Un week-end à Bruxelles, par Kenza Squali

Pendant un week-end en octobre, je suis partie en Belgique avec Saba, une de mes camarades du VWPP. C’était la première fois que j’allais dans ce pays et c’était aussi la première fois que je quittais la France depuis que mon séjour avait commencé, mi-août. J’avais tellement hâte de découvrir une autre culture en Europe.

Saba et moi avons pris le bus de Paris à Bruxelles et puis nous avons installé nos affaires dans notre hôtel. Comme nous étions à Bruxelles pour seulement une nuit, nous voulions profiter de tout le temps que nous avions là-bas. Du coup, nous sommes sortis de l’hôtel à pied pour explorer et découvrir la ville de Bruxelles.

Ma première remarque sur cette ville, c’est qu’elle m’a beaucoup rappelé une ville en France ou en Suisse, car les rues étaient très étroites et les bâtiments étaient anciens. C’était évident que nous étions encore dans un pays francophone, car la culture et la langue française étaient très perceptibles. Mais quand même, c’était soulageant de pouvoir parler à tout le monde en français, car il n’y avait pas de problèmes de communication entre nous et les Belges. Une des différences entre Bruxelles et Paris était qu’il fallait payer pour une carafe d’eau dans les restaurants ; ici, en France et aux États-Unis, c’est illégal de refuser de donner de l’eau gratuitement ! Une autre remarque que je me suis faite pendant nos deux jours à Bruxelles est que la ville était remplie de Marocains ; j’entendais de l’arabe partout. Après avoir recherché pourquoi j’entendais tellement d’arabe, j’ai appris que, après les Belges, les Marocains constituent la majorité de la population. Cela était tellement intéressant parce que je suis Marocaine-Américaine et je n’avais aucune idée qu’il y a tellement de Marocains en Belgique.

A Bruxelles, Saba et moi sommes allées voir les sites les plus célèbres : la Grand Place, le “Mannekin Pis” (une sculpture célèbre d’un petit garçon en train d’uriner dans une fontaine), le Palais Royal et la Cathédrale de Bruxelles. Nous avons même été faire un tour du “Mini-Europe”, un parc d’attractions en dehors de Bruxelles où il y a des répliques des monuments européens partout. C’était tellement drôle de voir des répliques de la Tour Eiffel, du Centre Pompidou et du Sacré-Cœur en forme “mini,” car ils étaient plus petits que nous.

Cette ville (et toute la Belgique) est connue pour sa nourriture, et Saba et moi avons tellement bien mangé. Nos trois jours en Belgique étaient remplis de gaufres, de frites et de chocolat. Le chocolat était le meilleur chocolat que j’ai goûté de toute ma vie. Évidemment, j’en ai ramené à Paris pour partager avec ma famille d’accueil !

Malgré le fait que j’ai adoré mon voyage en Belgique (et surtout la deuxième moitié de notre voyage, quand nous sommes partis à Bruges), ça m’a fait beaucoup de bien de rentrer à Paris. Finalement, j’ai pas trop voyagé en dehors de Paris ce semestre, mais j’ai bien profité de tous mes week-ends ici pour sortir et explorer avec des amis.

Par Kenza Squali-Houssaini, Vassar College, VWPP Automne 2022

Une visite à Grenoble, par Ella Henn

Au début d’octobre je suis allée à Grenoble pour rendre visite à une amie. Je l’ai rencontré il y a trois ans quand nous habitions toutes les deux à Dijon, dans le nord-est de la France. A l’époque, nous étions filles au pair pour deux familles dijonnaises et nous suivions des cours en français à l’Alliance Française. Le début de mon séjour en France était extrêmement solitaire, car je parlais un français maladroit et je ne connaissais personne en dehors de mes employeurs et leur petit bébé Paul. Laura, ma copine, s’est trouvée dans une situation similaire. Ainsi, même si nous venions de deux pays différents, elle de Colombie et moi des États Unis, et même si nous avions un écart d’âge de 7 ans, nous sommes devenues rapidement très proches en discutant de nos situations particulières et de nos difficultés à nous adapter à la vie française.
J’ai quitté la France juste avant le confinement, par hasard, car j’ai terminé mon travail avec ma famille à la fin de janvier 2020. Elle n’avait pas la même chance car son contrat stipulait qu’elle devait rester avec la famille pendant une année entière. Elle a donc été coincée en France pendant tout le confinement et même après. Les aéroports colombiens se sont fermés et aucun vol n’est allé en Colombie depuis la France. Du coup, elle est restée en France même après la fin de son contrat avec sa famille d’accueil.
Maintenant, elle habite avec son copain à Grenoble et, comme nous sommes toujours restées en contact, j’ai décidé d’y aller. Dans le train à l’aller, j’ai vu comme le paysage évoluait. Autour de Paris, il restait plat avec des petites collines parfois. Mais quand le train s’est approché de plus en plus de Grenoble, la hauteur des montagnes a augmenté. Grenoble se situe dans une vallée entourée par les Alpes. Pour cette raison, le paysage est extrêmement beau et on pourrait faire un court voyage en voiture, environ 30 minutes, pour quitter Grenoble et arriver à une station de ski ou un lieu de randonnée tranquille. Quand je suis arrivée à la Gare de Grenoble, mon impression de la ville a confirmé tout ce que les gens m’avaient dit de Grenoble. Même ma famille d’accueil m’avait prévenu que la ville serait un peu moche. À mon avis, ils avaient raison, mais j’ai quand même réussi à trouver des endroits très agréables au centre-ville. De plus, j’étais tellement contente d’être réunie avec ma copine !
Ma première journée à Grenoble, je me suis promené pendant une heure dans le centre-ville et puis nous sommes montées vers la rive gauche pour visiter le Musée Dauphinois, qui a des expositions sur l’histoire de la région. Le musée est une ancienne abbaye qui a aussi fait partie de la résistance française pendant l’occupation allemande. J’ai appris qu’il y a cent ans, la ville était connue pour la production et la vente de gants. De plus, les jardins étaient incroyables avec de belles vues de Grenoble et des montagnes.


La journée suivante, il faisait super beau donc nous avons conduit 30 minutes depuis la ville pour faire une randonnée dans les montagnes. Nous sommes allées au Lac de Monteynard, qui était d’un turquoise brillant et au-dessus duquel passait une passerelle entre deux falaises. Les paysages étaient magnifiques et nous avons mangé un bon déjeuner préparé au bord de la plage. Il y avait quelques familles françaises en train de faire du paddle et de se baigner dans le lac. Après cette excursion, nous étions tous épuisés, donc nous sommes rentrées pour le dîner. Nous avons préparé de la fondue savoyarde, qui est un repas traditionnel de la Suisse et la Savoie, la région française frontalière de la Suisse. La fondue savoyarde typique utilise du fromage frais et délicieux qui vient des vaches de la région. Ce soir-là, j’ai goûté aussi le rhum aromatisé maison par le copain de Laura.

Par Ella Henn, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

 

Un week-end à Nice, raconté par Bailey Chapin

J’ai passé un très bon moment à Nice ce week-end avec mes amies Abby et Margaret, autres élèves du programme VWPP. Nous avons voyagé vers Nice en train le vendredi après-midi.

Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse qui s’appelle Hotel Antares, à seulement cinq minutes à pied de la gare. Nous nous sommes enregistrées dans notre chambre vers 10h le vendredi soir. Après avoir laissé nos valises, nous sommes sorties pour faire une promenade.

Nous avons marché vers la mer qui était à seulement 15 minutes à pied. Il y avait du brouillard, c’était impossible de voir l’horizon. La plage de Nice est composée de galets. Je l’ai trouvée si belle.

J’adore la mer, c’est très près de mon cœur. Je me sentais très contente de voir la mer Méditerranée pour la première fois. Il faisait trop froid pour faire de la natation, mais j’ai enlevé mes chaussures pour tester la température de l’eau avec mes pieds.

Notre première journée complète était très agréable. Nous avons exploré un marché dans le Vieux-Nice et acheté des raisins, des framboises et des mûres. Nous sommes allées à la plage. Après avoir mangé notre pique-nique, je me suis baignée. Je suis contente d’avoir apporté mes lunettes de natation parce que j’ai pu voir des bancs de poissons et le fond de l’océan. J’ai nagé très loin et flotté sur le dos. Le mouvement des galets a créé un son très apaisant, je l’ai apprécié en flottant pendant quelques minutes ainsi. Dans l’après-midi, nous avons continué à explorer. Nous avons trouvé une cascade vraiment belle dans le parc de la Colline du Château.

Le dimanche, il a plu toute la journée. Nous avons trouvé un restaurant servant des petits-déjeuners qui s’appelle la Popote d’Ondine. Il y avait de la très bonne cuisine végane. J’ai mangé des pancakes végétaux vraiment délicieux. Nous avons visité le musée d’art moderne dans l’après-midi.

Le lundi, Margaret est partie très tôt parce qu’elle était obligée de retourner à Paris dans l’après-midi pour son cours. Après avoir quitté l’hôtel, Abby et moi sommes retournés à la mer pour profiter des derniers instants. En début d’après-midi, Abby a reçu une notification sur son portable indiquant que notre train allait arriver à la gare dans 20 minutes. Cependant, nous pensions toutes les deux qu’il devait arriver plus tard dans la soirée. Nous avons couru aussi vite que possible à la gare. C’était un moment vraiment stressant, nous avons presque manqué le train ! J’ai appris une leçon importante : il est toujours prudent d’être organisé en voyageant, même avec des amis.

J’ai vraiment apprécié chaque jour à Nice, bien qu’il y ait eu du temps orageux ce week-end et que j’ai attrapé un rhume. C’est inévitable, il y aura toujours des choses qui ne se passent pas parfaitement en voyageant. J’ai apprécié ce week-end que c’est possible de profiter de chaque instant en toute circonstances. De plus, j’ai bien aimé observer des français d’une autre ville, durant ce séjour. Les personnes françaises avec qui j’ai parlé étaient très aimables. En particulier, la femme qui m’a vendu les fruits dans le marché, le premier matin. Elle m’a fait un compliment sur mes compétences en français. Je me suis bien amusée, ce week-end à Nice.

Par Bailey Chapin, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Un week-end à Nice, raconté par Abby Glassman

Pour essayer d’explorer le plus possible la France pendant mon séjour, Margaret, Bailey et moi avons décidé d’aller à Nice pour le week-end ! Après 6 heures de repos dans le train, nous sommes arrivées vers 22 heures, ce qui nous a laissé juste assez de temps pour nous asseoir le long de la plage avant d’aller nous coucher dans notre auberge (Antares Hostel, que je recommande fortement). Quand nous nous sommes assises sur les rochers (oui, des rochers… pas du sable), nous avons fait de notre mieux pour nous orienter et savoir où nous étions sur la carte du monde. Même s’il faisait nuit, la plage était remplie de gens qui pique-niquaient, écoutaient de la musique et pêchaient ! 
Lorsque nous nous sommes réveillés le lendemain matin à 9 heures dans notre auberge, nous avons marché jusqu’à la plage et sur notre chemin, nous avons découvert un marché en plein air où les gens vendaient des produits frais, ainsi que d’autres choses comme des bijoux, des savons et de la lavande. Nous avons pris des raisins, des framboises et des olives sur la plage et les avons dévorés en moins de cinq minutes. Après avoir nagé dans la Méditerranée, nous avons marché jusqu’au sommet d’une montagne où nous sommes tombées sur une belle cascade ainsi qu’une vue panoramique sur Nice ; l’architecture colorée était fascinante à regarder. Cette nuit-là, après avoir eu envie de sushi toute la journée, nous avons décidé de partager 6 rouleaux entre nous dans un endroit appelé Sushi Lune. C’était délicieux et je vous recommande d’y aller avec des amis ! 
Malgré le réveil du lendemain matin avec la pluie, nous en avons profité. Nous nous sommes blotties sous un parapluie et nous avons trouvé un lieu pour manger qui s’appelle La Popote d’Ondine. Bien qu’il nous ait fallu du temps pour nous asseoir, j’ai apprécié à la fois l’ambiance et la nourriture ! Ensuite, nous nous sommes rendus au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Nice. J’ai particulièrement apprécié l’exposition sur Niki de Saint Phalle ; c’était fascinant de voir son œuvre de près et de lire sa biographie, qui a été divisée entre les murs du musée. Elle était une brillante penseuse et sculptrice, et son travail existe à travers les thèmes de l’autonomie des femmes, de la violence, de la liberté et de la sensibilisation à l’époque du sida. Ce qui la distingue est son utilisation de motifs légers, fantaisistes et colorés pour représenter des idées qui sont si brutes ou denses. J’ai également trouvé intéressant de voir une série d’artistes dont le travail résidait dans le genre du nouveau réalisme, comme Yves Klein dans son projet intitulé Blue Monochrome. 
Séjourner dans une auberge nous a également donné la chance de rencontrer d’autres personnes qui séjournaient dans notre chambre. Nous sommes devenus amies avec deux filles de notre âge, originaires de Toronto, qui ont voyagé en Europe ensemble. Après avoir partagé des histoires sur le toit de l’auberge, nous avons décidé de continuer sur le thème des fruits de mer, en partageant une paella dans l’un des restaurants sur la promenade. Aucun voyage n’est complet sans le glacier Amorino, et heureusement il y en avait un juste à côté du restaurant ! Le lendemain matin, nous sommes retournées à la plage pour un dernier plongeon dans la Méditerranée, puis nous avons pris le train pour Paris. 
 
Par Abigail Glassman, Wesleyan University, VWPP Automne 2022

Merci, Lisa !

Vendredi 7 octobre dernier, le VWPP a souhaité un bon départ à Lisa Fleury, directrice adjointe du programme.

Forte d’une carrière de 36 ans pour le VWPP, Lisa s’est impliquée dans la vie du programme avec deux objectifs : celui de l’épanouissement des étudiant·e·s, mais aussi du programme en général. Motivée par sa passion pour le domaine des études à l’étranger, elle a contribué à la création d’un environnement enrichissant et en accord avec les valeurs d’inclusivité et de diversité du programme. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissant·e·s.

Lisa, ce fut un plaisir de travailler avec toi ! Le VWPP te souhaite le meilleur pour ce nouveau chapitre !

 

 

Une journée à Chartres

Samedi dernier (le 24 septembre), le VWPP est parti découvrir Chartres, destination de notre première excursion du semestre. Cette ville située à une heure de train de Paris est connue pour sa cathédrale, Notre-Dame de Chartres, qui fut notre premier arrêt. Guidé·e·s par Victoria, nous avons appris à lire les vitraux médiévaux et les récits sculptés dans la pierre, mais elle nous a aussi raconté comment cet édifice vieux de plus de 800 ans a survécu à travers les âges, non sans aide internationale !

Le groupe a ensuite découvert les petites rues du centre chartrain avant de s’installer pour un déjeuner aux saveurs créoles à la Casa Tropical. 

L’après-midi était libre pour les étudiant·e·s, mais beaucoup ont choisi d’aller visiter la maison Picassiette. Cette construction de Raymond Isidore représente le travail d’une vie. Il a vécu dans cette maison qu’il construisit lui-même avant de la décorer entièrement de mosaïques créées avec des tessons de verre et de porcelaine. Son œuvre, exemple d’architecture naïve, s’étend à tout son domaine, de la palissade d’entrée au fond du jardin. 

Toute la journée a été relatée en direct par trois étudiantes du programme, Margot, Sarah et Diya, qui ont pris le contrôle du compte Instagram du programme. Nous espérons que vous avez suivi leurs aventures en story !

De Bordeaux à Paris

A l’occasion de la clôture des semaines d’orientation, nous vous proposons un retour en image sur les premières expériences des étudiant·e·s de la promotion d’automne 2022 VWPP.

Bordeaux a été la première ville française à accueillir nos étudiant·e·s pour deux semaines d’immersion complète dans la langue et la culture françaises. Grâce à nos partenaires de l’Alliance Française bordelaise, chacun·e a pu suivre des cours de français intensifs le matin, avant de partir découvrir la ville et sa région. Vous pouvez voir le groupe profiter de ces nouvelles richesses géographiques et gastronomiques, depuis leur ascension de la dune du Pilat à la dégustation d’huîtres, en passant par une visite à la Cité du Vin !

Après ces deux semaines de préparation, les étudiant·e·s étaient fin prêt·e·s à découvrir la capitale. A Paris, ils·elles ont pu découvrir leurs universités et commencer à s’intégrer à la vie parisienne. Toutes ces aventures n’étaient pas de tout repos, mais heureusement, les jardins de Reid Hall les ont accueillis en toutes circonstances !

Bienvenue à toutes et tous !