Faire du sport à Paris : l’expérience de Cecilia

Bonjour à tous ! Je vais vous parler de ma façon préférée de faire de l’exercice à Paris. J’aime faire de l’exercice de différentes manières et les cours d’entraînement sont un excellent moyen de rester actif. Les cours de cyclisme indoor sont mes préférés en raison des amitiés que l’on peut créer. Mon studio préféré s’appelle Dynamo, il y a beaucoup d’endroits à choisir dans tout Paris. Ces studios proposent plusieurs cours de cyclisme en salle où, pendant 40 minutes, vous vous entraînez au son de vos chansons préférées ou d’une liste de lecture spécifique pour vous donner de l’énergie pour votre séance d’entraînement.

Le studio que je fréquente dans le 6e arrondissement propose des cours à thèmes spécifiques, les années 2000 ou autres, selon l’instructeur et ils offrent des réductions pour les étudiants. Ils proposent également des forfaits permettant d’acheter plusieurs sessions de cours au lieu de les faire une à la fois. Les instructeurs mettent tout le monde à l’aise, surtout si c’est la première fois qu’ils participent à un cours, et poussent tout le monde à faire de son mieux. Les cours que j’ai suivis ont joué tous les types de chansons, en commençant généralement par une chanson rythmée et en augmentant la vitesse au fur et à mesure que l’instructeur commençait le cours. La salle est également laissée dans l’obscurité pour pouvoir se concentrer uniquement sur ce que vous faites sans penser aux autres. Au fur et à mesure, la musique s’accélère et le travail s’intensifie jusqu’à ce que tout ralentit et qu’il ne reste plus qu’à faire quelques étirements légers pour terminer l’exercice. Ces cours de cyclisme sont une excellente façon de rester actif tout en restant à Paris !

Par Cecilia Mejia, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Une conversation vers Marseille

Mon voyage à Marseille en vacances, je vais vous raconter. Du coup, je suis arrivée le soir. J’avais regardé le coucher du soleil sur l’avion de Madrid, quoi. Malgré l’heure tardive et comme j’étais si fatiguée, le vol n’était pas mal. Assez court et j’ai même réussi à m’endormir pendant un petit moment là. Pas mal du tout. Faire la queue de douane n’était pas aussi agréable. Mais enfin je suis sortie de l’aéroport vers 22h00 et j’ai trouvé un taxi pour aller vers Marseille centre.

Le taxi était conduit par un gentilhomme du nom de Eric et il était si sympa, Eric. Il avait plutôt l’âge de mes oncles, c’est-à-dire un peu plus âgé que mon père et ça se voyait. Ça se voyait avec ses cheveux tout blancs et ses sourcils épais. Au début, j’ai pas vraiment trop parlé car j’étais fracassée, quoi. Mais c’était vrai qu’on avait un vrai trajet devant nous jusqu’à Marseille, donc Eric et moi, on a commencé à bavarder.

Il m’a demandé d’où je venais, moi, j’ai répondu. Puis on a parlé des Etat-Unis, etc. Le small-talk au début comme d’habitude. Ça m’a surpris que j’aie pu identifier son accent du Sud tout de suite, le moment où il m’avait dit « je pain-se que maintenant, c’est le moment parfait pour aller dans les Calanques ». Pain-se. Comme s’il disait « pain » au milieu de « pense ». Awesome, ça.

Au fur et à mesure qu’on continuait à parler, Eric m’a raconté des histoires drôles de son métier de taxi. Il m’a donné des adresses de cafés sympas à découvrir le lendemain. Il m’a expliqué la différence entre l’accent marseillais et parisien. Il m’a dit que j’avais un accent plutôt canadien mais pas très américain — sauf que je pense qu’il mentait pour être poli ahaha.

Et lui, il était très poli, genre il a insisté pour ouvrir la porte avant que je puisse sortir. Il m’a même donné une petite réduction de prix à la fin. ‘Fin, j’ai payé 75 euros au lieu de 90. Encore vachement grave ça, je le sais. Mais le lendemain, ça allait super bien. Bref, Eric avait raison car les Calanques étaient hyper incroyables ; c’était quasiment spirituel d’y aller, quoi. Donc ça en valait la peine à la fin, je pain-se.

Par Sophie Leviss, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Une journée à Giverny

Pendant le week-end de Pâques, ma famille d’accueil m’a invitée à une excursion d’une journée à Giverny. C’était une belle journée et la petite ville pittoresque nous a accueillis. Avant les jardins, nous avons visité le Musée des impressionnismes Giverny, où nous avons vu l’exposition intitulée Les Enfants de l’impressionnisme. L’exposition présentait un contraste intéressant entre des peintures et des photographies modernes représentant l’innocence de l’enfance. Après le musée, nous avons marché jusqu’aux jardins de Claude Monet et nous nous sommes retrouvés entourés de fleurs colorées.

Les jardins donnent l’impression d’être dans un conte de fées et d’un côté des jardins se trouvait la maison de Monet. La maison souligne l’ambiance des jardins, avec sa façade rose gaie et ses volets vert vif. À l’intérieur de la maison, on trouve une imitation de l’atelier original de Monet et certaines pièces sont monochromes. Il y a une salle à manger jaune avec des tables et des chaises jaunes et une statue du chat de Monet. Il y a aussi une cuisine bleue, avec des rideaux vichy bleus et du carrelage bleu.

Enfin, nous avons visité l’étang avec le pont célèbre et les nymphéas. Tout ressemblait à ce que l’on peut voir dans ses peintures et le ciel était si clair que l’on pouvait voir un reflet parfait de la scène dans l’eau. Sur le chemin du retour à Paris, nous nous sommes arrêtés à Poissy pour voir la Villa Savoye. Dans l’ensemble, j’ai trouvé que Giverny était un endroit magique avec beaucoup de choses à découvrir.

Par Emma Kendall, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Un séjour à Bruxelles

Les 12 et 13 avril 2023, j’ai visité Bruxelles en Belgique par moi-même et j’ai vu de curieuses statues, mangé les collations traditionnelles et visité quatre musées ! Ce furent des journées très chargées, et j’ai créé un classement définitif de tout ce que j’ai fait à Bruxelles.

1. Mini-Europe
À Bruxelles, il y a un endroit mignon et éducatif appelé Mini-Europe, une attraction avec des répliques de bâtiments de tous les pays de l’Union Européenne. Il y a aussi des bâtiments du Royaume-Uni, avec un panneau amusant qui dit “douanes” le séparant du reste des pays. C’était mon attraction préférée car j’ai adoré les petits châteaux et églises avec beaucoup de détails (ils ressemblent exactement aux vrais bâtiments !) et les panneaux informatifs avec une description de chaque pays. Si vous visitez Bruxelles, vous devez visiter Mini-Europe.

2. Train World
Train World est un musée qui se concentre sur l’histoire des trains, en commençant par les machines à vapeur et en terminant par les trains à grande vitesse comme l’Eurostar. J’ai aimé ce musée parce que j’adore les trains et vous pouvez marcher à l’intérieur des trains pour voir à quoi ils ressemblaient à l’époque et vous asseoir sur les sièges. C’est un musée assez grand et éducatif et je vous conseille de le visiter aussi.

3. Le Musée KBR
Ce musée est un peu méconnu, mais il possède une impressionnante collection de manuscrits enluminés. Parce que les manuscrits sont si fragiles et doivent être soigneusement protégés, les présentoirs sont changés tous les 6 mois, ce qui rend l’expérience encore plus unique. Les panneaux d’information numériques changent selon si vous voulez beaucoup de détails ou simplement des faits de base. L’expérience est très personnalisée et je la recommande vivement.

4. L’Hôtel
Pour profiter de toute la journée du 13 avril, j’ai passé la nuit du 12 dans un hôtel, le Van Belle Hotel. C’était un petit hôtel charmant, proche de la gare de Bruxelles Midi, des trams et des bus, et ma chambre était propre, grande et agréable. J’y ai pris le petit déjeuner, simple mais bon.

5. La Nourriture (Les Frites et la Gaufre)
À Bruxelles, j’ai mangé des frites et une gaufre. Les frites étaient très bonnes et la gaufre était un peu trop sucrée pour moi, mais bonne quand même. Je vous conseille de manger des frites et une gaufre si vous visitez Bruxelles.

6. Le Palais de Coudenberg
Le Palais du Coudenberg est un ancien palais, aujourd’hui un musée, mais vous pouvez voir certaines parties du bâtiment d’origine sous terre. Il n’y a pas grand chose à voir, mais beaucoup de panneaux informatifs. J’ai trouvé cela un peu ennuyeux en comparaison avec les châteaux sympas qu’il y a à voir en France qui sont très bien restaurés et entretenus.

7. Het Zienneke
Het Zienneke est une statue d’un chien qui fait pipi sur une bouche d’incendie. Ce n’est pas vraiment la peine de visiter.

Conseils pour visiter :
Pour voir plein de musées et utiliser les transports en commun, j’ai acheté une Brussels Card, ce qui m’a été très utile. Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié mon voyage à Bruxelles et je vous recommande d’y aller pour une excursion d’une journée car il est facile de s’y rendre depuis Paris et de ne pas manquer cette expérience !

Par Caleb Henning, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

 

Une coupe de cheveux en France

 

Évidemment, il y a plusieurs expériences que l’on peut avoir à Paris qui sont complètement différentes. Le Tour Eiffel, les cours de cuisine, les vacances etc., mais même à Paris, on a les responsabilités de la vie quotidienne. À Paris, je me suis fait couper les cheveux deux fois et à chaque fois c’était une expérience différente. Mon premier conseil est, si vous voulez une expérience plus facile que moi, prenez un rendez-vous. Je comprends que c’est un conseil évident, mais je suis une personne qui prend les choses comme elles viennent. Je suis allée un dimanche parce que c’était le jour le plus libre, et à Paris, quelques magasins et entreprises ont des heures différentes ou sont fermés complètement.


En vivant dans le 13ème arrondissement, connu comme “la petite Asie”, le salon de coiffure le plus proche était asiatique. J’y suis allée le matin, et après avoir attendu dix minutes, je me suis assise sur la chaise avec la cape noire. Comme pour une coiffure aux États-Unis, je ne savais pas si nous parlerions pendant la coupe entière. La coiffeuse a commencé à me toucher les cheveux, et elle parlait en chinois. Je suis américaine d’origine asiatique parce que j’ai été adoptée quand j’étais un bébé, donc je comprends pourquoi elle parlerait en chinois avec moi. Malheureusement, je lui ai dit que je parle français, anglais et que je travaille sur mon espagnol. Elle a fait une pause et elle a commencé à parler en français. Elle m’a demandé pourquoi je ne parle pas chinois et j’ai expliqué ma situation, mais j’espère apprendre le chinois et plus de langues. Nous avons parlé de la musique et la culture du 13ème arrondissement. Elle a habité à Paris pendant 25 années. Après la coupe, je l’ai remerciée et je suis sortie.


Il aurait pu être beaucoup plus simple d’aller chez un coiffeur plus proche du centre de Paris. Peut-être même un coiffeur qui pourrait parler anglais. Mais je suis allée à “Cin Cin coiffure” dans le 13ème, j’ai eu une expérience unique et plus enrichissante. Même s’il y avait deux barrières linguistiques, j’ai eu un lien avec les Parisiens grâce à cette course ordinaire.

Par Cece Hawley, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Mes cafés préférés de Paris (jusqu’ici !)

Si vous me connaissez, vous savez certainement que j’adore trois choses : la littérature, le Fantôme de l’Opéra, et le café. Toutes ces choses sont liées à ma décision de venir à Paris, et, bien que je n’arrive pas à trouver le Fantôme, j’ai été très satisfaite avec mes expériences de café ici.
Pour moi, le café n’est pas seulement pour me réveiller. Il s’agit d’un moment de paix et de réflexion, une bonne raison de prendre une pause. Cette attitude est courante en France et en Europe en général, mais pas autant aux États-Unis, et j’avais donc très hâte de venir connaître le monde français du café. J’ai eu beaucoup de tasses agréables, mais voilà les trois cafés que j’ai trouvés exceptionnels à Paris, prenant en compte, bien sûr, le goût du café ainsi que l’ambiance !

  1. Black Sheep Coffee – 8ème arrondissement
    Il est dommage que je ne puisse pas mettre en premier un café plus parisien du genre classique – un joli petit endroit avec une terrasse pleine de monde – mais la qualité du café à Black Sheep est simplement trop bonne pour ne pas lui attribuer le mérite. L’ambiance du café est très bien pour bosser, avec beaucoup de lumière et une playlist décontractée, mais le café lui-même est la vedette de l’expérience. Riche, plein de saveurs, et avec un généreux rapport qualité-prix, il n’est pas à manquer.
  2. Café Kitsuné – Palais Royal
    J’avais entendu parler de Café Kitsuné bien avant mon arrivée à Paris, parce qu’il fait partie d’une chaîne internationale qui devient de plus en plus populaire ; il y a même un Café Kitsuné qui vient d’ouvrir à Singapour, où j’ai grandi ! J’ai été curieuse, parce qu’on sait bien qu’il est possible de devenir une chaîne internationale de café – je te regarde, Starbucks – sans faire du café vraiment bon. Il fallait que je sache s’il s’agissait simplement de “hype,” comme on dit en anglais. Heureusement, ce n’était pas le cas ! Oui, aller dans un café chi-chi au Palais Royal est très touristique, et le prix du latte reflète bien ce fait. Mais l’ambiance est extrêmement chouette, la taille du café n’est pas horrible pour le prix, et surtout, le café est assez savoureux et pas amer, chose que je ne supporte pas. Personnellement, j’ai pris mon café à emporter, et je l’ai bu au Jardin des Tuileries. S’il ne reste plus de place à l’intérieur du café, ce qui est souvent le cas, je recommande fortement que vous fassiez la même chose !
  3. Dépôt Légal – Palais Royal et Montparnasse
    Il s’avère que ce café se trouve aussi dans le quartier du Palais Royal – et apparemment il y a un endroit à Montparnasse aussi – mais je l’ai goûté à la Gare de Lyon en février en attendant mon train. Je ne m’attendais pas à grand-chose, étant donné qu’on était à la gare, mais le café a franchement été un des plus délicieux que j’ai bu dans ma vie. Dès la première gorgée, ma journée s’est égayée, et j’ai même pris le risque d’aller acheter un deuxième dix minutes avant le départ de mon train. Bon, ce n’était pas une excellente idée, mais je peux dire que ça valait le coup. Je n’ai pas encore eu l’opportunité d’aller au vrai café, qui est en fait un restaurant, mais si leurs plats sont aussi bons que leurs boissons, courez-y !

Finalement, il me reste quelques semaines en France. Il est toujours possible que je trouve le meilleur des cafés ! Pour le moment, toutefois, je vous conseille toutes et tous d’aller goûter ceux que j’ai nommés. Bon café !

Par Naya Jorgensen, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Les temps forts d’avril

Avril, mois du printemps, aurait dû nous apporter du beau temps… Mais le groupe, qui est maintenant bien français, est plus avisé que cela et connaît le proverbe qui nous incite, en avril, à ne pas nous « découvrir d’un fil » … ! Qu’il pleuve ou qu’il vente, cela ne nous a pas arrêté et nous avons fait balades, sorties et excursions ! Retour en images sur ces moments partagés :

Pour les soirées pluvieuses, quoi de mieux qu’aller au spectacle ? Nous avons vu plusieurs établissements phares de Paris, comme le cinéma du Grand Rex, à l’occasion d’une projection/rencontre avec la réalisatrice du film d’animation Persepolis, ou encore le théâtre du Palais-Royal où se jouait Edmond, une pièce qui a déjà remporté cinq Molières. Certaines soirées ont aussi été passées dans notre salle de classe, pour faire un peu de yoga ou se retrouver autour d’un verre pour échanger sur le thème « Comment revenir en France ? ».

Nous avons également voyagé dans la région d’Auxerre à la découverte de deux sites historiques passionnants : le chantier de Guédelon, où l’on érige un château avec les méthodes de construction du Moyen-Âge, et le château de Saint-Fargeau, lieu de l’exil de la Grande Mademoiselle au dix-septième siècle. Des visites enrichissantes, quoiqu’un peu boueuses !

Enfin, nous n’avons pas négligé de continuer à explorer Paris sous tous ses angles. Kevi, le guide du Paris Noir, a mené un second groupe à travers le quartier latin ; et plus tard, pour fêter la fin des cours, nous avons dîner tous ensemble à bord de la péniche Paris en Scène qui nous a emmené revoir Paris au coucher du soleil.

Il ne reste plus que deux semaines avant la fin de ce semestre : vous découvrirez bientôt au travers des mots de nos étudiant·e·s bien d’autres aspects de leurs vies parisiennes. A bientôt pour de prochaines lectures !

Le Louvre dans l’après-midi

Antoine-Denis Chaudet, L’Amour, 1817

C’était une belle journée gaie qui m’a inspiré à visiter le Louvre, et j’ai été accueilli par la lumière de mi-journée qui a donné vie aux statues de marbre. Les chérubins et les guerriers s’y trouvaient tous les deux, sous le plafond en verre. La Cour Puget, qui avait pour dessein d’imiter la lumière naturelle, occupe l’aile Richelieu du Louvre. Elle est notable pour la combination de l’architecture Renaissance et le plafond moderne, et cette conception essaie de capturer la lumière du jardin français. Les sculptures se situaient autrefois à l’extérieur, notamment dans les jardins de Versailles et des Tuileries, mais ces chefs-d’œuvre de la sculpture française se trouvent maintenant au Louvre.
Je me suis retrouvé au milieu des sculptures, et l’œuvre L’Amour d’Antoine-Denis Chaudet a particulièrement attiré mon œil. Peut-être que j’ai été intoxiqué par la lumière du soleil, mais cette sculpture du Cupidon semblait comme si elle pouvait s’envoler. Le dieu a retenu un papillon qui s’approche d’une rose, et sa peau est apparue réelle, molle et délicate sous la lumière. L’amour incarne une nature érotique qui était une ésthetique appreciée pendant le mouvement néoclassique. Regardant ses courbes douces, il est difficile d’argumenter contre son attrait érotique, et l’atmosphère séduisant de la Cour Puget en ajoute.

Napoléon III est à remercier pour la belle ambiance car il a commandé une rénovation du Louvre. Les architectes Louis Visconti et Hector Lefuel ont redessiné la façade de Puget en 1852, mais la cour n’était pas toujours si belle. Durant la fin du XXe siècle, l’espace fonctionnait comme les guichets de la Caisse centrale du Trésor Public. Heureusement, la Cour Puget a retrouvé son état en plein air en 1989 pendant les grandes rénovations d’I. M. Pei. Les sculptures sont certainement plus belles que le Trésor Public, et la beauté du Louvre dépasse une simple salle d’exposition.
L’étage supérieur du côté Richelieu abrite les chefs-d’œuvre de la peinture française et d’Europe du Nord, mais c’est tranquille, dépourvu des touristes typiques. Un des gardes dormait même. Le Salon de Paris était un événement à la mode, et beaucoup de tableaux du Salon retrouvent ici. David, Broc, Fragonard, tous les grands noms. Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’Académie des Beaux-Arts accueillait le Salon de Paris au Louvre. Et pour qu’un artiste pût se faire un nom, il a dû participer au Salon. Certainement, les membres de l’Académie avaient leurs favoris.
Jean-Auguste-Dominique Ingres était un de ces favoris qui illustre le style académique. Pour continuer sur le thème de l’art érotique, son tableau Le Bain turc (1862) est exposé près des autres tableaux académiques. Une toile de ses dernières années d’activité, Ingres retourne aux figures emblématiques de son œuvre. La figure centrale est presque identique à La Baigneuse Valpinçon (1808) du même artiste, et l’orientalisme influence l’esthétique du tableau. Le Bain turc est une toile circulaire qui représente un harem dans un bain. Le tableau se compose entièrement de femmes nues. La peinture est excessive et un peu perverse à mon avis, mais elle communique quelques motifs à la mode de l’époque, particulièrement l’intérêt de l’Europe pour l’Asie. Hormis l’art érotique et la lumière, j’ai aussi vu le palais du Louvre, mais je suis un historien de l’art alors j’ai trouvé difficile de passer outre ces œuvres. Certes, le Louvre est un lieu rempli d’histoire, alors profitez pleinement de tout ce qu’il a à offrir !

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1862

Par Owen Smith, Vassar College, VWPP Printemps 2023

La Colline du Château, Nice, France

Des personnes du groupe VWPP et moi avons séjourné quatre jours à Nice, France lors de nos congés d’hiver et c’était une belle expérience ! Un endroit qui m’a étonné quand j’y étais est la Colline du Château. Sur le sommet de la colline, il y a une vue panoramique de tout Nice avec l’architecture belle et colorée. On peut voir le vieux Nice et ensuite le Nice moderne, juste à côté l’un de l’autre. Aussi, au loin, on peut voir les sommets enneigés des montagnes à Nice, et c’était une vue très étonnante, car d’un côté s’étendait la mer Méditerranée et de l’autre côté de la ville, il y avait les montagnes avec de la neige. Il y a aussi une cascade artificielle qui s’appelle Cascade Dijon, qui est très calme et relaxante. La vue de cette cascade était magnifique et le son était très agréable pour moi pendant notre traversée vers les escaliers de la colline. De plus, pendant notre traversée, nous avons vu les vestiges de la cathédrale médiévale dédiée à Sainte Marie. (XI-XIIème siècles ; reconstruction à la fin du Moyen Âge). J’ai mis des photos de ces vestiges ci-dessous, mais le panneau en face des vestiges disait que “Les bases des piliers séparant la nef des bas-côtés, des absides semi circulaires, et de la clôture du chœur de la première église sont encore visibles.” Cela m’intéresse beaucoup car j’aime l’histoire et j’étudie beaucoup des livres qui viennent du Moyen Âge. Alors, c’était très cool de voir un bâtiment, ou au moins les vestiges d’un bâtiment qui était construit et formidable pendant cette période.

Par Zoe Bogan, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

 

Le Château et Parc de Bagatelle

J’ai visité le château de Bagatelle et les jardins environnants. Situé dans le XVIe arrondissement, près de la Porte Dauphine, il est entouré de vastes sentiers naturels. Il a été construit en 1777 par le Comte d’Artois, frère de Louis XVI, pour être un château de chasse. Le château néoclassique est assez petit par rapport à la plupart des autres châteaux de la région parisienne que j’ai visitée. Cependant, la partie la plus impressionnante du complexe n’est pas le château lui-même, mais les jardins, où il y a chaque année un concours national de roses. Le parc est vaste, avec des animaux sauvages, notamment des paons et des chats, qui sont libres. Il y a des chemins que l’on peut parcourir à travers tout le parc, un point de vue panoramique, et quelques belvédères. Les jardins sont plus naturels dans certaines parties et plus manucurées dans d’autres, créant un joli contraste.
Je suis entrée dans les jardins par le château, qui malheureusement n’était pas ouvert à l’intérieur. Pour accéder au château, on se promène d’abord dans un cercle de statues représentant des personnages importants de l’histoire de France. Ensuite, on est flanqué de chaque côté par des plates-formes enlevées d’herbe bien entretenue. Le château est de couleur crème avec des volets bleu clair et une porte verte. Les détails de la façade sont dorés, ajoutant une touche supplémentaire de richesse. En haut de la façade, le bâtiment se lit « Parva Sed Apta », signifiant « Petit, mais adapté à moi », parfaitement adapté au château. Derrière le château se trouve un jardin rectangulaire avec des fleurs autour du périmètre et un petit étang au centre.


Après cela, on se déambule dans les vastes sentiers qui traversent tout le parc. Cela commence par une petite grotte et un étang, où de j’ai vu le premier des nombreux paons du parc. Des bancs bordent les chemins, alors je me suis assise au soleil et j’ai observé les fleurs sauvages et les vastes espaces verts. C’est alors que j’ai remarqué les chats qui se promenaient, dont certains étaient assez amicaux pour venir s’asseoir à côté de moi. Les jardins à la française sont un peu plus éloignés du château, près de la maison du chef jardinier. De plus, il y a un ancien bâtiment qui faisait autrefois partie du château et qui sert maintenant de serre. Le jardin formel comprend des roseraies, avec des arbres cylindriques et des jardinières manucurées.
Alors que je m’attendais au départ à ce que le château lui-même soit plus grand, je pense que sa petite taille le rend unique. (Je suis assez curieuse de voir si la Villa Windsor voisine est de taille similaire.) Les jardins ont fini par être beaucoup plus vastes et plus beaux que ce à quoi je m’attendais. La combinaison de plusieurs styles de jardin et la faune étonnante le rendent exceptionnel et agréable. Il n’y avait pas trop de monde et c’était un espace très relaxant, et je pense que j’y retournerai.

Par Grace Cutler, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023