Une journée au Château d’Écouen

Bonjour à tous. Je suis Saba Rahimi. Accompagnez-moi dans ce voyage ; je vous ferai découvrir le Château d’Écouen et le Musée national de la Renaissance.
Le 12 février, un groupe d’étudiants de VWPP est allé au Château d’Écouen. Il est situé au nord de Paris. Nous avons donc pris le RER D de la Gare du Nord jusqu’à Garges-Sarcelles, puis le bus 269 jusqu’au château. Nous avons dû monter quelques marches pour accéder à l’entrée du château. Nous étions arrivés tôt, alors nous avons apprécié l’air frais, voire froid, et nous nous sommes promenés dans le jardin. Ce château fut édifié au XVIe siècle par l’ordre d’Anne de Montmorency. Il a appartenu à plusieurs familles différentes telles que les Montmorency, les Angoulême et les Condé. Depuis la Révolution française de 1789, ce château a été utilisé comme hôpital, prison et enfin maison d’éducation pour les jeunes filles. Anne de Montmorency était un soldat et duc couronné de succès, qui devint Maréchal et Connétable de France. Il était très proche du Roi Henri II, au point qu’il lui fit construire plusieurs pièces dédiées dans ce château, comme le Cabinet du Roi, la Chambre du Roi, et la Grande Salle du Roi. Henri II avait aussi dédié une chambre du Château de Saint-Germain-en-Laye à Anne de Montmorency.

Les escaliers menant au château

Une fois rénové, le Château d’Écouen s’est ouvert au public en tant que Musée national de la Renaissance en 1977. La plupart des collections exposées dans ce musée ont été transférées du Musée de Cluny qui appartenait à l’origine à Alexandre du Sommerard, collectionneur d’art aux XVIIIe et XIXe siècles. Le musée se composait de différentes salles, comme la Salle des Armes, et des expositions sur les cuisines du château, des instruments scientifiques et techniques, des céramiques, des clés, des vitraux du château et la Salle du Trésor. En lisant les descriptions données sur chacun de ses éléments, nous avons beaucoup appris sur les œuvres d’art et les instruments scientifiques utilisés à l’époque.
Dans la Salle des Armes, nous avons trouvé de nombreux types d’épées et des rapières de différentes formes et tailles. Les cuisines du château et ses cheminées étaient assez grandes pour accueillir presque mille personnes lorsque les rois et leurs domestiques venaient séjourner au château. Une autre exposition concernait les instruments d’astrologie qui servaient à déterminer le temps et l’espace, ou la machine qui pouvait plier les barres de métal. Nous avons aussi vu de nombreuses peintures, céramiques et tapisseries, certaines d’autres pays. Mon œuvre d’art préférée dans ce musée était la statuette appelée “Daphné”, créée au XVIe siècle dans l’atelier de Wenzel Jamnitzer ; il s’agissait d’une femme, Daphné, en argent et en or qui tient une figure en forme d’arbre qui sort de sa tête montrant le moment où elle subit sa métamorphose végétale. Cette statue délicatement créée ressemble à une œuvre d’art moderne.
Enfin, nous avons terminé cette visite, en prenant du café, des gaufres et des crêpes au restaurant du château, et puis nous sommes revenus, ravis, à Paris.

L’entrée du château

La statuette de Daphné (atelier de Wenzel Jamnitzer, XVIe siècle)

Bibliographie :
Brochure :
Guide de visite, Château d’Écouen, Musée national de la Renaissance
Les sites Web :
Page d’accueil | Musée national de la Renaissance.
https://musee-renaissance.fr/
Statuette de Daphné. | Musée national de la Renaissance. https://musee-renaissance.fr/collection/objet/statuette-de-daphne

Par Saba Rahimi, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Venez avec moi à l’Hôtel de Cluny

Pendant les vacances d’hiver, j’ai visité l’Hôtel de Cluny et le Musée national du Moyen-Âge. Le bâtiment est situé dans le cinquième arrondissement et il est proche de Sorbonne Université. Avant d’entrer dans le musée, j’ai traversé le jardin médiéval. Comme il faisait beau, il y avait beaucoup d’étudiants. En entrant dans le musée, j’ai appris que l’Hôtel a été commandé par l’abbé Jacques d’Amboise au XVe siècle mais la structure devait à l’origine servir de thermes. Certaines parties des thermes sont encore visibles comme le frigidarium, une grande salle en pierre avec des plafonds voûtés et des grandes fenêtres. Il y avait aussi une baignoire en marbre et sur une partie du mur on pouvait observer un fragment de mosaïque qui datait de l’époque des thermes. Après avoir vu la salle des thermes, j’ai découvert un petit café qui s’ouvrait sur la cour. Il y a des tables pour s’asseoir à l’extérieur et une belle vue sur l’architecture du XVIIIe siècle. Comme c’était l’hôtel des abbés de Cluny, on peut voir la grande porte où les carrosses entraient pour déposer les invités. Ici, on a l’impression d’être dans un petit village à la campagne plutôt qu’au milieu de Paris. Le musée compte d’autres exemples d’architecture qui sont intégrés dans la présentation des objets du Moyen Âge, comme les nombreux vitraux rouges et bleus des autres églises, mais aussi la galerie de la structure d’origine qui existe toujours (même si elle a été rénovée au XIXe siècle). En regardant les objets qui sont exposés, mon préféré était toutes les versions de la Pietà. Une Pietà est venue d’Angleterre et a été réalisée en albâtre au cours du XVe siècle tandis qu’une autre Pietà est venue probablement d’Autriche et a été réalisée en pierre calcaire entre 1390 et 1395. Les deux étaient à l’origine polychromées mais il n’y a plus de couleur aujourd’hui. J’aimais voir comment ces sculptures du Moyen Âge ont influencé la plus célèbre Pietà du Vatican de Michel-Ange Buonarroti à la Renaissance. L’une des dernières salles du musée est très différente des autres salles et c’était une belle surprise à la fin de ma visite. Elle est très noire et silencieuse parce que c’est la salle où sont exposées les six tapisseries de La Dame à la licorne. Les cinq premières tapisseries représentent les cinq sens : le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe et la vue, mais la sixième tapisserie est toujours un mystère. La sixième tapisserie s’intitule Mon seul désir est sa signification est ambiguë. La famille que représentent les armoiries et le commanditaire des tapisseries sont également inconnus. Cependant, c’était toujours amusant d’essayer d’identifier chaque tapisserie avec son sens correspondant et de s’asseoir et d’observer la tapisserie sans savoir le sens qui lui correspond. A mon avis, l’Hôtel du Cluny est un endroit unique à découvrir à Paris. Les objets du musée sont aussi intéressants à regarder que l’architecture qui les entoure. De plus, il y a un certain degré d’harmonie– une grande réussite pour un lieu qui combine une entrée extrêmement moderne avec des structures du Moyen Âge. Si vous êtes dans le quartier, l’Hôtel du Cluny est un musée sympa de taille moyenne à ne pas manquer !

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Par Emma Kendall, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Mon voyage au long de la Côte d’Azur

J’ai décidé de visiter le Sud de la France pendant le congé d’hiver. Mon voyage a commencé par Menton, une petite ville très proche de la frontière franco-italienne. J’ai pris un train de nuit jusqu’à Nice, puis j’ai pris le TER pour arriver à Menton. Dès que je suis sortie du TER, j’ai vu la partie colorée de Menton, qui est le Vieux Menton. Chaque bâtiment avait une couleur différente et se trouvait sur une colline face à la mer. Après une longue journée passée à explorer Menton, j’ai acheté des pâtes pour le dîner dans un restaurant italien et j’ai profité de la vue sur la mer. Le lendemain, j’ai quitté Menton pour visiter le village d’Èze. Quand je suis descendue du TER, il y avait une petite rue qui menait à la plage. C’était l’un des endroits les plus calmes que je connaisse. Le seul bruit dans mon oreille était le son des pierres roulant les unes sur les autres dans les vagues. J’ai ensuite pris le bus pour monter la colline jusqu’au village, cependant, le bus est tombé en panne au milieu de la route et nous avons tous dû marcher jusqu’au sommet de la montagne. Là, j’ai visité Le Jardin Exotique, qui était absolument magnifique ; il y avait les plus belles plantes avec la meilleure vue sur la côte. Après avoir mangé du fish n’ chips pour le déjeuner, j’ai pris le TER pour aller à Nice, mais en chemin, je me suis arrêté à Villefranche-sur-Mer où j’ai marché sur la plage et embrassé du regard les couleurs de la mer. Arrivée à Nice, j’ai retrouvé mes amis, et ensemble nous avons exploré la ville le lendemain. Nous nous sommes promenés dans le Vieux Nice et sur la Promenade des Anglais. Nous avons grimpé la Colline du Château ; là-haut, Nice m’apparaissait comme un tableau de peinture. Ce soir-là, nous avons eu un dîner incroyable dans un restaurant très mignon. Le lendemain, nous avons visité Monte-Carlo et Monaco, où tout était si chic. Nous avons visité le célèbre casino et nous nous sommes promenés dans la ville. Ce voyage a été l’un des meilleurs voyages que j’aie jamais fait et restera à jamais dans ma mémoire.

Par Saba Rahimi, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Perdu dans le Louvre

J’ai commencé ma visite au Louvre avec une promenade dans les jardins. Il faisait froid mais il y avait beaucoup de personnes qui marchait sur les rues de graviers. Les jardins sont grands et juste à l’extérieur de la pyramide. Le musée du Louvre est plus qu’un Palais et plus qu’un Château pour pouvoir le catégoriser. On peut voir l’Arc de Triomphe et l’avenue des Champs-Élysées. Il est conseillé de commencer la visite avec la pyramide du Louvre. Le musée est si grand que je me suis perdu pendant ma visite et j’ai marché 6,95 kilomètres.

J’ai trouvé les fondations du Louvre qui font partie de l’ancienne forteresse médiévale. La forteresse du Louvre protégeait Paris et la Seine avec une muraille. Les fondations de la forteresse sont composées de grandes pierres et sont entourées d’eau. Ensuite, le palais du Louvre a été construit sous forme de différents pavillons ; ils ont dû enlever les murs du carré où se situe la pyramide actuellement afin d’agrandir l’espace.

Le Louvre contient des peintures très connues comme la Joconde que tout le monde veut voir, sans oublier les autres chefs-d ’œuvre de la peinture française et italienne. Dans ce grand musée, il y a beaucoup d’objets historiques d’Asie, comme de Grèce ou d’Égypte également. Les poteries grecques sont très connues parce qu’elles montrent les histoires de l’Antiquité. Ma poterie préférée montre Hercule qui traverse le seuil des enfers.
Dans mon cours d’art et d’architecture, nous avons parlé des peintures de la Renaissance et la différence entre une peinture académique et non-académique. Les peintures de l’Académie montrent des sujets de l’Antiquité ou des sujets religieux et soulignent les détails du dessin, tandis que les peintures non-académiques montrent la vie et soulignent la couleur. De plus, les peintures françaises de l’Académie et les poteries antiques racontent les mêmes sujets mais prennent des formes et proviennent des époques différentes.

En se dirigeant vers les peintures françaises de la Renaissance, on trouve des cercueils d’Égypte et dans la salle suivante des objets d’Asie. Au Louvre, il y a beaucoup de petites salles comme celle-ci avec de petites expositions. En outre, avec les raccourcis on peut découvrir d’autres expositions aussi intéressantes.

Toutes les salles ont des plafonds avec des peintures. Ces plafonds représentent des portraits des personnes importantes et montrent le pouvoir de ces personnes. J’ai vu des boucles d’oreilles, des colliers, et des anneaux en or dans une grande salle avec des portraits sur des pichets de jade et d’ivoire. Tous les objets dans cette salle ont été utilisés dans les vies des personnes très riches. Avec le Louvre et le Palais-Royal, je peux comprendre les raisons pour lesquelles le peuple de France pouvait avoir de la haine pour la famille royale, à cause de cette richesse excessive et luxueuse.
En conclusion, le Louvre est le plus grand musée visité du monde qui illustre la richesse, le pouvoir et la suprématie des Rois de France.

VWPP Printemps 2023

Un week-end à Dijon et Beaune

Jour 1

Bonjour de Bourgogne ! Ce week-end, ma mère d’accueil, Geneviève, m’a invité pour un petit séjour à Dijon. Geneviève, son amie Caroline et moi avons pris le premier train de Paris vendredi matin pour arriver à Dijon dès que possible. Dijon est la capitale de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, située dans le centre-est de la France. Elle est connue pour sa riche histoire ducale, ses styles architecturaux uniques et sa moutarde. Quand nous sommes arrivées à Dijon, nous nous sommes immédiatement assises pour un déjeuner de spécialités bourguignonnes : du bœuf bourguignon, des escargots et de la salade de chèvre chaud. Après avoir déposé nos bagages dans l’AirBnB, nous sommes retournées dans un train pour aller à Beaune, la maison des célèbres hospices de Bourgogne.


Les Hospices Civils de Beaune ont été créées en 1443 par la volonté de Nicolas Rolin et sa femme Guigone de Salins, qui souhaitaient construire un hôpital : l’Hôtel-Dieu. L’hôpital a été actif jusqu’aux années 1970 quand il a finalement fermé ses portes aux patients et les a ouverts aux touristes. Le bâtiment est recouvert de toits de tuiles vernissées que l’on associe à la Bourgogne, et est à l’origine des « Vins du domaine des hospices de Beaune » de renommée mondiale. Ce soir-là, nous avons pris des pâtisseries en rentrant, nous avons regardé les César à la télé avant de nous coucher.

Jour 2

Ce matin nous avons visité le Musée des beaux-arts. Le musée est organisé autour la cour de la Bar, une des trois cours du Palais des Ducs et des États de Bourgogne. Tout au long du musée, vous pouvez voir les changements de styles architecturaux d’une génération ducale à l’autre (Philippe le Hardi, Philippe le Bon au XVème siècle, etc.), l’impact de la révolution et l’histoire de l’école de Dessin de Dijon. Il y avait beaucoup de chefs d’œuvres des grands artistes comme Delacroix, François et Sophie Rude et une exposition fantastique de Maria Helena Vieira da Silva. Et tous les musées à Dijon sont gratuits !
Et maintenant, la vraie raison pour laquelle nous étions à Dijon—Starmania ! Starmania est un opéra rock français qui a été interprété pour la première fois en 1978 et depuis, les chansons sont devenues emblématiques. La bande originale a été reprise par Cyndi Lauper, Céline Dion et maintenant sa dernière adaptation est en tournée. Le stade était rempli de fans qui connaissaient chaque mot et le spectacle était incroyable. Le public a applaudi avec la « Ban bourguignon » un chant qui est traditionnel pour se produire à la fin des spectacles et dans les festivals où tout le monde agite les mains en l’air, applaudi et chanté La la – La la – La la la la lère – La la la – La la la – La la la la la la la

      

Par Angelina Papa, Vassar College, VWPP Printemps 2023

Les temps forts de février

Le mois de février s’achève, c’est donc l’heure de revenir en image sur ce mois court mais pas moins riche en activités !

Nous avons commencé février par un week-end à Lyon. D’un bouchon jusqu’à la confluence, notre groupe a traboulé sur les rives de la Saone et du Rhône, à la découverte de cette capitale gastronomique. 

Puis, tout au long du mois, nous avons découvert différents lieux de culture de la région parisienne. De la Cartoucherie au bois de Vincennes jusqu’à l’Opéra Garnier, autant d’occasions de s’évader le temps d’une représentation artistique ou d’une visite historique. 

Enfin, on ne pouvait pas passer un mois sans se pencher sur la gastronomie française… Nous avons donc été accueilli·e·s par Alison de chez Cavewoman Wines pour une soirée dégustation et initiation aux vins de France. Un moment délicieux, passé en bonne compagnie. Santé !

Ma visite au Musée Carnavalet

Au début du semestre, j’ai visité l’Hôtel Carnavalet, qui est actuellement le Musée Carnavalet sur l’Histoire de Paris. Le musée est situé dans le quartier du Marais, dans le troisième arrondissement. Le bâtiment est composé de trois étages avec une grande cour et un jardin au sein de l’hôtel. J’ai appris beaucoup d’informations sur la longue histoire de l’immeuble du musée parce que le rez-de-chaussée du musée est réservé à l’histoire de l’hôtel. La construction de la maison a commencé en 1548 par Jacques de Ligneris, le président du parlement de Paris. Pendant cette période, le site de l’hôtel était dans un verger avec peu d’autres bâtiments à proximité. Cependant, de nos jours, le bâtiment est situé dans l’un des quartiers les plus centraux et appréciés à Paris. Puis, l’hôtel a été acheté par François de Kernevenoy dit de Carnavalet, en 1578. De cette acquisition, la maison a reçu son nom actuel, Carnavalet, tandis que la rue où se situe l’hôtel a reçu le nom Sévigné de Madame Sévigné, une célèbre épistolière, qui vécut dans l’hôtel après Carnavalet. Plus tard, en 1866, le Baron Haussmann a acheté l’hôtel pour en faire un musée sur l’histoire de Paris tel qu’il est aujourd’hui. Haussmann était un préfet sous l’Empereur Napoléon III, qui au XIXe siècle a achevé un grand programme de renouvellement urbain dans la ville de Paris. Ce programme consistait à élargir des rues en grands boulevards, créer des parcs urbains et construire les fameux bâtiments haussmanniens qui définissent l’image de Paris de notre époque. Sous l’architecte, Victor Parmentier, l’ancien hôtel a été rénové pour devenir un musée qui a ouvert ses portes au public en 1880. Puis, l’Hôtel le Peletier, la maison à côté de l’Hôtel Carnavalet, en 1989 a été connectée au Musée Carnavalet par une galerie pour que le musée puisse s’élargir. L’hôtel le Peletier a été construit plus d’un siècle après l’Hôtel Carnavalet pendant les années 1690. Il est connu pour son grand escalier et la rampe en fonte complexe parce que c’était le premier de son type pendant cette période.

L’une des parties les plus intéressantes à propos de ce musée est le fait que le musée
expose et conserve des pièces individuelles parvenant d’autres hôtels particuliers à Paris. Puisque plusieurs immeubles ont été détruits pendant la période de l’haussmannisation dans la ville, le Musée de l’Histoire de Paris a décidé de garder l’histoire et la beauté de ces hôtels. Ainsi, certaines pièces de ces maisons ont été déplacées et apportées au Musée Carnavalet où elles ont été remontées pour que le public puisse les voir et les apprécier. Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’une de ces pièces vient de l’hôtel particulier de Breteuil, ce nom de famille étant celui de ma famille d’accueil chez qui j’habite en France. En effet, après avoir visité le musée, j’ai parlé avec ma famille d’accueil au sujet de la pièce de Breteuil au musée et elle a confirmé qu’il s’agissait de la même famille. De plus, le cousin de mon père d’accueil est le propriétaire du Château de Breteuil situé aux alentours de Paris. Avant mon retour aux États-Unis, j’espère pouvoir visiter ce château.
Je vous recommande fortement de visiter le Musée Carnavalet. Il y en a pour tous les
goûts, de l’histoire de la ville de Paris aux pièces magnifiquement réassemblées des anciens hôtels particuliers. Cette combinaison de différentes expositions offre un excellent aperçu de l’histoire et de la culture de Paris.

Par Sarah Allison, Vassar College, VWPP Printemps 2023

La visite d’Abby aux Jardin et Palais du Luxembourg

Cette semaine je suis allée au Jardin du Luxembourg. J’y suis arrivée par l’entrée sud où j’ai trouvé le calme—contrairement aux manifestations qui se passaient en dehors du jardin. Là, j’ai pu me promener parmi les arbres et aller de l’autre côté du jardin, vers le Palais du Luxembourg. En m’approchant du palais, j’ai entendu l’appel d’une mouette, ce qui me faisait penser au Rhode Island où j’habite aux Etats-Unis. J’ai suivi le bruit pour trouver un immense bassin où les mouettes se baignaient avec les canards et les petits voiliers.

Marie de Médicis venait d’une famille italienne qui était très riche et très influente à l’époque. Elle était la deuxième femme d’Henri IV après l’annulation du mariage avec sa première femme, Marguerite de Valois. Il s’est marié pour son argent, et pour essayer d’avoir un héritier (ou “Dauphin”), comme son premier mariage est resté infertile. 

Marie a eu six enfants avec Henri IV, mais leur mariage était turbulent. Bien qu’elle ait apporté une immense dot à son mariage, souvent Henri IV ne lui permettait pas de dépenser l’argent qu’elle considérait comme essentiel pour maintenir les apparences de son niveau social. En plus, elle ne supportait pas les nombreuses maîtresses de son époux, et elle était mécontente de ne pas être couronnée comme reine de France pendant la première décennie de son mariage.

Enfin, en 1610 Marie de Médicis a été couronnée, et le lendemain son mari a été assassiné. Elle a été nommée régente ce jour-ci, jusqu’à ce que son fils soit majeur, soit 14 ans, en 1614. Cependant, quand ce jour est arrivé, elle a transféré la couronne officielle à son fils, mais elle s’est nommée cheffe du conseil du roi et a gardé tout son pouvoir précédent. Il n’était qu’en 1617 où Louis XIII l’a usurpée et l’a bannie au Château de Blois.

Néanmoins, ce n’était pas la fin de son histoire. En 1619 Marie de Médicis s’est échappée du château et a commencé une rébellion contre son fils pour essayer de reprendre la couronne. Elle a perdu, et son fils lui a pardonné et l’a invitée à retourner à Paris pour rejoindre la cour en 1620. De ce temps-là jusqu’en 1645, elle achevait la construction du Palais du Luxembourg, qui était sa résidence primaire. Marie de Médicis à été considérée comme une menace contre la France, non seulement à cause de ses actions ambitieuses pour maintenir le pouvoir, mais aussi parce qu’elle était et femme et italienne. Bien qu’elle n’ait pas pu garder sa gouvernance jusqu’à la fin de sa vie, son palais, où aujourd’hui siège le Sénat, joue maintenant un rôle dans la gouvernance de la France. 

Par Abigail PAULL, Vassar College, VWPP Printemps 2023

 

Les temps forts de janvier

Le nouveau groupe est déjà arrivé à Paris depuis un mois ! Voici un retour en image sur quelques moments partagés au cours du mois de janvier.

Dès la sortie de l’avion, les étudiant·e·s ont été accueilli·e·s par l’équipe. A peine arrivé·e·s dans leur famille d’accueil, il était déjà temps de découvrir Paris ! La traditionnelle signature du serment linguistique s’est faite en haut de la tour Montparnasse, l’occasion d’embrasser d’un regard la ville où se déroulera leur semestre.

Le groupe a également déjà eu plusieurs occasions de découvrir la grande variété des scènes gastronomiques francophones. Pâtisseries, crêpes, falafels, rougails saucisses, poulet yassa.. Sans oublier bien sûr la cuisine de leur famille d’accueil ! Leurs aventures gastronomiques ne s’arrêteront pas là, puisque le groupe découvrira bientôt les bouchons lyonnais lors de notre prochaine excursion… !

Enfin, pour une introduction complète à Paris, il fallait des visites culturelles. Du Louvre au Théâtre du Lucernaire, en passant par les Catacombes et les quartiers du Château d’Eau et de la Goutte d’Or, les étudiant·e·s ont eu droit à un échantillon de ce que la région a à leur offrir.

A bientôt pour plus d’images du semestre de printemps 2023 !