Bruxelles et Bruges, racontées par Izzy

Pendant le dernier week-end de septembre, je suis allée à Bruxelles avec quatre de mes copines du programme et nous nous sommes beaucoup amusées lors de notre visite. Nous sommes restées dans un Airbnb au centre de la ville, ce qui nous permettait d’explorer la ville facilement à pied et en métro. Nous avons vu la magnifique Grande Place, avec de beaux bâtiments avec des détails très ornés. Nous avons visité deux musées, le Musée de la ville de Bruxelles —il raconte l’histoire et le folklore de la ville depuis sa fondation jusqu’à aujourd’hui — et aussi le Centre belge de la bande dessinée, ce qui était assez sympa. Et bien sûr, nous avons aussi visité le célèbre Manneken-Pis. J’ai remarqué qu’à travers la ville de Bruxelles, tous les panneaux étaient à la fois en français et en flamand.

Nous avons aussi passé une journée à Bruges, une petite ville absolument magnifique. Avec une atmosphère tranquille et idyllique, Bruges ressemblait plutôt à un village qu’à une vraie ville. Nous avons beaucoup marché dans des parcs et des petites rues, en s’arrêtant pour visiter des églises (notamment la Basilique du Saint-Sang qui était incroyable), admirer les canaux et manger des gaufres et des chocolats. Contrairement à Bruxelles où tout était à la fois en français et flamand, à Bruges les panneaux étaient plus souvent en flamand, car Bruges est dans une région flamande en Belgique, mais presque tout le monde parlait anglais. C’était hyper facile d’aller de Paris à Bruxelles, et puis de Bruxelles à Bruges —nous n’avions qu’à prendre un train pendant une heure et demie. Dans l’ensemble, le voyage était super sympa, et nous nous sommes bien amusées et je recommanderais le voyage car c’est assez facile et c’est très agréable.

Par Izzy Kaufman-Sites, VWPP Automne 2023

Un séjour à Bruxelles

Les 12 et 13 avril 2023, j’ai visité Bruxelles en Belgique par moi-même et j’ai vu de curieuses statues, mangé les collations traditionnelles et visité quatre musées ! Ce furent des journées très chargées, et j’ai créé un classement définitif de tout ce que j’ai fait à Bruxelles.

1. Mini-Europe
À Bruxelles, il y a un endroit mignon et éducatif appelé Mini-Europe, une attraction avec des répliques de bâtiments de tous les pays de l’Union Européenne. Il y a aussi des bâtiments du Royaume-Uni, avec un panneau amusant qui dit “douanes” le séparant du reste des pays. C’était mon attraction préférée car j’ai adoré les petits châteaux et églises avec beaucoup de détails (ils ressemblent exactement aux vrais bâtiments !) et les panneaux informatifs avec une description de chaque pays. Si vous visitez Bruxelles, vous devez visiter Mini-Europe.

2. Train World
Train World est un musée qui se concentre sur l’histoire des trains, en commençant par les machines à vapeur et en terminant par les trains à grande vitesse comme l’Eurostar. J’ai aimé ce musée parce que j’adore les trains et vous pouvez marcher à l’intérieur des trains pour voir à quoi ils ressemblaient à l’époque et vous asseoir sur les sièges. C’est un musée assez grand et éducatif et je vous conseille de le visiter aussi.

3. Le Musée KBR
Ce musée est un peu méconnu, mais il possède une impressionnante collection de manuscrits enluminés. Parce que les manuscrits sont si fragiles et doivent être soigneusement protégés, les présentoirs sont changés tous les 6 mois, ce qui rend l’expérience encore plus unique. Les panneaux d’information numériques changent selon si vous voulez beaucoup de détails ou simplement des faits de base. L’expérience est très personnalisée et je la recommande vivement.

4. L’Hôtel
Pour profiter de toute la journée du 13 avril, j’ai passé la nuit du 12 dans un hôtel, le Van Belle Hotel. C’était un petit hôtel charmant, proche de la gare de Bruxelles Midi, des trams et des bus, et ma chambre était propre, grande et agréable. J’y ai pris le petit déjeuner, simple mais bon.

5. La Nourriture (Les Frites et la Gaufre)
À Bruxelles, j’ai mangé des frites et une gaufre. Les frites étaient très bonnes et la gaufre était un peu trop sucrée pour moi, mais bonne quand même. Je vous conseille de manger des frites et une gaufre si vous visitez Bruxelles.

6. Le Palais de Coudenberg
Le Palais du Coudenberg est un ancien palais, aujourd’hui un musée, mais vous pouvez voir certaines parties du bâtiment d’origine sous terre. Il n’y a pas grand chose à voir, mais beaucoup de panneaux informatifs. J’ai trouvé cela un peu ennuyeux en comparaison avec les châteaux sympas qu’il y a à voir en France qui sont très bien restaurés et entretenus.

7. Het Zienneke
Het Zienneke est une statue d’un chien qui fait pipi sur une bouche d’incendie. Ce n’est pas vraiment la peine de visiter.

Conseils pour visiter :
Pour voir plein de musées et utiliser les transports en commun, j’ai acheté une Brussels Card, ce qui m’a été très utile. Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié mon voyage à Bruxelles et je vous recommande d’y aller pour une excursion d’une journée car il est facile de s’y rendre depuis Paris et de ne pas manquer cette expérience !

Par Caleb Henning, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

 

Le Château et Parc de Bagatelle

J’ai visité le château de Bagatelle et les jardins environnants. Situé dans le XVIe arrondissement, près de la Porte Dauphine, il est entouré de vastes sentiers naturels. Il a été construit en 1777 par le Comte d’Artois, frère de Louis XVI, pour être un château de chasse. Le château néoclassique est assez petit par rapport à la plupart des autres châteaux de la région parisienne que j’ai visitée. Cependant, la partie la plus impressionnante du complexe n’est pas le château lui-même, mais les jardins, où il y a chaque année un concours national de roses. Le parc est vaste, avec des animaux sauvages, notamment des paons et des chats, qui sont libres. Il y a des chemins que l’on peut parcourir à travers tout le parc, un point de vue panoramique, et quelques belvédères. Les jardins sont plus naturels dans certaines parties et plus manucurées dans d’autres, créant un joli contraste.
Je suis entrée dans les jardins par le château, qui malheureusement n’était pas ouvert à l’intérieur. Pour accéder au château, on se promène d’abord dans un cercle de statues représentant des personnages importants de l’histoire de France. Ensuite, on est flanqué de chaque côté par des plates-formes enlevées d’herbe bien entretenue. Le château est de couleur crème avec des volets bleu clair et une porte verte. Les détails de la façade sont dorés, ajoutant une touche supplémentaire de richesse. En haut de la façade, le bâtiment se lit « Parva Sed Apta », signifiant « Petit, mais adapté à moi », parfaitement adapté au château. Derrière le château se trouve un jardin rectangulaire avec des fleurs autour du périmètre et un petit étang au centre.


Après cela, on se déambule dans les vastes sentiers qui traversent tout le parc. Cela commence par une petite grotte et un étang, où de j’ai vu le premier des nombreux paons du parc. Des bancs bordent les chemins, alors je me suis assise au soleil et j’ai observé les fleurs sauvages et les vastes espaces verts. C’est alors que j’ai remarqué les chats qui se promenaient, dont certains étaient assez amicaux pour venir s’asseoir à côté de moi. Les jardins à la française sont un peu plus éloignés du château, près de la maison du chef jardinier. De plus, il y a un ancien bâtiment qui faisait autrefois partie du château et qui sert maintenant de serre. Le jardin formel comprend des roseraies, avec des arbres cylindriques et des jardinières manucurées.
Alors que je m’attendais au départ à ce que le château lui-même soit plus grand, je pense que sa petite taille le rend unique. (Je suis assez curieuse de voir si la Villa Windsor voisine est de taille similaire.) Les jardins ont fini par être beaucoup plus vastes et plus beaux que ce à quoi je m’attendais. La combinaison de plusieurs styles de jardin et la faune étonnante le rendent exceptionnel et agréable. Il n’y avait pas trop de monde et c’était un espace très relaxant, et je pense que j’y retournerai.

Par Grace Cutler, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Le Palais de Justice

Bonjour tout le monde ! Je m’appelle Kellan, et je fais l’article de blog cette semaine pour le cours sur les Palais et Châteaux. Aujourd’hui, je parle de ma visite au Palais de Justice. Je l’ai vu pour la première fois il y a quelques semaines, quand je me suis rendu dans le quartier. Comme il y avait beaucoup d’autres bâtiments et sites célèbres, je n’ai pas réalisé son importance. En fait, l’endroit est vraiment intéressant. Le palais se trouve dans l’île de cité, entre les deux rives de la Seine. C’est beau et touristique à cause de l’histoire et des bâtiments. À l’est, on peut voir la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui est en cours de reconstruction. Inversement, à l’ouest, on peut voir le Pont-Neuf et la statue équestre d’Henri IV. J’ai visité l’île plusieurs fois, mais je n’avais jamais compris l’importance du Palais de Justice. Avec le programme j’ai fait des sorties dans les environs, une sur un bateau, l’autre à la Bibliothèque Polonaise de Paris, mais le palais n’est pas visible depuis la Seine. Il faut marcher au centre de l’île pour visiter le palais. Il passe inaperçu facilement, mais le portail attire l’attention. Sans exagération, je peux dire avec assurance que c’est le portail le plus complexe que j’ai jamais vu. Il est orné de métal doré, avec des fleurs de lys gravées au-dessus. A mon avis, il mesure environ dix mètres de haut. Normalement, le portail est fermé, mais le bâtiment est visible. La barrière protège une grande cour avec des escaliers en face. Il y a quatre colonnes au sommet, dans un style qui est assez simple. Je ne suis pas étudiant d’art, néanmoins j’aime étudier l’histoire et l’architecture. On peut différencier les styles à cause du chapiteau, donc je devinerais que ce sont des colonnes doriques.

Elles sont simples car il n’y a aucune courbe. Les autres types d’architecture emploient des motifs plus complexes. J’aurais préféré que les colonnes soient ioniques ou corinthiennes, mais ce n’est pas grave. C’est un détail tellement petit qu’on ne devrait pas s’en faire. Le bâtiment, sauf les colonnes et le portail, n’est pas si spécial. Cela étant, c’est l’histoire du Palais de Justice qui surpasse sa beauté. Il reçoit la cour de cassation, la cour d’appel et la cour d’assises spéciale. D’après ce que je comprends, ce n’est pas exactement comme la cour suprême aux Etats-Unis. Je trouve un peu bizarre qu’une cour de cette importance soit si modeste depuis l’extérieur. J’aurais envisagé un bâtiment plus grand et élégant que celui des États-Unis. En fait, j’aime découvrir les palais et les châteaux de Paris, mais ce palais m’a déçu. Or, en recherchant davantage, j’ai appris que le Palais de Justice existe depuis le XIIIe siècle. Son histoire pendant la Révolution française m’intéresse, parce qu’il abritait le tribunal révolutionnaire. Des milliards de gens ont été condamnés à mort. J’aimerais potentiellement visiter un musée des cours en France, car ce palais est franchement actif. Selon moi, je recommanderais que vous visitiez d’autres palais si le droit ne vous intéresse pas.

Par Kellan Walker, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Visite de la Basilique de Saint-Denis

Jeudi dernier, les nouveaux arrivants du VWPP ont été emmenés découvrir la basilique de Saint-Denis. Paris est une ville magnifique, débordante de richesses culturelles ; pourtant, il y a tout autant de lieux passionnants qui l’entourent, en banlieue. Mené par notre guide Guillaume Peigné, nous avons traversé le périphérique et découvert, aux portes de Paris, la basilique cathédrale abritant les tombeaux des rois de France.

Ce bâtiment religieux est en effet construit sur l’emplacement original de la tombe de Saint-Denis, un saint peu connu qui aurait vécu au premier et au deuxième siècle après Jésus-Christ. On lui attribue le rôle de premier évêque de France.

Pourtant, ce n’est pas pour cette tombe que la basilique est connue, mais plutôt pour les tombeaux qu’elle abrite. Dès 639, alors qu’elle n’était encore qu’une abbaye, y ont été placées les sépultures de pas moins de 85 rois, reines ou serviteurs de la monarchie française.

Aujourd’hui, on connaît le bâtiment comme une cathédrale de style gothique, qui a presque mille ans d’existence ! Comme beaucoup d’édifices religieux importants en France, elle présente des volumes vertigineux et de superbes jeux de lumières grâce à ses nombreux vitraux.

Cette visite était passionnante car ce monument est un témoin de toutes sortes d’histoires : celle des rois de France, de la religion, de la sculpture, de l’architecture… Elle nous a aussi montré l’étendue des sorties culturelles qui attendent nos étudiants pour ce semestre !

Pour toutes celles et ceux qui s’intéressent aux monuments religieux chrétiens en France, voici quelques définitions de termes utilisés dans cet article :

Une abbaye : Bâtiment abritant une communauté de moines ou de moniales

Une basilique : Une église construite selon un plan rectangulaire spécifique mais aussi un titre honorifique pour les églises qui sont des lieux de pèlerinage important

Une cathédrale : Une église importante où siège un évêque

L’Ile de beauté par Sienna Ropert

Écrit par Sienna Ropert

Notre visite en Corse est gravée dans ma mémoire comme un nuage suspendu, isolé du chaos de mon dernier mois en France. Nous étions complètement imperméables à la situation du virus; pour nous, c’était loin. Nous n’aurions pas pu deviner à quelle vitesse la situation allait dégénérer, depuis notre bulle, nous n’aurions jamais rêvé à quel point le virus était proche. Dès que nous avons de nouveau mis les pieds en France métropolitaine, c’était comme si une sorte de mini-bombe avait explosé. On nous a demandé si nous avions voyagé dans le nord de l’Italie. Et à partir de ce moment tout est monté en spirale. Et maintenant je suis là, vous écrivant de ma maison en Californie, où je n’aurais pas dû être si tôt, à propos de mon voyage en Corse, la bulle flottante de calme avant la tempête.

Je suis arrivée un jour avant le groupe; j’étais seule et il faisait nuit. J’ai quitté mon hôtel pour marcher dans les rues d’Ajaccio, vides comme elles le sont en février. J’ai pris la petite rue à côté de mon hôtel; je l’ai suivi jusqu’au bout, là où elle rencontrait l’océan. Je ne pouvais voir l’eau que par le reflet de la lune. J’ai levé les yeux et j’ai été confrontée à une scène que je n’avais pas vue depuis plusieurs mois — le ciel de Paris la nuit est jaune des réverbères. Un spectacle d’étoiles, clair et brillant, m’a accueilli. L’océan ondulait doucement et la ville était silencieuse par rapport à Paris.

Maggie, Nam, Lily, et Tracy sont arrivés le lendemain matin; avant de les rencontrer, j’avais visité à la fois le marché aux puces, où j’ai acheté pour dix euros une charmante petite peinture carrée représentant une barque en bois amarrée au bord de l’océan, et le marché aux fruits et légumes, où j’ai acheté une pomme et deux clémentines pour un euro. Nous nous sommes assis ensemble, sous le soleil, avec tous nos bagages sur la terrasse d’un café qui vendait des paninis. Nous sommes revenus ici au moins trois ou quatre fois pendant notre séjour; non pas parce que c’était quelque chose de particulièrement de spécial, mais parce que la plupart des restaurants de la ville étaient fermés en hiver. Ayant pris un vol à 7 heures du matin, ils ont tous commandé au moins trois cafés chacun; les serveurs étaient légèrement confus, mais après notre troisième visite, n’étaient plus choqués par la pile ridicule de petites tasses à café sur notre table — ils nous en ont même offert quelques-uns gratuitement lors de notre dernière visite.

Lors de notre deuxième jour à Ajaccio, nous avons marché depuis notre Airbnb jusqu’au début d’un chemin de randonné, caché au bout d’une petite route. Nous avons grimpé en haut dans la montagne, en suivant la douce courbe de la côte. Nous avons traversé des bosquets ombragés, nous avons sauté à travers des ruisseaux bouillonnants et nous avons déjeuné sous d’énormes eucalyptus — le tout avec une vue magnifique sur la Méditerranée et ses nuances infinies de bleu. Il y avait une partie du chemin qui semblait presque suspendue au-dessus des nuages; courbée le long de la montagne, il était bordée de tous côtés par de grandes fleurs blanches et de lavandes sauvages. Le soleil était si bas à ce moment que sa lumière dorée filtrait à travers les pétales. Je suis retournée en ville un peu plus tôt que le reste du groupe; j’ai quitté le chemin au coucher du soleil.

Le lendemain, nous sommes partis d’Ajaccio dans un tout-petit train de trois ou quatre voitures. Il secouait sauvagement et le moteur a fait des bruits gémissants mais, malgré les bruits, il y avait un silence qui accompagnait ses belles vues. Nous avons traversé des forêts, des rivières, des cascades et d’immenses vallées. Nous avons croisé des vaches et des chevaux au pâturage. La plupart des petites gares où nous nous sommes arrêtés n’étaient rien que des petits bâtiments entourés de nature et de pâturages; la nôtre n’était pas différente. Le soleil disait au revoir au horizon en nous, on disait au revoir au petit train; il faisait noir quand nous sommes finalement descendus du train à Ponte Novu. Notre hôte et sa fille nous attendaient avec leurs voitures pour nous conduire à notre logement — nous étions trop jeunes pour louer une voiture.

Durant le court trajet en voiture à travers le chemin de montagne boisé (le chemin que nous allions plus tard monter et descendre plusieurs fois), nous avons appris que notre hôte et son frère étaient les seuls résidents permanents du village. Notre hôte avait grandi dans le village quand il y avait tous les villageois, au moins 80, il nous a dit. Il n’y avait aucune route goudronnée menant au village jusqu’en 1968. Il nous a dit qu’il montait et descendait ce chemin sur son âne pour prendre le train menant à l’école à Bastia.

Un soir, il nous a chanté des chansons traditionnelles corses. Lui et son frère ne se parlent qu’en corse — c’est la langue avec laquelle ils ont grandi. Une autre nuit, nous avons assisté à la soirée karaoké du village. Il y avait plein de gens qui chantaient des chansons françaises et corses — nous pensons que la plupart des résidants des villages aux alentours étaient présents. Tout le monde se connaissait.

On faisait de la randonnée, on préparait des dîners ensemble, on achetait de la nourriture au marchand ambulant, on caressait des ânes et des chiens, on cueillait des fleurs de mimosa, on chantait des chansons ensemble au soleil avec la guitare que notre hôte nous a prêtée. Il y avait un silence absolu — pas de voitures, seulement des chants d’oiseaux. 

Un jour, je me dirigeai seule vers l’ancien lavabo, recouvert de mousse et rempli d’eau fraîche de la source. J’ai entendu une source d’eau plus grande et j’ai grimpé la montagne jusqu’à un groupe de petites cascades, les chutes d’un ruisseau clair. J’ai marché le long de la route vers un village voisin. La porte du clocher de l’église était ouverte; j’ai grimpé deux échelles avec l’intention de voir la vue d’en haut, mais j’ai vite eu trop peur de trébucher sur ma jupe longue.

Après un retour en train à Ajaccio et un perfide trajet de trois heures en bus, nous étions finalement arrivés à la pointe sud de l’île: Bonifacio. J’y étais déjà venue une fois comme une très jeune enfant — quelques souvenirs brumeux ont resurgis lorsque notre arrivée dans le port au crépuscule. La ville fortifiée se dressa au-dessus du port, éclairé par des couleurs changeantes. Notre hôte nous a conduit jusqu’en haut; nous nous sommes faufilés dans des rues miniatures allant même dans des sens interdits, car de nombreuses rues étaient en construction pour préparer la ville pour les touristes d’été. Après quatre volées d’escaliers trimballant nos bagages, nous avons atteint notre appartement avec vue sur la vieille ville et la mer au-delà. 

Nous avons passé quelques jours merveilleux à Bonifacio, à marcher le long de l’océan (Maggie s’est même baignée), à profiter du soleil et à explorer la vieille ville et son ancienne base militaire, ses phares et son cimetière marin. Bonifacio, vacillant au bord des falaises blanches et entourée de montagnes verdoyantes, de criques secrètes et de buissons fleuris, est l’un des endroits les plus incroyables que j’aie jamais visités. Nous étions très tristes de partir.

Notre voyage en Corse s’est terminé dans le chaos. Notre courant a été coupé, le lavabo était bouché, nous lavions la vaisselle dans le lavabo de la salle de bain avec une lampe de poche et regardions The Hunger Games illégalement sur un ordinateur connecté au hotspot du portable de quelqu’un. Nous nous sommes réveillés à six heures du matin le lendemain pour prendre le bus à sept heures, Tracy s’est perdue, j’ai vomi dans le bus pour Ajaccio et nous avons failli rater le bus pour l’aéroport.

Mais ce n’était que le début du chaos qui nous attendait à Paris.

Écrit par Sienna Ropert — VWPP Spring 2020

Une journée à Rouen

Écrit par Andrew Luo

Hélas, la batterie de mon portable est morte en route pour Rouen donc je n’ai pas pu prendre de photos. Heureusement, j’ai apporté un guide de voyage de Lonely Planet pour ne pas me perdre. Comme ma famille d’accueil habite juste à côté de la gare Saint-Lazare, il est assez facile pour moi de faire une excursion d’une journée à Rouen. Ce jour-là, le temps à Rouen était super ! J’en ai profité pour visiter la cathédrale Notre-Dame de Rouen. J’ai découvert cette cathédrale en cours d’histoire de l’art à Vassar et c’était un réel plaisir de la voir en personne. Je suis aussi allé voir le Gros-Horloge. C’est vraiment une création magnifique !

Écrit par Andrew Luo — VWPP Spring 2020

Le Luxembourg par Grace Amell

Écrit par Grace Amell

J’ai passé une journée au Luxembourg et la chose la plus intéressante pour moi était l’équilibre entre les trois langues officielles du paysle français, l’allemand et le luxembourgeois. Il semblait que la plupart des gens parlaient français et anglais, mais je n’ai entendu personne parler luxembourgeois. Je suis entrée dans une magnifique cathédrale pendant une messe et le prêtre alternait entre le français et l’allemand pour chaque prière.

La ville est vraiment petite – il ne faut qu’une vingtaine de minutes pour marcher d’un bout à l’autre – et il n’y a pas beaucoup de tourisme là-bas, surtout en hiver. Le Luxembourg ressemblait plus à une petite ville qu’à une capitale !

Écrit par Grace Amell  — VWPP Spring 2020

Virée bruxelloise

Écrit par Nam Nguyen

Rien n’est plus agréable qu’une escapade le week-end, et quoi de mieux pour un étudiant à Paris qu’un petit séjour à Bruxelles, en Belgique ? Seneca —une autre étudiante du VWPP— et moi, on y est allés en car pour un week-end et heureusement pour nous, il faisait extrêmement beau dès le premier jour de notre voyage… Plusieurs personnes m’avaient dit qu’il n’y avait presque jamais de soleil à Bruxelles ! Cela n’a pas été le cas ce jour-là : on était tellement chanceux ! Voici quelques preuves photographiques, prises à la Grand-Place de Bruxelles : regardez à quel point le ciel était bleu, la façon dont le soleil caressait les façades des bâtiments, les multiples histoires qui se cachent derrière eux, etc. L’ambiance de la Grande Place, dans le soleil, c’était vraiment un spectacle magnifique dans lequel nous immerger.

Seneca et moi, on est devenus de très bons amis au fur et à mesure du programme et ce voyage qu’on a fait ensemble est vraiment un moment fondateur dans le développement de notre amitié. Voici quelques photos de nous ensemble à Bruxelles, en train de faire des bêtises… On a aussi mangé beaucoup de chocolat mais malheureusement, je n’en ai aucune photo… ni du chocolat, ni de nous !

L’un des moments les plus remarquables de notre séjour, c’était notre visite au Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique pour l’exposition « Dalí & Magritte: Deux icônes du surréalisme en dialogue ».  L’exposition a mis en lumière les liens esthétiques et philosophiques entre les deux figures du surréalisme dans l’art, ce qui a particulièrement intéressé Seneca qui avait étudié les peintures et les œuvres de Dalí et de Magritte à Vassar. Voici quelques photos de l’exposition que j’ai faites; elles sont bien bizarres.

Écrit par Nam Nguyen — VWPP Spring 2020

Un weekend à Bruxelles avec Seneca Straub

Écrit par Seneca Straub

Un weekend en février, Nam —un autre étudiant du VWPP— et moi sommes allés à Bruxelles. Nous avons pris Flixbus (bus) qui n’était pas cher, mais c’était un cauchemar sur la route du retour car nous sommes tombés en panne. Je recommande plutôt le train… En dehors de ça, notre séjour à Bruxelles était super ! Nous sommes descendus dans une auberge de jeunesse pas loin du centre-ville. Bruxelles n’est pas très grand est c’est facile d’explorer la ville à pied. Mon lieu préféré est la Grande Place, avec tous les bâtiments ornés d’or. J’ai aussi bien profité de la gastronomie belge. J’ai goûté la meilleure gaufre de ma vie ! La Belgique est également connue pour ses bières et ses chocolats et j’ai essayé les deux. Nam et moi, avons aussi beaucoup aimé les musées, dont les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique où on a vu une exposition temporaire sur Dalí et Magritte.

Écrit par Seneca Straub — VWPP Spring 2020