Marrakech, Maroc par Elena Schultz

Cet Halloween, je suis descendue d’un avion sur le sol chaud de Marrakech pour la première fois. Oubliant le vol chaotique de Ryanair, j’étais suprêmement contente de sentir le soleil sur ma peau. Avec Séverine, Andrew et Shiv, nous avons pris un taxi de l’aéroport à notre Airbnb – c’était déjà la nuit, et après avoir laissé nos affaires dans notre appartement temporaire, nous sommes allés commander une pizza dans la rue dans un bâtiment qui a servi aussi de refuge pour les chats dans la rue.

La vue de notre Airbnb

Le lendemain, je me suis réveillée au son des chevaux dans la rue en dessous de moi. Il faisait nuit quand nous sommes arrivés, alors quand j’ai ouvert les fenêtres, j’ai été étonnée de voir un paysage des bâtiments oranges et des commerçants qui vendaient le petit-déjeuner dans la rue. Nous nous sommes embarqués dans un tour de Marrakech ce matin, et mes yeux étaient presque trop pleins – nous avons vu des magasins, des mosquées, et la tombe de la royauté. Notre guide a parlé en plusieurs langues lors de notre visite, mais quand il a parlé en français, il a ajouté plus sur l’histoire de la ville.

La tombe du roi dans la vieille ville de Marrakech

Plus tard, nous avons visité les Jardins Majorelle et le Musée Yves Saint-Laurent. Les jardins en particulier étaient l’une de mes parties préférées du voyage – ils étaient luxuriants avec des cactus et entourés de bâtiments bleus. Un autre point formidable de notre voyage a été de trouver un spa qui a fait une sorte d’exfoliation marocaine appelée un hammam – ils frottent votre corps de la tête aux pieds avec un savon noir et lorsque je sortie je me suis sentie comme un bébé à nouveau !

Les Jardins Majorelle

Enfin, on est parti pour une excursion de deux jours dans le désert, la partie du voyage pour laquelle j’étais à la fois le plus inquiète et le plus excitée. Nous avons pris un bus dans les montagnes de l’Atlas avec un groupe d’une douzaine d’autres personnes du monde entier, nous sommes montés à dos de chameau dans un camping et nous avons mangé du tajine et du couscous à la belle étoile. Les hommes du village berbère voisin ont joué de la musique autour du feu de camp et nous avons dansé jusqu’à ce que nous soyons trop fatigués pour bouger. Quand nous sommes partis, nous nous sommes arrêtés à un musée berbère (où Shiv a acheté un tapis ! ) et j’ai passé le reste du long trajet en bus en regardant par la fenêtre les maisons dispersées à travers les montagnes.

C’était un beau voyage sur lequel je réfléchis toujours, et je suis vraiment reconnaissante d’avoir visité Marrakech et les montagnes du Maroc. J’ai hâte d’y retourner !

Par Elena Schultz – Vassar’19

Saint-Germain-des-Près

Devant le porche de l’Église Saint-Germain-des-Près – Automne 2017

Monsieur Biberson – président du Fonds de dotation de l’Église Saint-Germain-des-Près – nous a gentiment accueillis et introduits au sein cette église qui se dresse au cœur du quartier de Saint Germain des Prés depuis 543. Au fil des siècles, l’humble abbaye des débuts est devenue un lieu mondialement connu et aimé.

En compagnie de notre merveilleuse guide conférencière Clémence, les étudiant·es ont été invités à lever les yeux vers la voûte constellée d’étoiles de la célèbre Église Saint-Germain-des-Près. 

Bienvenue en Touraine

Bords de Loire

Ce semestre, excursion dans le Val de Loire – direction la cité gourmande de Tours. Inscrite au cœur d’un paysage classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Tours est la ville du bien vivre, du bien manger et du bien déguster. Le VWPP avait à cœur de s’y rendre avec les étudiants.

Partis à la découverte des merveilles gastronomiques tourangelles, ce fut l’occasion d’assister à la première édition édition du festival – Tours et ses Francos Gourmandes Toute la ville était sur son 31. Guinguette, valorisation des produits du Val de Loire, salon du livre gastronomique, village gourmand, animations œnologiques…

Ce festival étant couplé aux Journée du Patrimoine, balades en bateau sur la Loire, visites du Château de Tours, de sa cathédrale, de son opéra, de son centre historique… furent également au programme des festivités du jour.

Vue depuis la guinguette – située au centre ville de Tours

Nîmes et Carcassonne par Andrew Ling

La semaine dernière, j’ai visité Nîmes et Carcassonne, deux villes historiques dans le sud de la France. Une ville importante de l’Empire Romain dans le premier siècle, Nîmes conserve encore une tour, un jardin, un temple et une arène. Ces bâtiments ont été construits basés sur les modèles idéaux à Rome, donc on peut voir un parallèle entre cette petite ville et la grande capitale de l’empire. Il est intéressant de voir une ville où les reliques anciennes et la transportation moderne coexistent, et il semble qu’une dichotomie entre le passé et le présent n’existe pas nécessairement dans cette petite ville. A côté de la ville, j’ai aussi visité le Pont du Gard, une des plus grandes architectures romaines du monde d’aujourd’hui. Créé dans le premier siècle pour démontrer la richesse de la ville, représenter une formidable entreprise politique de l’empire et approvisionner la ville en eau, le pont a été construit en plusieurs décennies et a symbolisé le longue durée processus que les humains essaient de conquérir et d’exploiter la nature, comme l’idée de Fernand Braudel sur le temps environnemental. Comment est-ce que les anciens humains comprenaient l’environnement et désignaient leur projet d’ingénierie? Le Pont du Gard, qui éprouve les changements dynamiques de la relation entre les humains et l’environnement dans environ 2000 ans, a une histoire environnementale qui est très intéressante. Un autre fait intéressant que j’ai découvert quand j’étais en visite, c’est que le pont a été détruit par les religieux et les moines bâtisseurs pendant le moyen âge. Il semble que l’histoire du pont ne concerne pas seulement l’environnement, mais aussi l’imagination politique des gens et leur reconstruction du passé. Il sera intéressant d’examiner la représentation du Pont du Gard et de comprendre les changements de l’idéologie politique.

Arènes de Nîmes – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Après Nîmes, j’ai visité Carcassonne, un château militaire médiéval. La ville est très intéressante à cause de l’histoire de la croisade et du Catharisme, et la restauration est incroyable grâce au grand projet de reconstruction pendant le XIXe siècle. Quand Carcassonne était la frontière de la France, la ville a servi une fonction militaire très importante, qui n’existait plus aujourd’hui. Il est ironique qu’un lieu de défense militaire soit devenu un lieu très touristique aujourd’hui. J’ai aussi visité les quatre châteaux de Lastours, un des groupes des châteaux du pays cathare, et je trouve que leur histoire est très magnifique. Cathars, un des groupes qui étaient catégorisés comme le païen, vivaient dans les montagnes afin d’échapper à la persécution religieuse et de développer leur religion. Cette histoire me suis rappelé l’œuvre de Braduel La Méditerranée et le Monde Méditerranéen à l’Epoque de Philippe II, et Braduel pense que la montagne est une barricade naturelle à l’expansion religieuse et politique. En regardant ces châteaux sur les hautes montagnes et réfléchissant à comment Braudel pensait sur l’histoire, j’ai été stupéfié par la puissance de la nature et sa relation compliquée avec les humains. Je reviendrai peut-être à l’avenir, pour réexaminer cette imagination historique et visiter les autres châteaux du pays cathare.

Ville de Carcassonne – mars 2017

Remparts de la ville de Carcassonne – mars 2017

Pays cathare & Châteaux de Lastours – mars 2017

Andrew Ling – VWPP Printemps 2017 – Wesleyan’18

Escapade en Normandie

Fraîchement arrivés par le train de 10h à Rouen, direction les rues piétonnes du cœur historique de la cité normande avec sa magnifique Cathédrale. Puis, après avoir arpenté la cité normande, nous nous sommes restaurés dans une crêperie familiale et conviviale. Ensuite temps libre pour flâner à son rythme sur les quais de Seine et dans les rues ornées de maisons à colombages – si typiquement normandes. Corneille, Jeanne d’Arc n’ont dorénavant plus de secrets pour nos étudiants.

Rachel et Daniel

Voyages en pays francophones par Aida Julien

PARTIE 1 : La Suisse

Pour mon premier voyage en dehors de Paris, j’ai décidé de voyager dans la partie francophone de la Suisse (ce qui est appelé la Suisse Romande ou la Romandie). Un vendredi en Octobre j’ai pris le TGV Lyria de la Gare de Lyon pour un voyage agréable à Lausanne. Lausanne est une très belle ville à côté de la ville de Genève, au bord du lac Léman, et en face de la ville française Evian-les-bains. Elle est la cinquième plus grande ville de la Suisse et elle est bien connue comme la capitale des Jeux d’Olympiques, étant le site du siège international olympique.

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Dès mon arrivé à Lausanne, j’ai été accueillie par ma famille suisse qui habite dans une petite ville (ou municipalité) juste à côté de Lausanne qui s’appelle Savigny. Tandis que Lausanne est considérée comme une grande ville dans le contexte de la Suisse, Savigny est plutôt comme la campagne. En fait, la maison dans laquelle je suis resté pendant mon séjour était proche d’un certain nombre de fermes. En gros, c’était une expérience totalement différente de celle de Paris !

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Le jour suivant mon arrivé, je suis partie de Savigny avec ma famille pour aller visiter une municipalité qui s’appelle Morat. J’ai découvert plus tard que Morat est la ville d’origine de ma famille suisse. Morat se trouve dans le canton de Fribourg qui est situé essentiellement à la frontière suisse des langues allemand et français. La plupart de la population à Morat parle allemand mais un grand pourcentage de la population parle également le français. On a fait une petite promenade dans le centre de la ville afin de mieux apprécier l’architecture charmante de la ville. On est passés par la porte de Berne, la mairie, la château Löwenburg et on a fini la promenade en montant sur le mur de la ville pour avoir une belle vue de toute la ville et le lac Morat.

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Le Lendemain, j’ai eu l’opportunité de faire une randonnée dans les magnifiques montagnes suisses. Après une heure en voiture, on est arrivés au sommet d’une montagne (je ne me souviens pas du nom) ou on a fait une randonnée agréable dans l’air frais qu’on peut que trouver dans les montagnes suisses. Au milieu de l’excursion, on s’est arrêté à un chalet typiquement suisse pour qu’on puisse se reposer et boire un verre.

L’un des aspects les plus marquants de mes aventures en Suisse était la cuisine. Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de manger le plat le plus connu de la Suisse – la fondue au fromage. Cependant, j’ai pu apprécier plusieurs autres spécialités suisses délicieuses y compris le fromage et le chocolat.

PARTIE 2 : La Belgique

Afin de mieux profiter de mon semestre à l’étranger, j’ai organisé un autre voyage (suivant mes aventures suisses) pour explorer un deuxième pays francophone – la Belgique. Avec Le Club International des Jeunes à Paris, j’ai eu l’opportunité de passer un weekend à Bruges et dans la capitale de la Belgique, Bruxelles. Pour la première fois depuis que je suis à Paris, je me suis levée avant l’aube à 6 heures du matin pour prendre un bus avec environ soixante autres étudiants internationaux et des étudiants français. Le voyage a duré un peu plus d’une heure et on est arrivé en premier à Bruges.

Bruges est une ville qui se trouve dans la région flamande dans le nord-ouest de la Belgique. On a commencé notre séjour de Bruges avec une visite guidée de la ville pendant laquelle on a vu plusieurs monuments de Bruges, les plus importants comme la Tour du Beffroi (Belfort) et la magnifique Grand Place, l’un des meilleurs exemples du style charmant de l’architecture Belge. Pour la plupart de la visite, on a marché au bord des canaux qui encerclent et traversent la ville.

Suivant la visite guidée, j’ai apprécié un déjeuner qui a consisté des frites fameuses de la Belgique que j’ai mangées avec une sauce spéciale de la région flamande. La Belgique et plus spécifiquement Bruges est également bien connue pour son chocolat. Donc, on a fini notre séjour à Bruges avec une visite du musée du chocolat, Chocostory, où nous avons appris l’histoire du chocolat et comment le chocolat est fabriqué (et heureusement, on a aussi eu l’occasion de gouter le chocolat !).

A la fin de la journée, nous avons repris le bus pour aller à Bruxelles où nous avons passé la nuit dans une auberge de jeunesse au centre-ville. Le lendemain, on a commencé la journée avec une visite du Musée de la Bande Dessinée où on a vu les créations d’une variété d’artistes, y compris celles de l’artiste Belge, Hergé (le créateur de TinTin). Ensuite, on est allé manger des gaufres Belges délicieuses et explorer plus loin la ville. Avec seulement un plan de la ville, on a fait notre propre promenade à pied pour voir les monuments emblématiques et les différents quartiers de la ville. Mon aspect préféré de Bruxelles était certainement l’architecture unique et belle qu’on peut voir à travers la ville, mais surtout sur La Grande Place qui se trouve au centre-ville.

Aida Julien – VWPP Automne 2016 – Wesleyan’18

Un grand week-end à Lyon

Texte et photographies : Carolyn Dundes

J’adore être à Paris – mais je sais que ce n’est qu’une ville dans un grand pays, alors j’ai choisi de passer un week-end en explorant Lyon (à peu près 470 km de Paris). Avec ma carte jeune SNCF, j’ai trouvé un tarif très agréable pour prendre le TGV aller-retour.

Lyon est une très vielle ville connue pour son histoire riche et son architecture unique. Elle se situe au confluent de deux rivières : le Rhône et la Saône. J’ai commencé ma visite avec le théâtre antique gallo-romain – qui est encore utilisé aujourd’hui pour les spectacles ! J’ai aussi visité un musée des objets trouvés dans les ruines.

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Plus tard, j’ai marché beaucoup dans les petites rues du Vieux Lyon, le quartier de la Renaissance. Les magasins sont plutôt touristiques maintenant, mais l’architecture n’a pas beaucoup changé en général. Il y a beaucoup de cours où on peut entrer librement.

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Un autre quartier, la Croix-Rousse, a beaucoup de ruelles à explorer ! En suivant une promenade à pied que j’ai trouvée sur internet, j’ai découvert beaucoup de coins insolites et cachés.

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J’ai profité de la gastronomie de Lyon aussi ! J’ai gouté un pain spécial, la brioche pralinée, mais aussi des restaurants formidables. Pour mon premier dîner, j’ai fait une réservation dans un bistro gastronomique. Le jour prochain, j’ai mangé dans un bouchon (un bistro lyonnais) où j’ai essayé la quenelle de brochet, un plat de poisson très lyonnais. Ce restaurant est très particulier parce qu’il n’y a pas de menu fixe – le propriétaire va de table à table en racontant le menu du jour !

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Entre manger et marcher, j’ai visité quelques musées aussi, notamment le musée des Beaux-Arts de Lyon et le Centre d’Histoire de la Résistance et la Déportation. Les musées qui parlent de la Shoah sont toujours difficiles à visiter, mais j’ai trouvé que ce musée est vraiment bien fait. Si vous y allez, il faut regarder les vidéos du procès de Klaus Barbie, un officier SS nommé « le boucher de Lyon ». Les procédures judiciaires se sont déroulés à Lyon en 1987 pour ses crimes contre l’humanité.

A la fin du week-end, j’étais très heureuse d’avoir appris beaucoup de cette ville magnifique !

Écrit par Carolyn Dundes 

Découverte des châteaux de la Loire

Gare d’Austerlitz, 7h du matin : des visages encore ensommeillés se rassemblent devant les voies de départ des trains qui relient Paris à la petite gare de Blois. Pour la dernière excursion du semestre, le VWPP emmène ses étudiant·es à la découverte des châteaux et des vignobles de la vallée de la Loire !

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Après une heure et demie de trajet dans un train à l’ancienne, qui possède encore couloir et compartiments – le chef de cabine est passé de porte en porte, poussant son chariot surmonté de café et de thé – nous arrivons dans la gare de Blois et sortons sur le parvis dans un froid glacial. C’est donc d’un pas pressé que nous parcourons les quelques centaines de mètres qui nous séparent du château royal, dans l’espoir de nous mettre à l’abri de son enceinte massive.

Pénétrer dans la cour du château de Blois donne à chacun l’occasion de faire le point sur ses connaissances en architecture. En effet, il ne subsiste aujourd’hui qu’une seule salle du château médiéval originel : les souverains de France successifs ont laissé leur empreinte en transformant les bâtiments existants, et c’est ainsi quatre styles différents qui se côtoient dans la cour du château. Bâtie au XVème siècle, en brique et en pierre, l’aile Louis XII est marquée par le style gothique flamboyant tandis que l’aile François Ier, toute en pierre, est typique du style renaissance.  Au fond de la cour, l‘aile construite par Gaston d’Orléans annonce l’architecture classique de Versailles.

L’intérieur du château regorge d’anecdotes sur les rois et reines qui s’y sont succédé. On dit notamment que c’est à Blois, dans la chambre du roi Henri III, que fut assassiné le duc de Guise, connu pour son terrible rôle durant les massacres de la Saint Barthélémy.

Afficher l'image d'origineLe Duc de Guise

Nous quittons la ville de Blois pour nous enfoncer dans la campagne environnante, direction le hameau des Huards, où se trouve le domaine viticole des Huards, notre prochaine étape. Les vignerons y pratiquent la biodynamie, une méthode d’agriculture biologique qui met en valeur les éléments naturels pour favoriser l’épanouissement de la vigne, notamment par l’utilisation de traitements préventifs. Nous goûtons 6 vins aux goûts très contrastés (3 blancs, un rosé, deux rouges). Au fil de la dégustation, nous revenons sur les différentes étapes de la fabrication du vin et les notions de cépage, d’appellation et de terroir. Puis, le soleil perçant à travers les nuages, nous prenons le temps de faire quelques pas dans les vignobles.

Nous terminons la journée par la visite du château de Chambord en son immense enceinte. C’est François Ier qui lança sa construction sur un terrain marécageux hostile. Le donjon central est une véritable prouesse architecturale, notamment son escalier central à double révolution, que l’on peut gravir à plusieurs sans jamais se croiser !

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Château de Chambord

Voici quelques photos de notre belle journée loin de Paris :

Excursion à Chartres

Merci à Carolyn Dundes pour ses belles photos !

Une petite heure de train suffit pour rallier Chartres, commune de taille moyenne située à 90 kilomètres de Paris, et, avant même notre entrée en gare, nous apercevons la flèche de sa majestueuse cathédrale qui s’élance haut dans le ciel. C’est ce très bel édifice gothique qui attire à Chartres les visiteurs du monde entier, qui viennent lire sur ses vitraux les scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.

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La Halle du marché de Chartres

Une fois entrés dans la ville haute, qui a conservé un caractère médiéval très homogène, nous nous dirigeons vers la place Billard, où se tient, sous une halle de style Baltard, un marché de produits frais et locaux. Difficile de résister à ces appétissants fromages et à ces fruits dodus…

La vue de ces étals bien fournis nous a ouvert l’appétit, et c’est au restaurant Esprit Gourmand que nous faisons escale pour le déjeuner. Nombre d’entre nous optent pour la souris d’agneau, spécialité de la maison, un morceau très tendre cuit au four pendant près de 8 heures.

Lorsque nous ressortons dans les rues pavées de Chartres, le ciel s’est assombri et la pluie tombe à verse. Les quelques centaines de mètres qui nous séparent de la cathédrale sont avalés au pas de course, et une fois à l’abri des voûtes, nous retrouvons notre guide, Malcolm Miller, fin connaisseur de la cathédrale et de ses vitraux, qu’il fait visiter depuis 1958 ! Pendant près d’une heure et demie, en suivant les indications de Malcolm Miller, nous déchiffrons quelques uns des 172 vitraux de la cathédrale, découvrons que la cathédrale fut utilisée comme temple laïc à l’époque de la révolution française… mais l’édifice est si vaste qu’il faudra plus d’une visite pour percer ses secrets.

Les bourrasques de vent et de pluie nous raccompagnent jusqu’à la gare. Autour d’un goûter pain/fromage improvisé dans le wagon du retour, on se promet de revenir découvrir les jardins et les ruelles médiévales au printemps, lorsque le soleil sera de la partie !