Jenna, Paris et l’art par Jenna Docher

À Vassar je fais un double cursus en philosophie et français et j’ai depuis mon enfance une passion pour les arts plastiques. Je suis donc tellement contente de m’être inscrite dans un programme de cours avec VWPP qui inclue un cours d’histoire de l’art contemporain (les néo-avant-gardes) et un cours de philosophie de l’art (esthétique analytique) à la Sorbonne, ce qui me permet d’étudier plusieurs sujets auxquels je m’intéresse. Complètement par hasard le cours de la philo de l’art fais souvent référence aux artistes qu’on étudie dans le cours de l’histoire de l’art, puisque les artistes modernes et contemporains qui ont délibérément contesté les définitions et les frontières de « l’art » sont ceux qui pousse la philo à trouver des nouveaux moyens de la théoriser. La philo de l’art analytique (contrairement à la philo de l’art continental) s’occupe plutôt du meta-ésthetique et du rôle des théories de l’art dans la critique et dans les lois, ce qui porte des conséquences importantes pour les études des néo-avant-gardes, des minimalistes, des post-minimalistes, etc., surtout concernant la vente et l’exposition des objets d’art (comme les Ready-Mades de Duchamp ou le Brillo Box de Warhol).

Naturellement c’est fascinant d’aller aux expos et musées dans ce contexte—de voir en réel les œuvres que j’étudie dans plusieurs cours, qui sont souvent des installations. À Beaubourg (le Centre Pompidou) il y a une collection incroyable de l’art moderne et contemporain, où j’ai vu des œuvres avant-gardes, néo-avant-gardes, optico-cinétiques, minimalistes, et post-minimalistes, y compris des artistes comme Donald Judd, Tinguely, Jesus Raphael Soto, Joël Stein, Barnett Newman, et Basquiat. Il est nécessaire de voir ces œuvres en vrai, d’une part parce qu’on aperçoit beaucoup mieux les couleurs et les textures en vrai que sur un écran ou dans une reproduction, et d’autre part parce que plusieurs artistes jouaient sur les interactions entre le spectateur et l’œuvre. Par exemple, l’art optico-cinétique joue énormément sur le mécanisme biologique de l’œil humain et des effets qui se produisent quand le spectateur bouge devant l’œuvre, ou quand l’œuvre bouge dans une manière qui crée des illusions, un peu inspiré par le mécanisme du kinétoscope et du cinématographe qui font l’illusion de motion à travers de l’effet phi. Même Donald Judd, dont les œuvres sont industriels, fixes, et minimalistes, impliquait l’espace de l’exposition : les instructions d’installation pour son série Stack (dont celui de 1972 est installée au Beaubourg) était fait exprès pour rendre l’œuvre plutôt un objet ordinaire occupant le même espace du spectateur qu’un « objet d’art » éloigné du spectateur, perché sur son piédestal ou accroché au mur.

Tandis que ces cours et mes visites au musées m’ont permis de beaucoup plus apprécier l’art moderne et contemporain, cela ne veut pas dire que j’ai cessé d’aimer l’art plus ancien. Quand j’avais quatorze ans j’ai eu l’opportunité d’étudier les arts plastiques avec un program à CalArts qui s’appelle CSSSA. Là j’avais un professeur de peinture qui adorait Cézanne, et qui nous a parlé de la manière dont sa déconstruction de forme avait inspiré le cubisme. Alors je suis allée tout au débout du semestre à l’exposition des portraits de Cézanne au Musée d’Orsay, où j’étais si inspirée qu’ensuite j’ai acheté trois couleurs de peinture, deux pinceaux, quelques toiles, une palette, et un petit chevalet. J’avais laissé presque tous mes matériels d’art chez mes parents aux États-Unis, puisque j’ai pensé qu’il valait mieux de passer mon temps dans la ville de Paris et non pas dans ma chambre avec mes toiles, mais je me suis rendu compte après avoir vu cet expo de Cézanne que pour ceux qui ont vraiment besoin de créer de l’art, c’est tout à fait impossible de s’en arrêter. Heureusement, ma famille d’accueil m’a permis d’installer un petit atelier dans ma chambre (merci Catherine et Thierry, vous êtes incroyables ! ) et que le programme me permettait d’acheter des matériels avec ma bourse !

Depuis le collège, je faisais toujours de la peinture à l’acrylique, aux aquarelles, ou à l’encre—jamais à l’huile. Puisque ce moment-là me représentait un opportunité de faire quelque chose de nouveau, j’ai décidé d’acheter de la peinture à l’huile, et franchement j’en suis tombée amoureuse. Je continuais de visiter les musées, prenant comme inspiration les idées et techniques des impressionnistes, postimpressionistes, cubistes, expressionnistes abstraits, et des mouvements que j’étudie dans mes cours. Un jour, après avoir vu un vendeur d’art dans la rue, je me suis rendu compte que ça serait impossible d’apporter tous mes tableaux aux États-Unis, et j’ai donc fais des recherches concernant la vente des tableaux dans la rue. Évidemment il faut un permis, et puisque je n’ai pas un budget pour un permis et je suis paresseuse, il m’est arrivé de vouloir installer mes tableaux dans la rue, non pas pour les vendre mais comme installation publique de l’art.

Avec cet « opportunité » de communiquer avec un public plus large que ma famille d’accueil j’ai commencé de penser des sujets qui me frappe comme important. Je suis tombée tout de suite sur le sujet d’identité, qui est très pertinent pour moi, puisque je suis franco-américaine et je sentais depuis mon arrivée qu’il y avait plusieurs aspects de la culture Parisienne qui m’empêchait de me sentir vraiment « Française, » surtout la conception de genre. À Vassar, je n’y avait pas beaucoup pensé, par rapport à mon propre identité—on a un culture (comparativement) tolérant, où presque tout le monde fait attention aux pronoms, et où on est bien conscient des identités différents et de la simple possibilité d’exister sans se conformer à la conception binaire du genre. Pour commencer, la langue française est, évidemment, genré, ce qui veut dire non seulement qu’on n’a pas de pronom singulier neutre, mais aussi que tous les adjectifs et verbes doivent s’accorder avec le genre du sujet, qui rend l’existence linguistique de genre neutre tout à fait impossible. De plus, il est enraciné dans la culture de politesse d’adresser les gens qui entrent dans les magasins avec un titre genré—e.g. « bonjour madame/monsieur. » En France, j’ai un baromètre quotidien sur ma performance de genre, alors qu’à Vassar on commence par me demander mes pronoms préférés.

Donc, tandis que je m’identifie d’habitude par mes travaux artistiques et intellectuels que par mon genre, j’étais forcé de considérer mon identité comme femme qui se présent d’une manière assez androgyne. À part des problèmes qui m’ont arrivé en étant de genre visuellement ambigu, je me suis aussi trouvé face aux conceptions stricte des femmes, en apparence et rôle sociale. Sur le surface, ceux sont assez similaires au ceux aux États-Unis, bien qu’aux États-Unis on en parle, et ici presque pas du tout. Cela ne veut pas dire qu’il n’y existe pas du sexisme, ou de la violence contre les femmes—seulement qu’on l’accepte plus facilement, et on n’éprouve pas de la rage publique que produisent les exposés des hommes célèbres qui sont accusés de la violence contre les femmes, des cas de la viole dans les universités, etc.

Tout ça me troublait, et je me suis donc mis à organiser et théoriser mon « exposition » afin de trouver un équilibre entre les idées artistiques qui m’avaient inspiré et les problèmes sociopolitiques dont lesquels j’éprouvais. C’était un grand travail de rédaction : il y a plein d’issues sociopolitiques qui me troublant en France (pareil aux États-Unis, mais dans les cadres différents), comme l’immigration et l’attitude vers les immigrés et les réfugiés, le racisme (on utilise même pas le mot « race » en France, et beaucoup de gens suppose que les gens qui ne sont pas blanc ne peut pas être les français nés en France), les écarts socio-économiques entre les quartiers de Paris lui-même, entre Paris et les banlieues, et entre les villes de France et la compagne. Mais j’ai décidé (après avoir consulté des amis et des mentors en France et à Vassar) de me concentrer sur ma propre expérience, pour ne pas

étouffer les gens qui vivent ces expériences, ou d’impliquer qu’ils ne sont pas assez forts pour en parler eux-mêmes, et de l’autre pour rester si exacte que possible dans mes représentations créatives.

                Enfin, la description du projet était :

3x3x3 est un projet d’art public basé conceptuellement sur la subversion du cube minimaliste, s’appuyant sur les ironies riches qui se produisent quand les nouveaux artistes font référence aux anciens et les contredisent. Le projet consiste en trois installations de neuf tableaux pour chacune d’elle. Les panneaux sont installés dans les espaces publiques en faisant référence à l’idée post-minimaliste que l’art existe dans le même espace que le spectateur, et que l’art est activé par l’interaction avec l’espace dans lequel il est exposé (« site-specificity »). Je crois que l’art est toujours créé face à son époque, enraciné dans le contexte sociopolitique, et donc j’intègre du contenu expressif ou figuratif, ce qui conteste le mantra minimaliste « what you see is what you see. »

J’ai installé la première partie le 27 octobre (3x3x3=27) dans neuf endroits différents sur Paris, pour la plupart près des musées où j’avais vu des tableaux qui m’ont inspiré. Pour chacun j’ai conçu un carton d’après ceux qu’on voit dans le MoMA (avec même une police typographique très proche) et j’écrivais des descriptions des tableaux, comme s’ils faisaient partie d’une expo officielle. Puis je me suis occupée des problèmes techniques de l’installation—surtout, comment contourner la loi contre l’affichage dans les espaces publiques non-désignés pour l’affichage—que j’ai résolu avec les fils de fer, une agrafeuse industrielle, de la colle très fort, et beaucoup de ruban adhésif. La journée de l’installation je suis partie de la maison vers 8h00 du matin, et j’ai fini vers 16h00. Je n’étais pas arrêté par les gendarmes (youpi) et personne n’a vraiment essayé de m’empêcher. Pendant le travail plusieurs m’en ont parlé, ce qui m’ai bien touché—surtout un petit enfant qui restait plusieurs minutes devant un des tableaux.

Cependant, j’avais imaginé au moins qu’il y aurait des gens avec lesquels mon travail résonné, ou pas, ou que ce projet auquel j’ai dévoué trois semaines jour et nuit aurait provoquer une réaction, d’un sort ou d’un autre—mais en fait je n’ai presque rien vu ni entendu sur le sujet. J’étais d’abord bien déçue : c’était comme si je répétais une pièce gratuite au public pendant des mois et puis le jour de la performance personne n’est venu. Je me demandais si mes tableaux étaient de la merde, si mes idées étaient de la merde, si c’était une faute énorme d’avoir écrit les cartons en anglais (ça, oui, c’était une faute), ou si j’avais choisi des endroits mauvais. Mais après avoir encore réfléchi, j’ai décidé de ne pas le voir comme un grand échec. J’avais commencé le projet comme un travail fondamentalement personnel, et malgré tous, je produisais plusieurs tableaux et idées qui parlaient des choses pertinents à moi dans une façon qui me plaisait. De plus, dès qu’on entre dans l’espace publique, on entre dans la quête pour l’attention des autres—une quête attirante mais dangereuse, parce que l’attention est capricieuse et beaucoup influencée par la chance. Et en fait puisque je n’installais pas les caméras de surveillance 24/7 je n’avais même pas une moyenne de voir l’une sur 1000 qui était peut-être bien touchée par mes tableaux.

Enfin, je suis contente d’avoir essayé, parce que si je n’avais pas essayé, je me demanderais toujours ce qui aurait pu se passer. Je suis bien reconnaissante pour tout le soutien que m’ont donné ma famille d’accueil, mes amis, et le programme de VWPP. Je ne sais pas si je vais finir les deux autres parties que j’avais prévu de faire au début (en fait, 27 tableaux, c’est beaucoup) mais je continue de peindre et d’aller aux expos et musées, en espérant que ma prochaine « expo » sera peut-être dans une galerie, plutôt qu’affiché aux murs.

Par Jenna Docher – Vassar’19

Bienvenue en Touraine

Bords de Loire

Ce semestre, excursion dans le Val de Loire – direction la cité gourmande de Tours. Inscrite au cœur d’un paysage classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Tours est la ville du bien vivre, du bien manger et du bien déguster. Le VWPP avait à cœur de s’y rendre avec les étudiants.

Partis à la découverte des merveilles gastronomiques tourangelles, ce fut l’occasion d’assister à la première édition édition du festival – Tours et ses Francos Gourmandes Toute la ville était sur son 31. Guinguette, valorisation des produits du Val de Loire, salon du livre gastronomique, village gourmand, animations œnologiques…

Ce festival étant couplé aux Journée du Patrimoine, balades en bateau sur la Loire, visites du Château de Tours, de sa cathédrale, de son opéra, de son centre historique… furent également au programme des festivités du jour.

Vue depuis la guinguette – située au centre ville de Tours

Nîmes et Carcassonne par Andrew Ling

La semaine dernière, j’ai visité Nîmes et Carcassonne, deux villes historiques dans le sud de la France. Une ville importante de l’Empire Romain dans le premier siècle, Nîmes conserve encore une tour, un jardin, un temple et une arène. Ces bâtiments ont été construits basés sur les modèles idéaux à Rome, donc on peut voir un parallèle entre cette petite ville et la grande capitale de l’empire. Il est intéressant de voir une ville où les reliques anciennes et la transportation moderne coexistent, et il semble qu’une dichotomie entre le passé et le présent n’existe pas nécessairement dans cette petite ville. A côté de la ville, j’ai aussi visité le Pont du Gard, une des plus grandes architectures romaines du monde d’aujourd’hui. Créé dans le premier siècle pour démontrer la richesse de la ville, représenter une formidable entreprise politique de l’empire et approvisionner la ville en eau, le pont a été construit en plusieurs décennies et a symbolisé le longue durée processus que les humains essaient de conquérir et d’exploiter la nature, comme l’idée de Fernand Braudel sur le temps environnemental. Comment est-ce que les anciens humains comprenaient l’environnement et désignaient leur projet d’ingénierie? Le Pont du Gard, qui éprouve les changements dynamiques de la relation entre les humains et l’environnement dans environ 2000 ans, a une histoire environnementale qui est très intéressante. Un autre fait intéressant que j’ai découvert quand j’étais en visite, c’est que le pont a été détruit par les religieux et les moines bâtisseurs pendant le moyen âge. Il semble que l’histoire du pont ne concerne pas seulement l’environnement, mais aussi l’imagination politique des gens et leur reconstruction du passé. Il sera intéressant d’examiner la représentation du Pont du Gard et de comprendre les changements de l’idéologie politique.

Arènes de Nîmes – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Après Nîmes, j’ai visité Carcassonne, un château militaire médiéval. La ville est très intéressante à cause de l’histoire de la croisade et du Catharisme, et la restauration est incroyable grâce au grand projet de reconstruction pendant le XIXe siècle. Quand Carcassonne était la frontière de la France, la ville a servi une fonction militaire très importante, qui n’existait plus aujourd’hui. Il est ironique qu’un lieu de défense militaire soit devenu un lieu très touristique aujourd’hui. J’ai aussi visité les quatre châteaux de Lastours, un des groupes des châteaux du pays cathare, et je trouve que leur histoire est très magnifique. Cathars, un des groupes qui étaient catégorisés comme le païen, vivaient dans les montagnes afin d’échapper à la persécution religieuse et de développer leur religion. Cette histoire me suis rappelé l’œuvre de Braduel La Méditerranée et le Monde Méditerranéen à l’Epoque de Philippe II, et Braduel pense que la montagne est une barricade naturelle à l’expansion religieuse et politique. En regardant ces châteaux sur les hautes montagnes et réfléchissant à comment Braudel pensait sur l’histoire, j’ai été stupéfié par la puissance de la nature et sa relation compliquée avec les humains. Je reviendrai peut-être à l’avenir, pour réexaminer cette imagination historique et visiter les autres châteaux du pays cathare.

Ville de Carcassonne – mars 2017

Remparts de la ville de Carcassonne – mars 2017

Pays cathare & Châteaux de Lastours – mars 2017

Andrew Ling – VWPP Printemps 2017 – Wesleyan’18

Belle et douce Provence

Du 20 au 22 janvier, nous étions à Aix-en-Provence accompagnés de Néna Kraguly, notre professeur d’histoire de l’art. Nous sommes partis sur les traces de Paul Cézanne et à la découverte de la région où notre directrice est née et a grandi. Au programme: visite d’un domaine où se mêlent art contemporain et vignobles, visite guidée d’une distillerie de lavande, dîner en ville, marché provençal, etc. Et bien entendu, temps libre pour profiter de la ville et de ses environs !!

Jour 1 !

13h : Arrivée à Le Puy Sainte Réparade, petit village où se trouve le domaine La Coste. Nous nous sommes promenés à travers collines, champs d’oliviers et vignes et nous avons découvert les œuvres d’art et installations contemporaines d’artistes tels que : Tadao Ando, Louise Bourgeois, Hiroshi Sugimoto,  grâce au précieux éclairage d’historienne de l’art de notre chère Néna !

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16h : Arrivée à Apt, petit village où se trouve la distillerie de lavande Les Agnels . La cinquième génération de la famille Agnel nous a fait partagé son quotidien en assistant à une distillation traditionnelle de lavande.

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Jour 2 !

Dans la matinée, balade au travers d’Aix et de ses marchés pour se rendre à l’Atelier Cézanne.

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Puis visite conférence animée par notre chère Néna de l’Atelier de Cézanne suivie d’un temps libre afin d’apprécier la douceur de vivre d’Aix-en-Provence et le bouillonnement de la trépidante voisine … Marseille.

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Jour 3 !

Dernier temps libre pour profiter d’Aix-en-Provence et de ses multiples trésors – musées, marchés, fontaines, madones nichées sur les façades des maisons, petites rues piétonnes…

  Puis retour à Paris! À bientôt Aix !

 

L’artiste engagé

Dans le cadre du séminaire enseigné par Madame Kraguly, les étudiant·es du VWPP ont pu explorer l’art engagé à travers différentes expériences artistiques et tracer les relations entre l’art et la politique. À cette fin, plusieurs visites d’exposition ont permis aux étudiant·es d’observer et de formuler leur propre point de vue.

Ils/Elles ont pu découvrir de nombreux lieux culturels intra-muros tels que La Fondation Louis Vuitton, La Fondation Cartier, Le Quai Branly … et bien entendu le Centre Pompidou et sa célèbre architecture.

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Ce séminaire fut également l’occasion pour les étudiant·es de partir à la découverte du street-art et de l’art contemporain dans la ville de Vitry, commune limitrophe de Paris au travers d’une balade urbaine et d’une visite conférence du MAC VAL.

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Crédit pour les photos : un grand merci à Néna !

Mes conseils aux futurs étudiants par AnnaRose Broome

Pour mon conseil, je vais choisir une chose bizarre. Pour moi, cette chose est bizarre parce qu’au début je n’aimais pas cette activité. Mon conseil est de visiter plein de musées. Comme une enfant qui bouge beaucoup, j’ai vu le Louvre avec une mauvaise attitude. À ce moment-là, les peintures et les statues étaient trop superficielles. Il y avait beaucoup d’accumulations d’émotions et je ne pouvais pas voir le raison. Cependant, maintenant je veux voir le Louvre à nouveau. Pourquoi ? Parce que l’art est puissant. Comment est-ce que j’ai réalisé ce fait ? Par un autre musée. Le musée Guimet était THE musée pour moi. J’ai réalisé que l’art est une expression de l’âme.

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À Guimet, j’ai vu plein de d’oeuvres asiatiques. C’était la première fois que j’ai vu beaucoup d’oeuvres asiatiques dan le même lieux. Et c’était amusant. Après la première visite, j’ai décidé que j’avais besoin de le visiter au nouveau. Maintenant, je suis heureuse de l’avoir à nouveau visité. Le deuxième jour, j’ai vu une expo par hasard. Un artiste a créé une structure de bambou. La structure était grande et spéciale parce qu’il y avait un sens à ce qui était écrit sur le mur. Il port des cinq essences du monde, le vide, la terre, l’eau, le feu et le vent. Toutes les essences fonctionnent ensemble pour notre monde et nos vies. Pour moi, cette oeuvre était magnifique et elle m’a montrée comment exprimer les pensés de l’artiste. Peut-être le musée Guimet est pour vous ou peut-être pas. Mais, je suis sûre qu’il y a un musée pour chaque personne dans le monde.

En France, il y a plein de musées et expositions pour le public. Entant qu’étudiant, nous avons un avantage parce que nous avons une réduction pour nos visites. Aussi, il y a plein de musées qui sont gratuits. Peut-être vous voulez visiter le musée du Louvre. C’est bien mais n’oubliez pas les autres musées. Il y a un musée pour la musique, la photographie, la maladie et beaucoup d’autres choses. J’espère que vous pouvez visiter les musées qui vous intéressent. Bonne chance et amusez-vous.

AnnaRose Broome – VWPP Automne 2016 – Vassar’17

Voyages en pays francophones par Aida Julien

PARTIE 1 : La Suisse

Pour mon premier voyage en dehors de Paris, j’ai décidé de voyager dans la partie francophone de la Suisse (ce qui est appelé la Suisse Romande ou la Romandie). Un vendredi en Octobre j’ai pris le TGV Lyria de la Gare de Lyon pour un voyage agréable à Lausanne. Lausanne est une très belle ville à côté de la ville de Genève, au bord du lac Léman, et en face de la ville française Evian-les-bains. Elle est la cinquième plus grande ville de la Suisse et elle est bien connue comme la capitale des Jeux d’Olympiques, étant le site du siège international olympique.

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Dès mon arrivé à Lausanne, j’ai été accueillie par ma famille suisse qui habite dans une petite ville (ou municipalité) juste à côté de Lausanne qui s’appelle Savigny. Tandis que Lausanne est considérée comme une grande ville dans le contexte de la Suisse, Savigny est plutôt comme la campagne. En fait, la maison dans laquelle je suis resté pendant mon séjour était proche d’un certain nombre de fermes. En gros, c’était une expérience totalement différente de celle de Paris !

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Le jour suivant mon arrivé, je suis partie de Savigny avec ma famille pour aller visiter une municipalité qui s’appelle Morat. J’ai découvert plus tard que Morat est la ville d’origine de ma famille suisse. Morat se trouve dans le canton de Fribourg qui est situé essentiellement à la frontière suisse des langues allemand et français. La plupart de la population à Morat parle allemand mais un grand pourcentage de la population parle également le français. On a fait une petite promenade dans le centre de la ville afin de mieux apprécier l’architecture charmante de la ville. On est passés par la porte de Berne, la mairie, la château Löwenburg et on a fini la promenade en montant sur le mur de la ville pour avoir une belle vue de toute la ville et le lac Morat.

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Le Lendemain, j’ai eu l’opportunité de faire une randonnée dans les magnifiques montagnes suisses. Après une heure en voiture, on est arrivés au sommet d’une montagne (je ne me souviens pas du nom) ou on a fait une randonnée agréable dans l’air frais qu’on peut que trouver dans les montagnes suisses. Au milieu de l’excursion, on s’est arrêté à un chalet typiquement suisse pour qu’on puisse se reposer et boire un verre.

L’un des aspects les plus marquants de mes aventures en Suisse était la cuisine. Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de manger le plat le plus connu de la Suisse – la fondue au fromage. Cependant, j’ai pu apprécier plusieurs autres spécialités suisses délicieuses y compris le fromage et le chocolat.

PARTIE 2 : La Belgique

Afin de mieux profiter de mon semestre à l’étranger, j’ai organisé un autre voyage (suivant mes aventures suisses) pour explorer un deuxième pays francophone – la Belgique. Avec Le Club International des Jeunes à Paris, j’ai eu l’opportunité de passer un weekend à Bruges et dans la capitale de la Belgique, Bruxelles. Pour la première fois depuis que je suis à Paris, je me suis levée avant l’aube à 6 heures du matin pour prendre un bus avec environ soixante autres étudiants internationaux et des étudiants français. Le voyage a duré un peu plus d’une heure et on est arrivé en premier à Bruges.

Bruges est une ville qui se trouve dans la région flamande dans le nord-ouest de la Belgique. On a commencé notre séjour de Bruges avec une visite guidée de la ville pendant laquelle on a vu plusieurs monuments de Bruges, les plus importants comme la Tour du Beffroi (Belfort) et la magnifique Grand Place, l’un des meilleurs exemples du style charmant de l’architecture Belge. Pour la plupart de la visite, on a marché au bord des canaux qui encerclent et traversent la ville.

Suivant la visite guidée, j’ai apprécié un déjeuner qui a consisté des frites fameuses de la Belgique que j’ai mangées avec une sauce spéciale de la région flamande. La Belgique et plus spécifiquement Bruges est également bien connue pour son chocolat. Donc, on a fini notre séjour à Bruges avec une visite du musée du chocolat, Chocostory, où nous avons appris l’histoire du chocolat et comment le chocolat est fabriqué (et heureusement, on a aussi eu l’occasion de gouter le chocolat !).

A la fin de la journée, nous avons repris le bus pour aller à Bruxelles où nous avons passé la nuit dans une auberge de jeunesse au centre-ville. Le lendemain, on a commencé la journée avec une visite du Musée de la Bande Dessinée où on a vu les créations d’une variété d’artistes, y compris celles de l’artiste Belge, Hergé (le créateur de TinTin). Ensuite, on est allé manger des gaufres Belges délicieuses et explorer plus loin la ville. Avec seulement un plan de la ville, on a fait notre propre promenade à pied pour voir les monuments emblématiques et les différents quartiers de la ville. Mon aspect préféré de Bruxelles était certainement l’architecture unique et belle qu’on peut voir à travers la ville, mais surtout sur La Grande Place qui se trouve au centre-ville.

Aida Julien – VWPP Automne 2016 – Wesleyan’18

Grand Train

Samedi 17 septembre, le VWPP organise sa première excursion du semestre et part à la découverte d’un site exceptionnel au cœur de Paris.

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Grand train est un lieu rare et éphémère. En effet, le site ne sera ouvert que jusqu’au 16 octobre. C’est un espace de partage, de convivialité et de culture autour de l’univers du ferroviaire. On est entre musée – le train à travers le temps- et lieu de vie.

De plus, nous partagerons un moment convivial autour d’un déjeuner. Vous pourrez vous délecter de propositions culinaires issues de diverses régions du monde (argentine, américaine, italienne ou coréenne). Cette journée promet un bon moment. Venez nombreux et n’oubliez pas d’apporter vos appareil photos !

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Un grand week-end à Lyon

Texte et photographies : Carolyn Dundes

J’adore être à Paris – mais je sais que ce n’est qu’une ville dans un grand pays, alors j’ai choisi de passer un week-end en explorant Lyon (à peu près 470 km de Paris). Avec ma carte jeune SNCF, j’ai trouvé un tarif très agréable pour prendre le TGV aller-retour.

Lyon est une très vielle ville connue pour son histoire riche et son architecture unique. Elle se situe au confluent de deux rivières : le Rhône et la Saône. J’ai commencé ma visite avec le théâtre antique gallo-romain – qui est encore utilisé aujourd’hui pour les spectacles ! J’ai aussi visité un musée des objets trouvés dans les ruines.

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Plus tard, j’ai marché beaucoup dans les petites rues du Vieux Lyon, le quartier de la Renaissance. Les magasins sont plutôt touristiques maintenant, mais l’architecture n’a pas beaucoup changé en général. Il y a beaucoup de cours où on peut entrer librement.

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Un autre quartier, la Croix-Rousse, a beaucoup de ruelles à explorer ! En suivant une promenade à pied que j’ai trouvée sur internet, j’ai découvert beaucoup de coins insolites et cachés.

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J’ai profité de la gastronomie de Lyon aussi ! J’ai gouté un pain spécial, la brioche pralinée, mais aussi des restaurants formidables. Pour mon premier dîner, j’ai fait une réservation dans un bistro gastronomique. Le jour prochain, j’ai mangé dans un bouchon (un bistro lyonnais) où j’ai essayé la quenelle de brochet, un plat de poisson très lyonnais. Ce restaurant est très particulier parce qu’il n’y a pas de menu fixe – le propriétaire va de table à table en racontant le menu du jour !

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Entre manger et marcher, j’ai visité quelques musées aussi, notamment le musée des Beaux-Arts de Lyon et le Centre d’Histoire de la Résistance et la Déportation. Les musées qui parlent de la Shoah sont toujours difficiles à visiter, mais j’ai trouvé que ce musée est vraiment bien fait. Si vous y allez, il faut regarder les vidéos du procès de Klaus Barbie, un officier SS nommé « le boucher de Lyon ». Les procédures judiciaires se sont déroulés à Lyon en 1987 pour ses crimes contre l’humanité.

A la fin du week-end, j’étais très heureuse d’avoir appris beaucoup de cette ville magnifique !

Écrit par Carolyn Dundes