Notre voyage à Nice, par Hadley Sparks

Lucinda et moi avons décidé d’aller à Nice pour trois jours. Nous avions entendu dire que le Sud de la France était très joli alors il fallait que nous y allions ! Nous adorions prendre le train, alors nous étions très heureuses pour le voyage. Heureusement, nous avons eu de la chance ; nos sièges nous donnaient une excellente vue pendant le voyage et nous pouvions voir la mer dès que notre train s’en est approché. Quand nous sommes arrivées, nous avons été immédiatement frappées par la lumière. Contrairement à Paris, où il fait souvent sombre, Nice est baignée dans le soleil. Cela crée un air de joie et de contentement qui est très vivifiant et revitalisant.

Nous avons décidé que nous devrions voir la mer, alors nous nous sommes enregistrées à notre auberge et nous nous sommes mises en maillot de bain rapidement. En route vers la plage, nous avons acheté un véritable festin pour faire un pique-nique près de la mer. En voyant la mer Méditerranée pour la première fois, nous étions étonnées par sa beauté. Un profond sentiment de calme nous a enveloppé pendant que nous regardions le coucher de soleil. Le ciel était inondé par une aquarelle de bleu, violet et rose produits par le soleil couchant. La mer était si belle et si féerique que nous avons déterminé qu’il fallait s’y baigner en dépit de la froideur. En nageant dans la mer Méditerranée et en regardant les premières étoiles apparaître, étincelant comme un milliard de petits diamants, nous étions ravies d’être à Nice et d’avoir l’opportunité d’explorer plus le lendemain. Quel début parfait pour notre première nuit à Nice !

Le matin suivant, nous avons réalisé que c’était la Toussaint, alors beaucoup de musées et d’églises fermés. Cependant, c’était un jour parfait pour explorer la ville de Nice et monter la grande colline où se trouve un château ancien. Les autres filles dans notre chambre à l’auberge nous ont donné des instructions pour trouver l’ancien quartier de Nice et puis nous sommes parties à l’aventure. Nous avons été frappés par les couleurs vibrantes des immeubles dans l’ancienne ville. Les tons de orange et de jaune sont les plus utilisés donc toute la ville a un air de joie et de dynamisme. Pendant que nous marchions à travers les rues pavées sinueuses, nous nous sommes amusées à imaginer comment les habitants de Nice ont vécu quand ces immeubles ont été construits, il y a des décennies et des siècles. En faisant notre chemin vers le haut de la colline raide, nous avons commencé à être fatiguées, mais alors que nous atteignons le sommet, nous avons été récompensé par une vue inégalée sur toute la ville de Nice.

La ville de Nice nous a beaucoup plu. Nous avons remarqué à plusieurs reprises que Nice nous fait penser à un spa, car elle a un réel pouvoir d’atténuer vos plaintes et vos problèmes et de vous donner une nouvelle perspective de la joie de vivre. Toutes les personnes que nous y avons rencontré étaient géniales et très gentilles et la ville est incomparable de beauté.

Hadley Sparks, Vassar College, VWPP Automne 2022

Le week-end en région Rhône-Alpes d’Isabel et Margot (partie 1)

La dernière semaine du semestre, nous, les colocataires invincibles, avons voyagé dans la région Rhône-Alpes de la France. La première journée, nous avons pris le train TGV de la Gare de Lyon à la ville de Lyon, et puis un bus BlaBlaCar vers Chamonix. Chamonix est un village touristique pour les amateurs de ski et d’autres sports d’hiver. Il est situé dans la vallée de Mont Blanc, qui est la plus grande montagne en France. Il se trouve à l’intersection entre la France, la Suisse, et l’Italie. 

Nous avons passé deux jours à Chamonix. C’était le week-end avant l’ouverture de la saison de ski, donc notre auberge de jeunesse était vide et nous a surclassés en chambre privée. La première journée, il a beaucoup neigé et on ne pouvait pas voir les montagnes à cause du brouillard. Nous sommes arrivées juste avant le dîner (c’était un très long voyage) donc nous avons mangé un excellent repas : une fondue savoyarde traditionnelle ! Elle était servie avec des pommes de terre, des cubes du pain, de la charcuterie, et des cornichons (l’ingrédient préféré d’Isabel). C’était un dîner inoubliable. Après le dîner, nous avons raté le dernier bus, le Chamo-NUIT, alors nous avons  dû marcher vers le haut du montagne où était notre auberge. Cette randonnée a été très dure et froide et nous avions peur des animaux sauvages. Nous nous sommes rendues compte que nous n’étions plus à Paris ! Heureusement, nous sommes arrivés à l’auberge et nous avons bien dormi. 

La journée suivante, nous avons fait une visite d’une journée à Annecy, à juste une heure de distance en bus de Chamonix. À Annecy, nous avons d’abord visité le château. À l’intérieur, il y avait deux musées : un musée d’art et un musée d’histoire naturelle. Nous avons bien profité des collections de peintures de montagnes et d’œuvres bizarres contemporaines. Dans le musée d’histoire naturelle, nous avons vu des objets préhistoriques du lac d’Annecy et nous avons appris les effets du réchauffement climatique sur le lac et sur les Alpes environnantes. Puis, nous avons visité la prison historique d’Annecy, qui est située au centre du canal. Le bâtiment n’est plus une prison, mais un musée de l’histoire d’Annecy. Le musée était très petit et nous avons trouvé les expositions un peu bizarres et trop spécifiques. Par exemple, une des expositions était sur l’industrialisation de la région d’Annecy pendant les années 60, particulièrement à propos du supermarché Carrefour. Peut-être que cela intéresse des gens, mais nous avons préféré les musées du château. Ensuite nous avons profité du saucisson local, du fromage, et du café au Café des Arts, un endroit populaire et jovial à côté de la prison. Une grande surprise a été notre découverte d’un marché de Noël au centre ville ! Il était trop mignon, avec des vendeurs du vin chaud, de la cuisine locale, des bijoux, et d’autres cadeaux pour la saison des fêtes. Après avoir bu du bon cidre chaud, nous avons pris le bus à nouveau vers Chamonix. Suite à un dîner italien médiocre, nous avons pris un taxi vers l’auberge parce que nous avions appris de notre erreur du soir précédent. 

Nous nous sommes réveillées assez tôt le lendemain matin pour quitter l’auberge de jeunesse. Notre petit déjeuner a été époustouflant : du pain traditionnel, des confitures, du miel, du chocolat à tartiner, du jus d’orange, et un café mocha avec du sirop de noisette pour Margot. Il nous a bien rassasié le temps du voyage exténuant en bus vers Lyon (mais avec un beau paysage). Nous y sommes arrivées juste à temps pour notre réservation au Taj Indien, qui a été merveilleux. Ensuite, nous nous sommes enregistrées à notre auberge de jeunesse très chic pour dormir. 

Le matin suivant, nous nous sommes réveillées très tôt, très stressées. Nous nous sommes rendues compte que nous avions beaucoup à écrire pour notre essai final sur la France et l’Occupation avec professeur Dedieu. Quand même, nous avons utilisé au mieux notre temps – nous avons travaillé très dur dans un café le matin pour pouvoir profiter de notre après-midi. Effectivement, nous avons pu explorer un peu la ville après ce pénible moment d’angoisse. Isabel a marché partout dans la ville pour voir quelques quartiers et surtout des magasins de guitares. Moi, Margot (qui écris cette partie), je voulais voir les amphithéâtres anciens du Lugdunum, le nom de la ville gallo-romaine située à Lyon contemporain. Je me spécialise en études classiques et je me disais qu’il fallait voir des ruines romaines pendant que j’étais en France ! Je ne savais pas qu’on doit monter plus de 800 marches pour voir la basilique Notre-Dame de Fourvière et puis Lugdunum, mais je l’ai fait et la vue et l’église étaient magnifiques. Malheureusement, le musée d’histoire gallo-romaine était fermé ce jour-là, ce qui m’intéressait beaucoup car je suivais un cours d’archéologie gallo-romaine à la Sorbonne, mais j’ai pu quand même voir les deux amphithéâtres ! C’était une visite vraiment gratifiante pour moi, ayant beaucoup étudié cette région pendant le semestre. J’ai marché vers le bas d’une grande colline et l’autre côté de la ville pour rentrer dans l’auberge. 

Nous nous sommes reposées puis nous avons essayé de manger au bouchon (restaurant traditionnel lyonnais) connu Café Comptoir Abel. Nous étions les premières personnes dans la queue, mais ils étaient complets, alors nous avons choisi Chez Chabert. C’était sans doute le repas le plus bizarre de nos vies. Le serveur nous a montré le menu et nous ne connaissions aucun mot. Après une recherche effrénée sur WordReference, nous nous sommes rendues compte que presque chaque plat était une partie étrange d’un animal. Heureusement, Isabel a commandé un poisson assez normal et Margot une quenelle, un rectangle d’une viande mystérieuse mélangée avec du maïs, avec un goût similaire au pain de maïs. Les entrées ont été des bols communs de charcuterie et des légumes, comme des pieds de veau (encore avec les poils !) et de la langue de bœuf. Margot a tout goûté, mais elle a été plus perplexe qu’impressionnée. La seule chose qui a racheté le repas a été le flan partagé à la fin. On vous recommande un bouchon lyonnais pour une expérience culturelle inoubliable, mais ce n’est  pas pour les âmes sensibles !  

Dans l’ensemble, notre voyage en Rhône-Alpes a été incroyable. Nous nous sentons vraiment chanceuses d’avoir eu l’occasion d’explorer ces villes pendant notre séjour en France. Nous sommes tellement reconnaissantes au VWPP pour avoir remboursé une grande partie de nos dépenses – sans le remboursement culturel, ce voyage n’aurait pas pu avoir lieu ! On gardera toujours précieusement ces souvenirs.

Par Margot Gordinier et Isabel Hoffman, VWPP Automne 2022

Notre voyage en Belgique, par Saba Rahimi

Kenza m’a demandé d’aller en Belgique avec elle, alors nous avons commencé à planifier notre voyage ensemble. Bruxelles n’est pas si loin de Paris, nous avons donc décidé de prendre le bus pour Bruxelles le samedi matin. Quand nous sommes arrivées, nous sommes allées directement à notre hôtel, qui était à bonne distance du centre-ville. Nous avions décidé de rester à Bruxelles pendant 2 jours car c’est la capitale de la Belgique.

Dès que nous avons laissé nos affaires à notre hôtel, nous avons planifié notre visite de la ville avec soin, car nous avions prévu nos déplacements à pied. Nous avons commencé par prendre notre déjeuner sur le chemin du centre-ville de Bruxelles. Ensuite, nous sommes allées à la Grand Place, puis au Palais Royal de Bruxelles. La Grand Place est entourée du musée de la ville de Bruxelles et de l’hôtel de ville de Bruxelles. Il n’y avait pas de fleurs au Grand Palais comme nous l’espérions. Puis nous nous sommes allongées sur un banc dans le parc de Bruxelles. Après avoir fait une pause, nous sommes allés prendre un café au coin de la rue. Je voulais prendre un chai glacé, mais ils n’en avaient plus. Quand le caissier a vu que j’étais déçue, il m’a offert une limonade maison gratuite, qui était franchement délicieuse. Puis nous sommes passées par le Mont des Arts, qui ne ressemblait pas à ses photos sur internet. Il n’y avait pas de fleurs au milieu du Mont des Arts. Nous sommes également passées devant le Manneken Pis ; il y avait une grande foule autour de cette statue, qui est une statue d’un bébé qui fait pipi. Les photos que j’avais vues de cette statue étaient avec le bébé nu, mais quand nous sommes arrivées là-bas, nous avons vu que la statue était habillée et il y avait un musée pour tous les vêtements avec lesquels ils l’avaient habillé jusqu’à présent.

Nous avons goûté beaucoup de bières car nous savions que la bière belge est très réputée. Nous sommes allées dans de nombreuses chocolateries à Bruxelles, principalement pour regarder les chocolats car ils étaient chers. En fin de compte, nous avons acheté un paquet de chocolats pour nous-mêmes. Nous avons également visité l’église Notre-Dame des Victoires au Sablon. Le soir, nous sommes allées dans un très bon restaurant où j’ai commandé la fameuse carbonnade flamande, qui est un plat traditionnel à Bruxelles composé d’un ragoût de viande et de frites. C’était délicieux. Le lendemain, nous sommes allées à l’Atomium et au parc Mini-Europe. C’était très bien fait. Nous avons vu toutes les attractions des pays européens en l’espace de deux à trois heures. Nous ne sommes pas allées à l’intérieur de l’Atomium, mais même de l’extérieur c’était intéressant. Après, nous avons pris un bus pour Bruges, une petite ville de Belgique. La nature à Bruges est absolument magnifique. Nous sommes également montées un bateau pour voir la ville sous la pluie.

Par Saba Rahimi, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Prévisions de voyage au Havre, par Graham Ferguson

Pendant le semestre je suis resté à Paris parce qu’il est plus grand et plus intéressant. J’aime beaucoup la ville. Mais quand la fin du semestre arrive, je réalise que je n’explore pas assez le pays. Et donc quand j’étais petit je suis allé à Nice et sur la côte d’Azur. Aussi, pendant le semestre, j’ai quand même exploré la ville de Tours, dans la région du centre de la France et bien sûr nous avons commencé le semestre à Bordeaux, que j’aime beaucoup aussi. Mais pour moi, il n’y a pas de région comparable à Paris. C’est une vraie ville, et venant de New York City, une grande ville est importante pour moi. Mais je n’ai pas exploré la Normandie. C’est pourquoi je choisis cette région.

Mais il faut choisir une ville. C’est un vrai choix difficile. Il y a beaucoup de villes en Normandie et c’est plus difficile parce qu’il y a beaucoup de villes qui sont très belles aussi. Mais pour moi, j’ai vu la belle France, et à cause de ça, je veux voir la vraie France, pas celle des touristes, mais celle qui travaille. Et pour cette raison je cherche une ville qui est connue pour son industrie et pas pour sa beauté. Et donc avec ce but j’ai cherché et trouvé Le Havre. C‘est une ville connue pour être une ville portuaire, ce qui est plus important pour l’économie et le transport des marchandises en France. Je suis enthousiaste de voir pas juste une ville belle ou historique mais cruciale pour le pays, et aussi explorer et donc comprendre une nouvelle région de France. Quand j’arrive je vais aller à L’église de St Joseph. J’étudie l’histoire d’architecture ce semestre à La Sorbonne et j’ai vu Les Églises des régions de France. A Bordeaux j’ai rencontré un homme d’église et il m’a montré les églises de Bordeaux. Puis quand j’étais à Tours, j’ai visité une église très intéressante et bien sûr la plupart des églises de Paris. Je suis très intéressé par l’église d’une autre région et ville et je pense qu’il est intéressant en lien avec ce que j’étudie dans mon cours à La Sorbonne.

Aussi je veux explorer les jardins du Havre, j’ai entendu que les jardins botaniques sont très beaux et aussi le jardin japonais. Aussi tous les musées. J’espère avoir le temps pour ça. Finalement je suis enthousiaste pour la nourriture de Normandie. J’ai une réservation pour la nuit et il parait que les fruits de mer sont très bons dans cette région. Aussi il est très amusant de voir les différences entre les boulangeries de chaque région. Je vais chercher un gâteau et une pâtisserie spécifique de Normandie et Le Havre. En Normandie l’ingrédient très connu est la crème fraîche, et aussi le fromage avec a bas de crème par exemple le livarot. Aussi les trains de France sont très bons et je suis enthousiaste pour utiliser le train et voir la campagne.

Par Graham Ferguson, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Mon voyage à Genève et Chamonix, par Saba Rahimi

Mon copain et moi voulions partir en voyage quand il est venu me rendre visite et nous avons décidé d’aller à Chamonix. Ce n’était pas sa première fois à Chamonix, mais c’était la mienne. Nous avons pris l’avion pour Genève puis un bus pour Chamonix qui a roulé pendant 2 heures. La vue depuis le bus a rendu le voyage vers Chamonix incroyable. Il y avait tellement de montagnes couvertes de plantes, d’animaux et de maisons.

Quand nous sommes arrivés à Chamonix, je n’en croyais pas mes yeux. Les montagnes étaient couvertes de neige et d’arbres. La ville elle-même n’est pas très grande, donc les magasins et les activités touristiques ne sont pas si nombreux car les gens viennent généralement à Chamonix pour le ski, la station étant entourée de montagnes comme le Mont Blanc. Nous sommes allés à Chamonix début novembre, donc la ville n’était pas prête pour la saison de ski. Nous avons passé tellement de temps à regarder presque tous les magasins et la nature. Il y avait une longue rue qui avait de jolies petites boutiques des deux côtés.

L’hôtel dans lequel nous avons séjourné était incroyable. Il a été certainement construit pour les jeunes car il y avait un grand bar en bas, une piscine ouverte même en novembre et des saunas, un baby-foot et un spectacle tous les soirs du week-end. Nous avons vraiment apprécié la nourriture. Je recommande de déjeuner dans un restaurant qui s’appelle l’Atmosphère. Je pense que j’y ai mangé le meilleur steak de ma vie. Puis, le lendemain, nous avons pris les télécabines jusqu’au sommet de l’Aiguille du midi. Il était couvert de neige et la température était de -14 degrés Celsius, mais la vue était magnifique. Nous y sommes restés trois jours, ce qui était le temps parfait que nous pouvions passer. J’espère pouvoir y retourner un jour pour la fameuse saison de ski à Chamonix. Nous avons repris le bus pour Genève. Nous avions choisi notre bus de retour de manière à pouvoir passer quelques heures à Genève avant notre vol pour Paris.

A Genève, nous avons vu la fontaine d’eau, le lac et le centre-ville. Nous sommes allés à la fameuse Cathédrale St Pierre, et au Musée d’Art et d’Histoire. Je suis sûr que Genève a beaucoup plus d’endroits à visiter, mais je dirais qu’une journée suffit à Genève. J’ai préféré Chamonix à Genève, et j’étais content que nous y passions plus de temps qu’à Genève. Il y avait tellement de magasins au centre-ville de Genève, mais nous étions à Genève un dimanche et tous les magasins étaient fermés, alors assurez-vous de planifier votre voyage en conséquence. Je recommande à tous ceux qui vont visiter Genève, de voir aussi Chamonix.

Par Saba Rahimi, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Un week-end à Nice, par Sarah Allison

En novembre, j’ai passé un week-end dans la ville de Nice dans le sud de la France. C’était la meilleure période de l’année selon moi pour visiter cette ville car c’était moins cher et il y avait aussi beaucoup moins de monde. Le temps était également toujours très agréable, surtout par rapport à Paris qui était beaucoup plus froid et nuageux.

J’ai voyagé avec Diya, une autre étudiante du programme. Jeudi soir, nous avons pris le train de six heures pour Nice. J’ai passé ce temps à essayer de me rattraper sur les devoirs. Cependant, pendant le trajet en train, nous avons été arrêtés pendant deux heures supplémentaires à cause d’une tentative de suicide. Nous n’avons pu arriver à Nice qu’à une heure du matin. Heureusement, notre auberge était très proche de la gare et ils ont également surclassé notre chambre d’une chambre partagée à une chambre privée pour le même prix de 18 euros la nuit. La chambre était petite mais étonnamment belle et propre, avec une salle de bain privée.

Vendredi, nous avons mangé des croissants dans un petit café tout mignon puis nous avons visité le musée Marc Chagall. J’ai beaucoup aimé ce musée car j’ai pu apprendre plus d’informations sur l’artiste que je ne connaissais pas encore. Par exemple, je ne savais pas que Marc Chagall était poète et qu’il dessinait aussi de nombreuses illustrations pour des livres. Dans la boutique du musée, j’ai acheté un livre sur les fables de la Fontaine avec des dessins de Marc Chagall. Le livre est très beau et j’étais contente de l’avoir acheté. J’avais déjà lu certaines des fables de ce livre dans un de mes cours à Reid Hall sur l’exotisme.
Ensuite, nous avons mangé dans un bon restaurant italien où nous avons partagé une salade et un plat de pâtes. Ensuite, nous nous sommes promenées dans un magnifique jardin pour avoir une vue merveilleuse sur la mer et la ville. Puis nous avons continué notre balade sur la Promenade des Anglais, en bord de mer.Nous y avons regardé le coucher du soleil tout en mangeant une glace.

Samedi, nous avons visité un marché où nous avons acheté de la nourriture pour un pique-nique au bord de la mer. Ensuite, nous sommes allés à Monte Carlo pour la journée car ce n’est qu’à 20 minutes en train de Nice. Cependant, nous ne savions pas que c’était un jour férié à Monaco en l’honneur du prince, donc beaucoup de choses étaient fermées. C’était quand même amusant parce qu’il y avait beaucoup de décorations festives et que tout le monde faisait la fête. Nous avons passé la journée à nous promener dans la ville. Nous avons vu beaucoup de jardins et de plages et sommes allées dans une très petite église pour assister à une cérémonie religieuse en l’honneur du prince. J’ai dormi un peu pendant le sermon, mais c’était quand même une expérience très intéressante. Ensuite, nous sommes retournées à Nice pour le dîner car la plupart des restaurants étaient fermés.

Dimanche, nous avons visité le musée Matisse. Le musée était très petit, mais j’ai vraiment aimé regarder toutes les œuvres d’art. Ensuite, pour le déjeuner, nous avons mangé de délicieux croque-monsieur et après nous avons repris le train pour Paris.

Par Sarah Allison, Vassar College, VWPP Automne 2022

 

Merci, Néna !

Ce vendredi 16 décembre, à l’occasion de la réception de fin de semestre, le VWPP a célébré le départ en retraite de sa professeure d’histoire de l’art, Néna Kraguly.

Pendant ses vingt-six ans de carrière au VWPP, Madame Kraguly a partagé ses connaissances en art moderne et contemporain avec ses étudiant·e·s, et ce avec un entrain toujours renouvelé. En plus de les guider dans les musées et galeries de Paris, elle leur a appris à faire confiance à leur propre intuition artistique.

Pour ta bonne humeur et ta participation précieuse à l’expérience française de nos étudiant·e·s, l’équipe te remercie infiniment, Néna ! Nous te souhaitons le meilleur pour les années à venir, du repos et surtout toujours plus de belles découvertes.

 

 

Un week-end à Bruxelles, par Kenza Squali

Pendant un week-end en octobre, je suis partie en Belgique avec Saba, une de mes camarades du VWPP. C’était la première fois que j’allais dans ce pays et c’était aussi la première fois que je quittais la France depuis que mon séjour avait commencé, mi-août. J’avais tellement hâte de découvrir une autre culture en Europe.

Saba et moi avons pris le bus de Paris à Bruxelles et puis nous avons installé nos affaires dans notre hôtel. Comme nous étions à Bruxelles pour seulement une nuit, nous voulions profiter de tout le temps que nous avions là-bas. Du coup, nous sommes sortis de l’hôtel à pied pour explorer et découvrir la ville de Bruxelles.

Ma première remarque sur cette ville, c’est qu’elle m’a beaucoup rappelé une ville en France ou en Suisse, car les rues étaient très étroites et les bâtiments étaient anciens. C’était évident que nous étions encore dans un pays francophone, car la culture et la langue française étaient très perceptibles. Mais quand même, c’était soulageant de pouvoir parler à tout le monde en français, car il n’y avait pas de problèmes de communication entre nous et les Belges. Une des différences entre Bruxelles et Paris était qu’il fallait payer pour une carafe d’eau dans les restaurants ; ici, en France et aux États-Unis, c’est illégal de refuser de donner de l’eau gratuitement ! Une autre remarque que je me suis faite pendant nos deux jours à Bruxelles est que la ville était remplie de Marocains ; j’entendais de l’arabe partout. Après avoir recherché pourquoi j’entendais tellement d’arabe, j’ai appris que, après les Belges, les Marocains constituent la majorité de la population. Cela était tellement intéressant parce que je suis Marocaine-Américaine et je n’avais aucune idée qu’il y a tellement de Marocains en Belgique.

A Bruxelles, Saba et moi sommes allées voir les sites les plus célèbres : la Grand Place, le “Mannekin Pis” (une sculpture célèbre d’un petit garçon en train d’uriner dans une fontaine), le Palais Royal et la Cathédrale de Bruxelles. Nous avons même été faire un tour du “Mini-Europe”, un parc d’attractions en dehors de Bruxelles où il y a des répliques des monuments européens partout. C’était tellement drôle de voir des répliques de la Tour Eiffel, du Centre Pompidou et du Sacré-Cœur en forme “mini,” car ils étaient plus petits que nous.

Cette ville (et toute la Belgique) est connue pour sa nourriture, et Saba et moi avons tellement bien mangé. Nos trois jours en Belgique étaient remplis de gaufres, de frites et de chocolat. Le chocolat était le meilleur chocolat que j’ai goûté de toute ma vie. Évidemment, j’en ai ramené à Paris pour partager avec ma famille d’accueil !

Malgré le fait que j’ai adoré mon voyage en Belgique (et surtout la deuxième moitié de notre voyage, quand nous sommes partis à Bruges), ça m’a fait beaucoup de bien de rentrer à Paris. Finalement, j’ai pas trop voyagé en dehors de Paris ce semestre, mais j’ai bien profité de tous mes week-ends ici pour sortir et explorer avec des amis.

Par Kenza Squali-Houssaini, Vassar College, VWPP Automne 2022

Une visite à Grenoble, par Ella Henn

Au début d’octobre je suis allée à Grenoble pour rendre visite à une amie. Je l’ai rencontré il y a trois ans quand nous habitions toutes les deux à Dijon, dans le nord-est de la France. A l’époque, nous étions filles au pair pour deux familles dijonnaises et nous suivions des cours en français à l’Alliance Française. Le début de mon séjour en France était extrêmement solitaire, car je parlais un français maladroit et je ne connaissais personne en dehors de mes employeurs et leur petit bébé Paul. Laura, ma copine, s’est trouvée dans une situation similaire. Ainsi, même si nous venions de deux pays différents, elle de Colombie et moi des États Unis, et même si nous avions un écart d’âge de 7 ans, nous sommes devenues rapidement très proches en discutant de nos situations particulières et de nos difficultés à nous adapter à la vie française.
J’ai quitté la France juste avant le confinement, par hasard, car j’ai terminé mon travail avec ma famille à la fin de janvier 2020. Elle n’avait pas la même chance car son contrat stipulait qu’elle devait rester avec la famille pendant une année entière. Elle a donc été coincée en France pendant tout le confinement et même après. Les aéroports colombiens se sont fermés et aucun vol n’est allé en Colombie depuis la France. Du coup, elle est restée en France même après la fin de son contrat avec sa famille d’accueil.
Maintenant, elle habite avec son copain à Grenoble et, comme nous sommes toujours restées en contact, j’ai décidé d’y aller. Dans le train à l’aller, j’ai vu comme le paysage évoluait. Autour de Paris, il restait plat avec des petites collines parfois. Mais quand le train s’est approché de plus en plus de Grenoble, la hauteur des montagnes a augmenté. Grenoble se situe dans une vallée entourée par les Alpes. Pour cette raison, le paysage est extrêmement beau et on pourrait faire un court voyage en voiture, environ 30 minutes, pour quitter Grenoble et arriver à une station de ski ou un lieu de randonnée tranquille. Quand je suis arrivée à la Gare de Grenoble, mon impression de la ville a confirmé tout ce que les gens m’avaient dit de Grenoble. Même ma famille d’accueil m’avait prévenu que la ville serait un peu moche. À mon avis, ils avaient raison, mais j’ai quand même réussi à trouver des endroits très agréables au centre-ville. De plus, j’étais tellement contente d’être réunie avec ma copine !
Ma première journée à Grenoble, je me suis promené pendant une heure dans le centre-ville et puis nous sommes montées vers la rive gauche pour visiter le Musée Dauphinois, qui a des expositions sur l’histoire de la région. Le musée est une ancienne abbaye qui a aussi fait partie de la résistance française pendant l’occupation allemande. J’ai appris qu’il y a cent ans, la ville était connue pour la production et la vente de gants. De plus, les jardins étaient incroyables avec de belles vues de Grenoble et des montagnes.


La journée suivante, il faisait super beau donc nous avons conduit 30 minutes depuis la ville pour faire une randonnée dans les montagnes. Nous sommes allées au Lac de Monteynard, qui était d’un turquoise brillant et au-dessus duquel passait une passerelle entre deux falaises. Les paysages étaient magnifiques et nous avons mangé un bon déjeuner préparé au bord de la plage. Il y avait quelques familles françaises en train de faire du paddle et de se baigner dans le lac. Après cette excursion, nous étions tous épuisés, donc nous sommes rentrées pour le dîner. Nous avons préparé de la fondue savoyarde, qui est un repas traditionnel de la Suisse et la Savoie, la région française frontalière de la Suisse. La fondue savoyarde typique utilise du fromage frais et délicieux qui vient des vaches de la région. Ce soir-là, j’ai goûté aussi le rhum aromatisé maison par le copain de Laura.

Par Ella Henn, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

 

Un week-end à Nice, raconté par Bailey Chapin

J’ai passé un très bon moment à Nice ce week-end avec mes amies Abby et Margaret, autres élèves du programme VWPP. Nous avons voyagé vers Nice en train le vendredi après-midi.

Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse qui s’appelle Hotel Antares, à seulement cinq minutes à pied de la gare. Nous nous sommes enregistrées dans notre chambre vers 10h le vendredi soir. Après avoir laissé nos valises, nous sommes sorties pour faire une promenade.

Nous avons marché vers la mer qui était à seulement 15 minutes à pied. Il y avait du brouillard, c’était impossible de voir l’horizon. La plage de Nice est composée de galets. Je l’ai trouvée si belle.

J’adore la mer, c’est très près de mon cœur. Je me sentais très contente de voir la mer Méditerranée pour la première fois. Il faisait trop froid pour faire de la natation, mais j’ai enlevé mes chaussures pour tester la température de l’eau avec mes pieds.

Notre première journée complète était très agréable. Nous avons exploré un marché dans le Vieux-Nice et acheté des raisins, des framboises et des mûres. Nous sommes allées à la plage. Après avoir mangé notre pique-nique, je me suis baignée. Je suis contente d’avoir apporté mes lunettes de natation parce que j’ai pu voir des bancs de poissons et le fond de l’océan. J’ai nagé très loin et flotté sur le dos. Le mouvement des galets a créé un son très apaisant, je l’ai apprécié en flottant pendant quelques minutes ainsi. Dans l’après-midi, nous avons continué à explorer. Nous avons trouvé une cascade vraiment belle dans le parc de la Colline du Château.

Le dimanche, il a plu toute la journée. Nous avons trouvé un restaurant servant des petits-déjeuners qui s’appelle la Popote d’Ondine. Il y avait de la très bonne cuisine végane. J’ai mangé des pancakes végétaux vraiment délicieux. Nous avons visité le musée d’art moderne dans l’après-midi.

Le lundi, Margaret est partie très tôt parce qu’elle était obligée de retourner à Paris dans l’après-midi pour son cours. Après avoir quitté l’hôtel, Abby et moi sommes retournés à la mer pour profiter des derniers instants. En début d’après-midi, Abby a reçu une notification sur son portable indiquant que notre train allait arriver à la gare dans 20 minutes. Cependant, nous pensions toutes les deux qu’il devait arriver plus tard dans la soirée. Nous avons couru aussi vite que possible à la gare. C’était un moment vraiment stressant, nous avons presque manqué le train ! J’ai appris une leçon importante : il est toujours prudent d’être organisé en voyageant, même avec des amis.

J’ai vraiment apprécié chaque jour à Nice, bien qu’il y ait eu du temps orageux ce week-end et que j’ai attrapé un rhume. C’est inévitable, il y aura toujours des choses qui ne se passent pas parfaitement en voyageant. J’ai apprécié ce week-end que c’est possible de profiter de chaque instant en toute circonstances. De plus, j’ai bien aimé observer des français d’une autre ville, durant ce séjour. Les personnes françaises avec qui j’ai parlé étaient très aimables. En particulier, la femme qui m’a vendu les fruits dans le marché, le premier matin. Elle m’a fait un compliment sur mes compétences en français. Je me suis bien amusée, ce week-end à Nice.

Par Bailey Chapin, Wesleyan University, VWPP Automne 2022