La recherche d’emploi en France

Trouver un emploi ou ne pas trouver un emploi ? Telle est la question. Pour trouver un emploi ici à Paris, il faut avoir de bons esprits, de la persévérance, et de la détermination. Mais c’est difficile pour diviser le temps nécessaire à étudier, sortir, et trouver un travail. Je vais raconter mon expérience personnelle avec cette situation.

Alors, pour mettre en scène, il y a plein des postes ici mais personne n’embauche. Vous pouvez être une caissière, une stagiaire, ou un babysitteur. Les possibilités sont très nombreuses. J’ai utilisé plusieurs sites pour trouver et postuler pour des postes. Par exemple, ProfilCulture, HelloWork, Welcome to the Jungle, Momji, Babylangues et même Craigslist. Pour la plupart, j’avais rédigé une lettre de motivation et un CV avant que j’ai postulé en ligne. Mais, pour d’autres postes, comme ceux de caissières ou de serveurs dans un restaurant, c’est normal de présenter un CV directement sur place. Cela m’a vraiment étonné et cela m’a donné des flashbacks à 1990s. Très old-fashion. La seule condition que j’avais était de ne pas faire du babysitting ou du tutorat. Moi, je n’aime pas les enfants et j’imagine que s’occuper des enfants de quelqu’un d’autre va être un cauchemar. Au final, j’ai abandonné cette contrainte, mais c’était trop tard. Ils ont besoin de 4-6 mois au minimum. De plus, certains postes demandent un extrait de casier judiciaire et je n’avais pas le temps de faire cette procédure.

Le programme offre aussi des stages, non payés, dans des disciplines différentes, mais je n’ai pas eu la chance d’en décrocher un. Ils changent chaque année mais il y a des postes dans des écoles, galeries et des petites entreprises.

Pour résumer, la recherche était un parcours avec des hauts et des bas. J’aimerais bien qu’il y ait des rendez-vous (obligatoire ou facultatif) où les personnes dans le VWPP apprennent les possibilités de travailler avant partir en France. Je crois que cela aiderait les gens à commencer la recherche bien en avance.

Par Tremaine Dawson, VWPP 2024

Faire du sport à Paris : l’expérience de Cecilia

Bonjour à tous ! Je vais vous parler de ma façon préférée de faire de l’exercice à Paris. J’aime faire de l’exercice de différentes manières et les cours d’entraînement sont un excellent moyen de rester actif. Les cours de cyclisme indoor sont mes préférés en raison des amitiés que l’on peut créer. Mon studio préféré s’appelle Dynamo, il y a beaucoup d’endroits à choisir dans tout Paris. Ces studios proposent plusieurs cours de cyclisme en salle où, pendant 40 minutes, vous vous entraînez au son de vos chansons préférées ou d’une liste de lecture spécifique pour vous donner de l’énergie pour votre séance d’entraînement.

Le studio que je fréquente dans le 6e arrondissement propose des cours à thèmes spécifiques, les années 2000 ou autres, selon l’instructeur et ils offrent des réductions pour les étudiants. Ils proposent également des forfaits permettant d’acheter plusieurs sessions de cours au lieu de les faire une à la fois. Les instructeurs mettent tout le monde à l’aise, surtout si c’est la première fois qu’ils participent à un cours, et poussent tout le monde à faire de son mieux. Les cours que j’ai suivis ont joué tous les types de chansons, en commençant généralement par une chanson rythmée et en augmentant la vitesse au fur et à mesure que l’instructeur commençait le cours. La salle est également laissée dans l’obscurité pour pouvoir se concentrer uniquement sur ce que vous faites sans penser aux autres. Au fur et à mesure, la musique s’accélère et le travail s’intensifie jusqu’à ce que tout ralentit et qu’il ne reste plus qu’à faire quelques étirements légers pour terminer l’exercice. Ces cours de cyclisme sont une excellente façon de rester actif tout en restant à Paris !

Par Cecilia Mejia, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Une coupe de cheveux en France

 

Évidemment, il y a plusieurs expériences que l’on peut avoir à Paris qui sont complètement différentes. Le Tour Eiffel, les cours de cuisine, les vacances etc., mais même à Paris, on a les responsabilités de la vie quotidienne. À Paris, je me suis fait couper les cheveux deux fois et à chaque fois c’était une expérience différente. Mon premier conseil est, si vous voulez une expérience plus facile que moi, prenez un rendez-vous. Je comprends que c’est un conseil évident, mais je suis une personne qui prend les choses comme elles viennent. Je suis allée un dimanche parce que c’était le jour le plus libre, et à Paris, quelques magasins et entreprises ont des heures différentes ou sont fermés complètement.


En vivant dans le 13ème arrondissement, connu comme “la petite Asie”, le salon de coiffure le plus proche était asiatique. J’y suis allée le matin, et après avoir attendu dix minutes, je me suis assise sur la chaise avec la cape noire. Comme pour une coiffure aux États-Unis, je ne savais pas si nous parlerions pendant la coupe entière. La coiffeuse a commencé à me toucher les cheveux, et elle parlait en chinois. Je suis américaine d’origine asiatique parce que j’ai été adoptée quand j’étais un bébé, donc je comprends pourquoi elle parlerait en chinois avec moi. Malheureusement, je lui ai dit que je parle français, anglais et que je travaille sur mon espagnol. Elle a fait une pause et elle a commencé à parler en français. Elle m’a demandé pourquoi je ne parle pas chinois et j’ai expliqué ma situation, mais j’espère apprendre le chinois et plus de langues. Nous avons parlé de la musique et la culture du 13ème arrondissement. Elle a habité à Paris pendant 25 années. Après la coupe, je l’ai remerciée et je suis sortie.


Il aurait pu être beaucoup plus simple d’aller chez un coiffeur plus proche du centre de Paris. Peut-être même un coiffeur qui pourrait parler anglais. Mais je suis allée à “Cin Cin coiffure” dans le 13ème, j’ai eu une expérience unique et plus enrichissante. Même s’il y avait deux barrières linguistiques, j’ai eu un lien avec les Parisiens grâce à cette course ordinaire.

Par Cece Hawley, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023