Dégustation Pane Vivo, le pain qui fait du bien !

Ce lundi 30 août, le VWPP a eu la chance d’accueillir Adriano Farano, journaliste-boulanger, pour une discussion et une dégustation autour du pain. Il est l’auteur des livres : Je ne mangerai pas de ce pain-là & Le pain rassis, dix façons de le préparer.

Adriano est venu présenter ses recherches à nos étudiant·es et leurs à exposer la situation de l’industrie du pain : blés issus de variétés modernes (blés japonais nains qui requièrent engrais, herbicides et pesticides, levure…)

” 99 % du pain nous rend malades.

Issu de transformations génétiques ayant permis de quintupler les rendements, le blé moderne est indigeste. Même les pains bio les plus chers présentent 5 à 10% de résidus de gluten au bout de la digestion. D’après les études du Dr. Perlmutter, ce status quo serait à l’origine non seulement des intolérances mais également de l’explosion de cas d’Alzheimer. De surcroît, le pain conventionnel affiche un indice glycémique(I.G.) supérieur au Coca-Cola !”

Cette intervention nous a permis de mesurer l’importance des enjeux qui se cachent derrière le pain et la “traditionnelle baguette”, emblème de la gastronomie française.

Une prise de conscience qui ne mange pas de pain, consommer est bien un acte politique !

À Dijon il n’y a pas que de la moutarde !

Samedi 16 novembre, échappée dijonnaise pour les étudiant·es du VWPP. Malgré le froid et un temps pluvieux, nous avons sillonné la ville pour découvrir toutes les richesses dont elle recèle. Du Palais des ducs de Bourgogne, au Musée des Beaux Arts, avec ses majestueux tombeaux des ducs, nous en avons pris plein les yeux! Nous n’avons pas été en reste côté gastronomie, avec une visite des halles centrales de Dijon et un déjeuner au restaurant les treize Lucioles.

Au menu ? Un poulet Gaston Gérard à la moutarde et au comté (plat traditionnel des cuisines dijonnaise et bourguignonne). Pour les végétarien·nes, un risotto au vin rouge et ses légumes d’automnes. Et une poire pochée au vin rouge et pain d’épices, en guise de dessert.

Cerise sur le gâteau avec deux dégustations. L’une de moutarde, chez Edmond Fallot – dernière grande moutarderie familiale de Bourgogne. Et l’autre de pain d’épice et de nonnettes, chez Mulot & PetitJean.

Le saviez-vous ? Les célèbres nonnettes Mulot & Petitjean sont fabriquées de manière traditionnelle à Dijon selon une recette authentique. Au Moyen-Âge, les nonnes confectionnaient ces gâteaux dans leur couvent.

VWPP Fall 2019

Printemps 2016 : début du semestre

Pour effacer la fatigue des semaines d’orientation qui suivent l’arrivée d’un nouveau groupe d’étudiants à Paris – ponctuées de réunions, de visites et de découvertes en tous genres -, le Vassar-Wesleyan Program in Paris a organisé une escapade dans la nature, loin du tumulte de la capitale, pour se ressourcer et nous permettre de faire plus ample connaissance.

Cette année, c’est en train que nous quittons Paris pour la Franche-Comté, où nous passons trois jours entre les montagnes du Jura et la jolie ville de Besançon.

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Une fois arrivés dans le Doubs, notre découverte de la région commence par l’une de ses spécialités : le fromage. C’est dans le petit village de Cléron, à quelques kilomètres de Besançon, que se situe le Hameau du Fromage, musée un peu désuet adossé à une très grande fromagerie dont nous apercevons les ateliers au cours de la visite. Notre visite s’achève sur une dégustation de fromages locaux – Edel de Cléron, Madeline des Prés, Morbier, et Comté – accompagnés d’un vin du Jura.

Nous reprenons la route vers Rochejean, petit village où nous logeons pour cette première nuit, non loin de la frontière suisse. A mesure que nous gagnons en altitude, le manteau neigeux s’épaissit et les températures baissent, et, juste avant la tombée de la nuit, nous apercevons le Mont d’Or, objectif de notre randonnée raquette du lendemain.

Tandis que certains préfèrent s’installer tranquillement à l’hôtel, un petit groupe s’aventure jusqu’à la ferme de la Batailleuse, installée à la sortie du village. Cette ferme biologique gérée collectivement élève chèvres, vaches et cochons, produit son propre fromage et d’autres produits locaux (œufs, yaourts, pain…). Quelques étudiant·es se risquent même à traire les chèvres !

Le diner du soir est enfin l’occasion de se retrouver autour d’une fondue, plat montagnard traditionnel où l’on enrobe de gros morceaux de pain de fromage fondu mélangé à du vin blanc, le tout accompagné de charcuterie régionale.

Le lendemain matin, c’est un sous un ciel incertain que nous quittons Rochejean pour rejoindre le pied du Mont d’Or, point de départ de notre randonnée raquette. Une fois équipés, nous commençons l’ascension dans la brume et la bonne humeur. Comme pour récompenser notre effort, le ciel se dégage peu à peu ; et lorsqu’après trois bonnes heures de marche nous atteignons le sommet, les paysages de la Suisse et les sommets alpins nous offrent leur fantastique panorama.

Mais bientôt il est temps de redescendre vers l’auberge d’altitude, pour se mettre à l’abri du froid, le temps d’un repas et de délicieuses tartes à la myrtille. Après le déjeuner, quelques kilomètres encore et nous voici revenus à notre point de départ. Le transfert en car vers Besançon s’effectue dans le silence ponctué de quelques ronflements…

Dimanche matin : notre dernier jour en Franche-Comté débute par une visite guidée du centre de Besançon, niché dans une boucle du Doubs et abrité par les fortifications de Vauban. Nous remontons la grande rue vers la Citadelle, en nous arrêtant en chemin pour visiter l’église Sainte Madeleine, le Palais Granvelle (qui abrite le musée du Temps) et la maison natale de Victor Hugo (même si celui-ci ne passa pas plus de quelques semaines dans la ville). Notre promenade s’achève au pied de la cathédrale Saint-Jean, devant la Porte Noire. Le groupe se disperse et chacun occupe son après-midi à sa façon, avec un passage presque obligé dans une fromagerie pour rapporter à Paris les spécialités locales, que certains ont même commencé à apprécier dans le train du retour vers la capitale !