Textes de l’atelier d’écriture créative (3/3)

L’élection de 2016, point de vue subjectif de l’adolescent

  • Par Teoman Soydan

Trump et Begum

Je marche dans la cuisine et mes parents sont en pleine discussion sur celui qui a gagné. Je me souviens d’avoir parlé de cela, il y a 2 ou 3 jours, avec mon amie. Cependant, on n’est pas simplement des ami.e.s mais des concurrent.e.s. Moi, en plus, je ne suis pas très très doué pour lui parler. Mais, je ne suis doué pour parler à personne, honnêtement.

Un jour, on déjeune ensemble comme on le fait tous les jours, dans le sous-sol du collège où on mettait les élèves qui apportent leur repas de leur maison. Je lui demande sa pierre préférée parce qu’il y a 1-2 semaines qu’elle m’en a parlé. “Teo, tu es nul en bavardage, tu sais ?” Elle me quitte. Mais je le sais quand même. Que je ne suis pas comme mon frère charismatique et brillant qui sait toujours quoi dire. J’aimerais lui ressembler. Non, je voudrais sortir avec une fille, comme lui. Je lui ai mentionné cette idée il y a un an mais il a rigolé.

Donc ce matin où je me suis mis sur ma chaise, prêt à manger mon omelette avec des noix qui allaient me donner de l’intelligence pour l’examen dans deux semaines mais qui font aussi gonfler les joues, je réfléchis aux moyens par lesquels je vais parler à mon amie. Je sais qu’elle va s’y intéresser parce qu’elle est obsédée par Keeping Up with the Kardashians. Donc quand je suis dans la salle de classe parmi les corps, les lumières brillant comme dans les asiles et les fenêtres si fermées que l’air ne pourrait jamais sortir ou entrer, j’y suis préparé.

Mais on n’a pas l’occasion de se parler jusqu’au déjeuner. Je mange mon sandwich graisseux, mes doigts si humides que l’huile entre et voyage dans mon corps, alors qu’elle mange ses lentilles tranquillement. J’ai peur d’elle : “T’as vu les nouvelles sur Trump ?”

“Oui, c’est terrible, mais pas un problème pour nous quand même.”

Le silence jusqu’à ce qu’on commence à parler des problèmes qu’on a résolus hier. Sa réponse ne prend que trois secondes. J’ai des choses à lui dire après avoir réalisé que celui que je cherche, ce n’est pas spécifiquement une fille comme mon frère, mais un garçon. Je veux qu’elle me pose des questions spécifiques sur ce que je ressens. Mais elle n’a aucune idée. Personne n’en a. J’y réfléchis alors qu’elle me révèle le dernier épisode de Keeping Up with the Kardashians mais je m’en fous. Donc, je finis mon sandwich huileux pour passer aux problèmes satisfaisants qui me donnent l’impression que je vaux quelque chose, la seule chose que je cherche dans la vie.

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A l’écoute du réel : écriture poétique en classe

  • Par Dash Merrill

Je ne peux pas voir sans mes lunettes

Mes lunettes ne peuvent pas exister sans moi

Alors, pourquoi changent-elles la pluie en larmes ?

Les nuages en fumée ?

Les fleuves en rapides ?

L’histoire de ma vie est écrite par les lunettes qui me trompent

Chaque matin je les porte

Dans l’espoir de les laisser tomber sur le trottoir

Et, moi-même, de tomber dans l’inconnu

 

Textes de l’atelier d’écriture créative (1/3)

Promenade parisienne, aux accents surréalistes.

  • Par Dash Merrill

Les bâtiments de Paris nagent et tournoient, tous ensemble, tous différents. Leur propres couleurs brillent pendant que la ville devient la rue, et la rue devient les façades, et les façades deviennent les fenêtres qui cachent les histoires des gens à l’intérieur. Les portes grandes et petites : la bouche, les fenêtres : les yeux, les briques : la peau. Ils se parlent, jours et nuits, discutant des histoires que personne ne connait. Ils ont vu les événements de la ville avant que toutes les personnes qui y vivent soient nées. Ils vont voir le monde après que le ciel rougit et les plantes reprennent encore la terre. 

Pendant ma promenade à travers le quartier, j’entends des petits morceaux de leurs conversations. Un vieux bâtiment fait la morale au bâtiment moderne. Les grandes fenêtres nombreuses aveuglent le plus âgé avec du soleil. Un petit bâtiment se cache à l’arrière de son mur, avec les yeux qui jettent un coup d’œil dans la rue. Des jumeaux se disputent côte à côte. J’arrive à mon bâtiment, une veille femme qui a trop fumé pendant sa vie, mais qui ne regrette rien. Elle ouvre sa bouche qui est la porte et j’entre, descendant la gorge. 

Regardant à travers ses yeux, je vois les lampes de rue allumées. Dès ce moment, les sommets se transforment en méduses. Les bâtiments rient, c’est leur partie favorite de la nuit. Les méduses dansent et ondulent, éclairant le graffiti délavé dans les murs des bâtiments rebelles. Je vois des déchets sur le terrain, fondant lentement dans la terre. Les méduses rebondissent sur l’équipement de construction, les machines avec autant de bras qu’une araignée. Une des méduses renverse un sac de saletés que quelqu’un a laissé au milieu de la rue. 

Dans ma chambre, je regarde mon lit. Je me vois moi-même, endormi, les yeux fermés, respirant doucement. Qu’est-ce qui se passe dans ma tête ? je me demande. 

  • Par Teoman Soydan

D’Enfer-Rochereau

Il attend déjà sur le quai une fois que j’y arrive. Je le remarque immédiatement, son air bizarre et différent, il s’y balade comme s’il n’a nulle part où aller. Je passe derrière lui pour aller loin mais je le vois me suivre jusqu’à ce que nous soyons dedans. J’ai l’impression qu’il me regarde. Je ne le regarde pas mais je sens ses yeux sur moi. Mes yeux échappant aux siens commencent à compter les arrêts : 1, 2, 3, 4 … Il regarde ce que je regarde. J’essaie de regarder son visage sans attirer son attention mais il arrive à découvrir mes yeux avec les siens. Il les explore avec un sourire mais sans aucune expression dans ses yeux. Dans les courtes secondes où je le regarde, j’aperçois qu’il a de grands yeux pour la taille de son crâne et qu’il me connaît, mais qu’il n’a pas d’âme. Je descends avant d’arriver à mon arrêt.

Je m’assois sur un siège, ressentant l’air lourd dans mes poumons, des lampes clignotantes et chantantes comme dans une morgue. Mon corps digère mollement les lentilles du déjeuner. Je regarde les gens aller et venir, un voyeur banni, comme si quelqu’un allait m’arrêter. Je n’appartiens pas à ici mais personne n’y appartient parce qu’on ne reste pas dans les stations de métro. On ne les utilise que pour aller et venir.

Quand je lève mon regard, je vois des squelettes habillés, leurs crânes dans les écrans. Un casque couvre les oreilles de chacun. La ligne est interrompue entre Raspail et Glacière, mes deux mondes, avec moi au milieu. Mais personne ne bouge.

Donc il réapparaît mais, cette fois, il devine que je viendrai avec lui. Il me regarde avec le même sourire sans aucune expression dans ses yeux. Donc je me lève et je le suis dans les tunnels. On marche dans le noir jusqu’à la fin du passage.

Je me pousse sur le quai quand on quitte le tunnel mais je ne vois personne quand je regarde derrière moi. Donc je prends mon casque, le mettant sur les oreilles, je marche vers l’appartement ; comme si rien ne s’était passé, comme si rien ne se passe.

Les leçons tirées du trajet

Tout le monde te dit que pendant un semestre à l’étranger, tu apprends plein de choses sur toi-même. Un séjour sert à ouvrir des portes inconnues. Ça sert à te pousser vers une véritable aventure, et peut-être même vers une vérité inexploitée. Après avoir vécu presque cinq mois à Paris, je peux témoigner que c’est vrai : tu apprends beaucoup sur toi-même. Mais quand je réfléchis à mes souvenirs de ce semestre, sur les obstacles et les leçons– c’est l’art du trajet qui m’a le plus appris.

Bien sûr, je parle un peu du trajet métaphorique : l’amour de soi, l’évolution, le voyage spirituel etc.. Mais surtout je parle du trajet littéral. C’est absolument nécessaire de faire la navette tous les jours pendant ton séjour ici. Paris est une ville que je connais depuis longtemps, mais mes souvenirs d’enfance ne m’ont pas trop aidé à m’y retrouver dans tous les arrondissements. En fait, ma confiance est rapidement tombée lorsque je suis arrivée à la porte de ma famille d’accueil. Je me suis retrouvé dans une rue inconnue du 15eme arrondissement de Paris, un quartier plutôt vaste que je ne connaissais pas.

Avec l’application de Google Maps (je suis tellement reconnaissante pour la technologie au XXIème siècle), j’ai rapidement retrouvé deux stations de métro à moins de 10 minutes à pied : la ligne douze et la ligne six. Aujourd’hui, je peux dire que je suis allée au bout des deux lignes, dans les deux sens chacune. Je sais quelle voiture de métro est la meilleure pour faire les transferts les plus efficaces, et je sais quels sont les arrêts les plus fréquentés.

Il faut bien apprendre les règles du métro immédiatement. Personne ne t’expliquera ces règles, donc il faut utiliser tes pouvoirs d’observation. Il y a plusieurs lignes qui sont plus nouvelles que les autres, où les portes s’ouvrent automatiquement. Dans les autres, les plus anciennes (rétro), il faut ouvrir la porte toi-même. Si tu ne sors pas du train mais que tu es devant les portes, ouvre-les pour les gens qui descendent ou entrent. En cas d’affluence (il y a des panneaux qui disent ça), ne t’assois pas dans les chaises pliantes. Si tu le peux, donne toujours ton siège à quelqu’un de plus âgé, des enfants, où des gens qui ont l’air de passer une mauvaise journée.

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C’est la même chose dans le bus. J’ai des avis un peu mixtes sur le bus… Il y a des fois où j’ai attendu et attendu un bus qui n’est jamais venu. De l’autre côté, il y a des fois où j’aurais été complètement perdue dans le 18e à 3 heures du matin sans le bus. J’aime prendre le bus parce qu’il y a la vue. C’est beaucoup plus sympa de regarder par la fenêtre et voir le Louvre au lieu que ton reflet dans le métro (ou pire, le reflet de quelqu’un qui te regarde fixement). Il y a beaucoup de gens âgés dans le bus, et plein de petits enfants. C’est quelque chose de spécial de voir un petit garçon après l’école, en train de manger des morceaux d’une clémentine épluchée par sa nounou. Ou une petite fille avec du rouge à lèvres, appliqué par sa grand-mère dans un manteau de fourrure. Il faut bien faire attention à ton environnement, par contre. Le bus ne s’arrête pas automatiquement à tous les arrêts, et dans quelques bus, il n’y a pas d’indication sur les arrêts à venir. Il faut demander ton arrêt avant en appuyant sur le bouton rouge quand tu sais que le tien est le prochain.

Et enfin, mes modes de transport préférés : à pied et à vélo. Ils sont très différents– mais le fait d’être dehors, en train de naviguer dans la ville sans véhicule, est intouchable. Notre semestre ici, météorologiquement, n’était pas trop fantastique. Il faisait très froid quand nous sommes arrivés, et il a beaucoup plu tout au long de notre séjour. J’ai commencé mon voyage spirituel (je me suis abonnée à Vélib, le service de vélos en libre-service de Paris) au le mois de Mars. À cause des congés d’Avril, je savais que je ne voulais pas acheter le forfait mensuel pour le métro sur mon passe Navigo, donc j’ai décidé d’essayer le vélo. Rien n’aurait pu me préparer aux épreuves et aux tribulations du vélo à Paris, surtout avec Vélib. En fait, je suis très confiante dans ma capacité à faire du vélo. J’ai appris quand j’étais très jeune, et je fais du vélo chez moi à Washington D.C. et aussi à la fac à Middletown, Connecticut. Je suis convaincue que le vélo est une des meilleures façons de se déplacer dans une ville, surtout quand elle est adaptée pour les vélos. Paris a plein des pistes cyclables – mais il faut bien se méfier de tout et de tous.

Tout le monde dit que ce sont les cyclistes qui violent les lois. Et ben, oui, c’est vrai. Mais il faut savoir comment naviguer avec les gens qui veulent toujours te blâmer, toi, le cycliste. S’il n’y a pas de piste cyclable, reste toujours à droite des voitures. Souvent, les cyclistes partagent la voie avec les bus– mais les taxis peuvent aussi conduire dans ces voies-là. Donc attention aux chauffeurs de taxis qui te collent au train silencieusement. Ne porte pas d’écouteurs– jamais. Un, c’est dangereux. Deux, les flics vont te donner une amende. Trois, si tu ne peux pas entendre les insultes que te lancent les autres cyclistes, les piétons ou les automobilistes – tu ne vas jamais apprendre les bon mots français !

Mais plus sérieusement, le service de Vélib est génial. En théorie. En pratique, c’est complètement claqué. J’utilise l’application Vélib pour retrouver mes vélos, et je suis sûr de vérifier les avis avant de les prendre. C’est nécessaire de vérifier si les roues ont des problèmes, comme un pneu crevée. Avant de partir, essayez les freins. J’ai eu plusieurs vélos où seulement un frein marchait, et ce n’est pas la fin du monde. Mais ce n’était pas trop drôle quand j’étais en train de descendre une colline, très vite, et mes deux freins se sont cassés. Ce n’était pas exactement idéal quand je roulais tranquillement sur mon vélo et qu’une de mes pédales s’est complètement détachée d’un coup. Faire du vélo à Paris, c’est apprendre la résilience. C’est apprendre des réflexes rapides. C’est apprendre à faire avec (ou plutôt, à faire sans !).

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Mais dans chaque moyen de transport, j’ai eu des moments tangibles de connexion. Le seul endroit où on me parle régulièrement comme si j’étais parisienne, c’est à la station d’accueil des Vélib. “Celui-ci fonctionne bien ?” Des blagues, échangées entre étrangers sur le manque de fiabilité d’un service que nous continuons à utiliser, tous les jours. Dans le bus, quand j’établis un contact visuel avec un enfant avec des doigts collants et seulement quelques dents. Quand un arrêt brusque fait rouler une poussette et j’attrape le guidon, le parent accablé s’excuse. Dans le métro, où la pratique du silence et de l’intériorité est bien établie, j’écoute la musique avec une amie et nous dansons sur la plate-forme. Je vois une femme qui lit le même livre que moi de Françoise Sagan, tête baissée et jambes croisées. Je me souviens de l’homme qui portait un casque audio, des lunettes de soleil, un manteau à carreaux et la broche d’une mockingjay des livres “Hunger Games.” Je pense à la petite fille qui rentrait avec ses parents, elle devait avoir douze ou treize ans, qui avait mis une photo du jeune Johnny Depp sur le fond d’écran de son iPod Touch. Ou bien la soirée où un jeune homme, déjà en état d’ivresse, est monté sur la ligne 7 avec une bière ouverte. Il s’est assis et il a commencé à fouiller dans son sac-à-dos. Finalement il en à retiré un calice : doré, énorme, presque médiéval. Il à versé l’entièreté de sa bière dans le calice, et à remis la bouteille vide dans son sac, proprement. Il buvait des petites gorgées et j’ai regardé, incrédule, en pensant: “j’adore le métro.”

Par Esmé Smith, VWPP Printemps 2024

 

Un week-end à Lyon

Je suis partie pour Lyon avec Erin le dimanche pour deux jours. Lyon est la deuxième plus grande ville en France après Paris et elle m’intéresse particulièrement car c’est là où ma tante a grandie !

Nous avons commencé la deuxième journée dans l’hôtel Ibis, en étant réveillé.es par le soleil et le bruit de la rue grâce à notre fenêtre ouverte et chambre sans courant alternatif. Nous sommes allé.es au restaurant dans le Vieux Lyon pour le brunch où nous avons apprécié les pancakes salés et la vieille musique pop américaine. Après le brunch (le deuxième repas à Lyon où Erin a payé avec des espèces, dans un effort de dernière minute de le dépenser avant de partir), nous avons flâné et avons été piégé par les pièges à touristes. Qu’est ce qu’on y peut, même après cinq mois en France nous sommes encore des touristes dans nos cœurs.

Après avoir vu quelques boutiques, nous nous sommes arrêté.es pour faire une pause au bord du Rhône. On s’amusait des canards et des Lyonais.es qui en avaient peur. On a continué notre marche vers la sculpture « Le Rhône et la Saône » qui se trouve au pied des escaliers de la chambre des commerces. C’est un sculpture faite par l’arrière-grand-oncle de ma tante ! Il dépeint le Rhône, représenté par un homme musclé et nu, qui nage contre les ondes dangereuses. La Saône, par contre, est représentée comme une femme qui semble se noyer. Pas très féministe…

Ensuite, nous avons marché encore plus loin, vers le parc tête d’or. On a essayé de faire du vélo, mais les vélos n’ont pas coopéré avec nous (Erin est tombée et a cassé le vélo). Nous avons marché dans le parc et nous nous sommes assis.es au bord du lac. Le parc était très sympa et serein. Cependant, à ce-moment là, nous avons constaté notre erreur : il était plus de 14 h et nous n’avions pas encore déjeuné. Nous avons recherché un restaurant ouvert avant de finalement trouver une boulangerie. Nous avons mangé dans un autre parc avant de récupérer nos sacs à l’hôtel et d’embarquer dans le train.

Nous avons vraiment profité de nos vacances à Lyon !

Par Cayla Joftus, VWPP Printemps 2024

Le château le plus magique de Paris

Imaginez-vous dans un monde d’imagination ! Aujourd’hui, nous allons explorer le château magique de Disneyland Paris. Une visite que je n’oublierai jamais et qui restera gravée dans ma mémoire. Mais saviez-vous que ce château a été inspiré par de vrais châteaux et palais d’Europe ? Dans cet article, je vais vous parler des origines de ce château et de ses inspirations.
Le château de Disneyland Paris est un magnifique endroit architectural qui mélange plusieurs styles différents, notamment le style Renaissance, gothique et baroque. Les concepteurs du château ont travaillé dur pour créer une structure qui incarne la grandeur et la splendeur des châteaux royaux. Le château de la Belle au bois dormant a été construit pour être le joyau du parc et pour symboliser le conte de fées de la Belle au bois dormant. Le château mesure plus de 50 mètres de haut et contient une variété de détails architecturaux complexes, tels que des clochers, des tourelles et des fenêtres ogivales.
Bien que le château fût connu pour représenter un château de conte de fées, les concepteurs ont également cherché à intégrer des éléments réels des châteaux de la région de Paris. Le château de Fontainebleau, par exemple, a inspiré la conception de la façade du château de Disneyland Paris. Ce château du XVIe siècle, situé juste au sud de Paris, a servi de résidence aux monarques français pendant des siècles. La grandeur et l’élégance de l’architecture de Fontainebleau se reflètent dans la façade du château de Disneyland Paris, en particulier dans l’utilisation de sculptures élaborées et de décorations ornées. L’entrée grandiose de Fontainebleau a inspiré les grandes arches et le portail central du château de Disneyland Paris. L’influence de Fontainebleau sur la conception du château donne aux visiteurs l’impression d’être dans une vraie résidence royale, plutôt que dans l’une des attractions du parc.


Le château de Disneyland Paris s’est inspiré par d’autres châteaux célèbres à travers le monde. Par exemple, le château de Neuschwanstein en Allemagne, qui a servi de modèle à la structure du château de la Belle au bois dormant. Construit au XIXe siècle par le roi Louis II de Bavière, le château de Neuschwanstein est célèbre pour son architecture romantique et ses tours. Les éléments du château, tels que les arcades et les fresques murales, ont été incorporés dans la conception du château de Disneyland Paris.
En visitant le château de Disneyland Paris, j’ai été émerveillée par sa beauté et sa grandeur. J’ai été impressionnée par le travail et la quantité de détails nécessaires à la conception du château. Les tours, les murs, les ponts et les jardins sont tous impeccables et transmettent une impression de grandeur et de majesté.
En conclusion, le château de Disneyland Paris est une merveille d’architecture qui a été inspirée par les châteaux les plus célèbres de France et du monde entier. Le mélange de styles différents crée une ambiance unique qui donne l’impression d’être dans un vrai château de rêves. La visite du château de Disneyland Paris restera pour moi une expérience magique et inoubliable. Et comme on dit en anglais, “there is only one, Disney”.

Bibliographie

  • https://disneylandparis-news.com/chateau-renovation/
  • https://fans.disneylandparis-news.com/les-inspirations-du-chateau-de-la-belle-au-bois-dormant/
  • https://www.leglobetrotteur.fr/magazine
  • https://www.disneylandparis.com/fr-fr/attractions/parc-disneyland/le-chateau-de-la-belle-au-bois-dormant/
  • https://happytowander.com/disneyland-paris-castle/

Par Melanie Hidalgo, Vassar College, VWPP Printemps 2023

Notre voyage à Nice, par Hadley Sparks

Lucinda et moi avons décidé d’aller à Nice pour trois jours. Nous avions entendu dire que le Sud de la France était très joli alors il fallait que nous y allions ! Nous adorions prendre le train, alors nous étions très heureuses pour le voyage. Heureusement, nous avons eu de la chance ; nos sièges nous donnaient une excellente vue pendant le voyage et nous pouvions voir la mer dès que notre train s’en est approché. Quand nous sommes arrivées, nous avons été immédiatement frappées par la lumière. Contrairement à Paris, où il fait souvent sombre, Nice est baignée dans le soleil. Cela crée un air de joie et de contentement qui est très vivifiant et revitalisant.

Nous avons décidé que nous devrions voir la mer, alors nous nous sommes enregistrées à notre auberge et nous nous sommes mises en maillot de bain rapidement. En route vers la plage, nous avons acheté un véritable festin pour faire un pique-nique près de la mer. En voyant la mer Méditerranée pour la première fois, nous étions étonnées par sa beauté. Un profond sentiment de calme nous a enveloppé pendant que nous regardions le coucher de soleil. Le ciel était inondé par une aquarelle de bleu, violet et rose produits par le soleil couchant. La mer était si belle et si féerique que nous avons déterminé qu’il fallait s’y baigner en dépit de la froideur. En nageant dans la mer Méditerranée et en regardant les premières étoiles apparaître, étincelant comme un milliard de petits diamants, nous étions ravies d’être à Nice et d’avoir l’opportunité d’explorer plus le lendemain. Quel début parfait pour notre première nuit à Nice !

Le matin suivant, nous avons réalisé que c’était la Toussaint, alors beaucoup de musées et d’églises fermés. Cependant, c’était un jour parfait pour explorer la ville de Nice et monter la grande colline où se trouve un château ancien. Les autres filles dans notre chambre à l’auberge nous ont donné des instructions pour trouver l’ancien quartier de Nice et puis nous sommes parties à l’aventure. Nous avons été frappés par les couleurs vibrantes des immeubles dans l’ancienne ville. Les tons de orange et de jaune sont les plus utilisés donc toute la ville a un air de joie et de dynamisme. Pendant que nous marchions à travers les rues pavées sinueuses, nous nous sommes amusées à imaginer comment les habitants de Nice ont vécu quand ces immeubles ont été construits, il y a des décennies et des siècles. En faisant notre chemin vers le haut de la colline raide, nous avons commencé à être fatiguées, mais alors que nous atteignons le sommet, nous avons été récompensé par une vue inégalée sur toute la ville de Nice.

La ville de Nice nous a beaucoup plu. Nous avons remarqué à plusieurs reprises que Nice nous fait penser à un spa, car elle a un réel pouvoir d’atténuer vos plaintes et vos problèmes et de vous donner une nouvelle perspective de la joie de vivre. Toutes les personnes que nous y avons rencontré étaient géniales et très gentilles et la ville est incomparable de beauté.

Hadley Sparks, Vassar College, VWPP Automne 2022

Mon voyage à Genève et Chamonix, par Saba Rahimi

Mon copain et moi voulions partir en voyage quand il est venu me rendre visite et nous avons décidé d’aller à Chamonix. Ce n’était pas sa première fois à Chamonix, mais c’était la mienne. Nous avons pris l’avion pour Genève puis un bus pour Chamonix qui a roulé pendant 2 heures. La vue depuis le bus a rendu le voyage vers Chamonix incroyable. Il y avait tellement de montagnes couvertes de plantes, d’animaux et de maisons.

Quand nous sommes arrivés à Chamonix, je n’en croyais pas mes yeux. Les montagnes étaient couvertes de neige et d’arbres. La ville elle-même n’est pas très grande, donc les magasins et les activités touristiques ne sont pas si nombreux car les gens viennent généralement à Chamonix pour le ski, la station étant entourée de montagnes comme le Mont Blanc. Nous sommes allés à Chamonix début novembre, donc la ville n’était pas prête pour la saison de ski. Nous avons passé tellement de temps à regarder presque tous les magasins et la nature. Il y avait une longue rue qui avait de jolies petites boutiques des deux côtés.

L’hôtel dans lequel nous avons séjourné était incroyable. Il a été certainement construit pour les jeunes car il y avait un grand bar en bas, une piscine ouverte même en novembre et des saunas, un baby-foot et un spectacle tous les soirs du week-end. Nous avons vraiment apprécié la nourriture. Je recommande de déjeuner dans un restaurant qui s’appelle l’Atmosphère. Je pense que j’y ai mangé le meilleur steak de ma vie. Puis, le lendemain, nous avons pris les télécabines jusqu’au sommet de l’Aiguille du midi. Il était couvert de neige et la température était de -14 degrés Celsius, mais la vue était magnifique. Nous y sommes restés trois jours, ce qui était le temps parfait que nous pouvions passer. J’espère pouvoir y retourner un jour pour la fameuse saison de ski à Chamonix. Nous avons repris le bus pour Genève. Nous avions choisi notre bus de retour de manière à pouvoir passer quelques heures à Genève avant notre vol pour Paris.

A Genève, nous avons vu la fontaine d’eau, le lac et le centre-ville. Nous sommes allés à la fameuse Cathédrale St Pierre, et au Musée d’Art et d’Histoire. Je suis sûr que Genève a beaucoup plus d’endroits à visiter, mais je dirais qu’une journée suffit à Genève. J’ai préféré Chamonix à Genève, et j’étais content que nous y passions plus de temps qu’à Genève. Il y avait tellement de magasins au centre-ville de Genève, mais nous étions à Genève un dimanche et tous les magasins étaient fermés, alors assurez-vous de planifier votre voyage en conséquence. Je recommande à tous ceux qui vont visiter Genève, de voir aussi Chamonix.

Par Saba Rahimi, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Un week-end à Nice, par Sarah Allison

En novembre, j’ai passé un week-end dans la ville de Nice dans le sud de la France. C’était la meilleure période de l’année selon moi pour visiter cette ville car c’était moins cher et il y avait aussi beaucoup moins de monde. Le temps était également toujours très agréable, surtout par rapport à Paris qui était beaucoup plus froid et nuageux.

J’ai voyagé avec Diya, une autre étudiante du programme. Jeudi soir, nous avons pris le train de six heures pour Nice. J’ai passé ce temps à essayer de me rattraper sur les devoirs. Cependant, pendant le trajet en train, nous avons été arrêtés pendant deux heures supplémentaires à cause d’une tentative de suicide. Nous n’avons pu arriver à Nice qu’à une heure du matin. Heureusement, notre auberge était très proche de la gare et ils ont également surclassé notre chambre d’une chambre partagée à une chambre privée pour le même prix de 18 euros la nuit. La chambre était petite mais étonnamment belle et propre, avec une salle de bain privée.

Vendredi, nous avons mangé des croissants dans un petit café tout mignon puis nous avons visité le musée Marc Chagall. J’ai beaucoup aimé ce musée car j’ai pu apprendre plus d’informations sur l’artiste que je ne connaissais pas encore. Par exemple, je ne savais pas que Marc Chagall était poète et qu’il dessinait aussi de nombreuses illustrations pour des livres. Dans la boutique du musée, j’ai acheté un livre sur les fables de la Fontaine avec des dessins de Marc Chagall. Le livre est très beau et j’étais contente de l’avoir acheté. J’avais déjà lu certaines des fables de ce livre dans un de mes cours à Reid Hall sur l’exotisme.
Ensuite, nous avons mangé dans un bon restaurant italien où nous avons partagé une salade et un plat de pâtes. Ensuite, nous nous sommes promenées dans un magnifique jardin pour avoir une vue merveilleuse sur la mer et la ville. Puis nous avons continué notre balade sur la Promenade des Anglais, en bord de mer.Nous y avons regardé le coucher du soleil tout en mangeant une glace.

Samedi, nous avons visité un marché où nous avons acheté de la nourriture pour un pique-nique au bord de la mer. Ensuite, nous sommes allés à Monte Carlo pour la journée car ce n’est qu’à 20 minutes en train de Nice. Cependant, nous ne savions pas que c’était un jour férié à Monaco en l’honneur du prince, donc beaucoup de choses étaient fermées. C’était quand même amusant parce qu’il y avait beaucoup de décorations festives et que tout le monde faisait la fête. Nous avons passé la journée à nous promener dans la ville. Nous avons vu beaucoup de jardins et de plages et sommes allées dans une très petite église pour assister à une cérémonie religieuse en l’honneur du prince. J’ai dormi un peu pendant le sermon, mais c’était quand même une expérience très intéressante. Ensuite, nous sommes retournées à Nice pour le dîner car la plupart des restaurants étaient fermés.

Dimanche, nous avons visité le musée Matisse. Le musée était très petit, mais j’ai vraiment aimé regarder toutes les œuvres d’art. Ensuite, pour le déjeuner, nous avons mangé de délicieux croque-monsieur et après nous avons repris le train pour Paris.

Par Sarah Allison, Vassar College, VWPP Automne 2022

 

Merci, Néna !

Ce vendredi 16 décembre, à l’occasion de la réception de fin de semestre, le VWPP a célébré le départ en retraite de sa professeure d’histoire de l’art, Néna Kraguly.

Pendant ses vingt-six ans de carrière au VWPP, Madame Kraguly a partagé ses connaissances en art moderne et contemporain avec ses étudiant·e·s, et ce avec un entrain toujours renouvelé. En plus de les guider dans les musées et galeries de Paris, elle leur a appris à faire confiance à leur propre intuition artistique.

Pour ta bonne humeur et ta participation précieuse à l’expérience française de nos étudiant·e·s, l’équipe te remercie infiniment, Néna ! Nous te souhaitons le meilleur pour les années à venir, du repos et surtout toujours plus de belles découvertes.