Un stage dans la mode

Lorsque j’ai commencé à envisager de faire partie du programme VWPP, j’étais intéressé par l’opportunité de comprendre la culture et les gens français à travers le travail. Je savais que j’apprendrais beaucoup sur ce que j’avais étudié en étant à Reid Hall, mais je voulais m’immerger dans la société française et trouver un stage. Ayant suivi les cours nécessaires pour ma spécialisation en économie, j’ai pu rester à Paris pendant toute l’année universitaire. J’ai commencé à envoyer mon CV partout où je trouvais des offres intéressantes : agences, galeries et entreprises dans tous les coins de Paris. J’ai eu beaucoup de chance qu’une des agences me contacte. Ainsi, durant le premier semestre, j’ai eu l’incroyable opportunité de faire un stage ici à Paris à La Mode en Images, une agence de direction artistique et de production d’événements de luxe. En tant que stagiaire travaillant selon mon calendrier académique, il était difficile au début de participer à la planification et à la structuration des grands projets sur lesquels je rêvais de travailler depuis que j’étais jeune. Travailler avec la contrainte des cours était difficile, mais j’ai réussi à obtenir une invitation à mon premier événement professionnel au mois de septembre : une soirée de lancement YSL. Au début, je ne pouvais pas croire que j’allais y assister, mais je suis rapidement passé en mode concentré car je devais m’assurer que tout se passait bien. Très vite, j’ai réalisé que la production événementielle n’était pas aussi belle que je l’avais imaginé. Je suis arrivé le matin pour aider à l’installation et m’assurer que toutes les équipes étaient prêtes et parées pour l’événement et tout au long de la soirée, je devais m’assurer que si quelque chose n’allait pas, je le réparerais immédiatement. J’ai beaucoup appris grâce à cette première épreuve, et même si je courais partout et transportait des caisses de champagne à un moment donné, j’ai passé le meilleur moment de ma vie.

Cette soirée m’a donné d’autres opportunités. Quelques semaines avant l’une des semaines les plus importantes du calendrier de la mode, ma cheffe m’a dit que j’allais participer à la production d’un défilé pour Maison Margiela. J’étais très très très content. C’est une marque que je connais et que j’aime, dont les vêtements racontent une histoire. Une fois de plus, le travail a commencé. Je ne pense pas avoir jamais vu autant de Paris qu’au cours des deux semaines précédant le spectacle. J’avais parcouru tous les quartiers à la recherche des objets nécessaires pour le défilé. Une fois que l’installation sur place a commencé, je transportais des boîtes et des tables et je faisais ce que je pouvais pour aider. Même si j’étais épuisé le jour du spectacle, voir un projet sur lequel je travaillais depuis des semaines devenir réalité était un sentiment que je n’avais jamais ressenti auparavant. Lorsque les mannequins sont sortis et que les spectateurs ont vu la collection, j’ai ressenti un sentiment d’épanouissement que je n’avais jamais ressenti auparavant, sauf lorsque je marque un but sur un terrain de football. C’était vraiment un moment magique. Bien que cette expérience et cette opportunité incroyables touchent à leur fin, je ne peux m’empêcher d’être heureux et reconnaissant d’avoir décidé de rester toute l’année, car ces expériences m’ont ouvert les yeux sur une part de moi nouvelle, artistique, que je ne savais pas qu’elle existait.

Par Antonio Ferraiolo Costa, VWPP Printemps 2024

Un stage dans une galerie d’art pas comme les autres

Découvrez en photos les accrochages de Maya Hayda à la Galerie S !

Selon Maya : Ce stage est une très bonne occasion d’être impliqué dans l’art à Paris, dans un lieux historique  et important dans le monde de l’art : le Café Le Select.”

Redécouvrez les articles de Megan Wang (Automne 2018) et Sophia Koreto (Automne 2016) à propos de la Galerie S.

 
VWPP Fall 2019
 

Stage au VWPP

 ENSEIGNER L’ANGLAIS À L’UNIVERSITÉ DE PARIS 12.

 Être animateur d’ateliers d’anglais à l’Université de Paris 12 s’avère beaucoup plus enrichissant que ce à quoi je m’attendais au début. Deux fois par semaine, j’apporte des sujets à discuter pour une conversation informelle—chacune d’une heure—ainsi que de petites leçons de grammaire de temps en temps. Bien que ce soit en fait un travail rémunéré, ces discussions en groupe sont gratuites et facultatives pour tous les étudiant(e)s qui aimeraient améliorer leur maîtrise de l’anglais hors d’un cours noté. Cette façon d’organiser des ateliers me convient bien car les Français qui viennent participer sont non seulement très enthousiastes de parler l’anglais mais contribuent également aux conversations bien animées, voire parfois profondes ou marrantes. Cependant, aider leur apprentissage tous en même temps constitue un bon défi puisque le niveau de langue parmi les étudiants varie de pouvoir parler presque couramment à avoir pas mal de difficultés. Les séances m’obligent ainsi à adapter les rencontres hebdomadaires compte tenu de leurs besoins.

 Un grand avantage de ce boulot, c’est pour moi l’occasion de rencontrer des gens français sympas. Pendant les discussions je trouve souvent des moments où il faut expliquer un truc en français, mais en plus, quand on a fini, je reste presque toujours avec au moins un ou deux étudiants et nous continuons à bavarder plus en anglais et en français tous les deux. Puisqu’il s’agit de discussions avec des adultes—la plupart plus vieux que moi—c’est une bonne chance de travailler le français en parlant de quelque chose d’intéressant. Ce qui m’étonne davantage d’apprendre l’anglais aux Français, c’est aussi une admiration croissante que je trouve avec la linguistique, une chose qui ne m’avait jamais intéressé avant ce semestre. Ayant déjà plein d’expérience en cours de français, je connais forcément des trucs difficiles du français, mais maintenant je me mets à être bien attentif aux trucs bizarres de l’anglais.

Écrit par Dan Dennis

Un semestre d’art

À Vassar, je n’étudie ni l’art ni l’histoire de l’art. En vrai, j’étudie les études internationales. Ça veut dire que je prends les cours d’histoire, de sciences po, et de temps en temps, d’économie. Même si j’aime faire de l’art moi-même, avant mes études à Paris, je n’avais pas eu l’occasion d’intégrer mes intérêts d’art avec mes études académiques. Par contre, ce semestre, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer l’art non seulement dans mes études, mais également dans ma vie extra-scolaire.

Ce semestre, j’ai suivi un cours à la Sorbonne qui parlait de l’histoire de l’art islamique. Maintenant à la fin du semestre quand j’y réfléchis, ce n’était peut-être pas la meilleure idée de prendre un cours dans une discipline dont je n’avais aucune connaissance. Le premier jour était un cauchemar parce que j’ai rien compris de ce que le prof disait. Mais bref. En tout cas, après quelques semaines ma compréhension orale du français a commencé à s’améliorer, et j’ai appris plein de mots et de phrases très spécifiques comme “piriforme” “marlis” et “maintenant conservé au musée du Louvre…”. Pour mon devoir finale, j’ai écrit une description d’un encrier zodiacal. C’était vraiment un challenge pour moi et mon niveau de français.

Aussi, j’ai fait un stage dans une galerie dans un café tout près de Reid Hall. En fait, j’ai appris rapidement que le Select est un endroit plein d’histoire, parce que dans le passé c’était un lieu de rassemblement pour les artistes, les écrivains et les esprits créatifs. Maintenant, Katy Sroussy, une galeriste animée et passionnée par l’art, dirige la galerie, accueillent des étudiants du VWPP en tant que stagiaires chaque année. Un dimanche sur deux, j’ai fait un décrochage de tableaux et puis, un accrochage pour la nouvelle artiste. En fait, un semaine sur deux j’avais l’opportunité de rencontrer une nouvelle artiste, et de faire ma propre interview. En tant qu’artiste moi-même, c’était génial d’être capable de parler avec ces artistes et d’apprendre leurs intentions, espoirs, et motivations. Boire un café avec l’artiste exposée chaque semaine était l’un de mes moments préférés ce semestre.

Enfin, j’ai utilisé ma bourse culturelle pour faire des cours d’art. Grâce à une recommandation de ma mère d’accueil, j’ai pris des cours chaque vendredi matin chez une artiste qui habitait juste en face d’où j’ai logé. Hyper pratique, chaque semaine j’ai fait des œuvres de plâtre et de pigment, en bavardant avec les autres étudiant·es.

Je suis très contente d’avoir eu ces opportunités de non seulement faire de l’art, mais aussi de parler et discuter de l’art avec les français !

Découvrez les articles de Sophia Koreto (Automne 2016) et Maya Hayda (Automne 2019) à propos de la Galerie S.

Écrit par Megan Wang

Faire un stage à Paris

Bonjour !

Je m’appelle Danny Heimler et je suis un étudiant de Wesleyan dans le Vassar-Wesleyan programme à Paris. J’étudie la psychologie, la littérature anglaise, et l’éducation aux États-Unis, et pour cette raison j’ai voulu trouver un stage pour travailler avec le langage et les enfants. Pour mon stage, je travaille 5 heures chaque semaine comme assistant d’anglais au Lycée Polyvalent d’Alembert. Je travaille avec 5 professeurs et leur cours, et pour chaque cours je fais quelque chose d’un peu diffèrent (soit je suis dans la classe avec le professeur et je peux apporter des choses à montrer aux élèves, soit j’accompagne un petit groupe pendant toute l’heure, soit je travaille avec chaque étudiant pour quelques minutes). J’ai vraiment profité de mon stage qui m’a donné une très bonne vue sur la vie d’un professeur français. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir les lieux près du lycée dans La Villette (comme le musée « Cite Sciences et Industrie », les cafés là-bas, et excursions en bateau sur les canaux).

Mais pour moi le plus important c’est tout ce que j’ai pu apprendre plus sur le système éducatif en France et des différentes approches pédagogiques des professeurs français. J’étais invité à rejoindre une réunion de professeurs et à passer du temps dans la salle des professeurs pour parler avec eux pendant mes pauses entre les cours.

C’était un vrai plaisir de travailler là ce semestre, et ça a vraiment solidifié mon désir d’être professeur d’anglais dans l’avenir. Je pense que ça a été un des endroits où j’ai appris le plus dans le domaine dans lequel je veux travailler, et ça m’a aussi donné une perspective très différente sur l’éducation.

Pour toutes ces raisons, mon stage a été un très important aspect de mon séjour à l’étranger !

Écrit par Daniel Heimler

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La Galerie S par Sophia Koreto

Bonjour ! J’ai la chance de travailler avec Katy Sroussy au Select Galerie. Le Select est un lieu historique, avec beaucoup du caractère. Il y a un grand sens de la créativité dans le café et la galerie.  Un aspect que je trouve particulièrement intéressant c’est l’art dans Le Select et la variation des techniques que l’on peut y voir. Il y a les gravures, la peinture et la photographie par exemple. Je travaille avec Katy et les artistes pour les accrochages et les vernissages des expositions.

Récemment la galerie affichait les illustrations de Ginette Hoffman dans une exposition. Cette belle exposition comporte aussi les peintures abstraites, avec une grande variation d’images. J’ai participé à l’accrochage de cette expo et j’ai appris beaucoup de choses intéressantes. Parce que les murs sur lesquels on met les peintures sont les miroirs, c’était quelquefois difficile et l’équipe doit utiliser beaucoup de créativité et d’imagination pour bien accrocher les peintures. Nous avons toujours besoin de pâte à fixe. C’était une expérience unique et super !

Sophia et Katy Sroussy au Select – dans le quartier de Montparnasse

Sophia Koreto – VWPP Automne 2016 – Vassar’18