Faire connaissance grâce au théâtre !

Briser la glace grâce au théâtre ? C’est chose faite au VWPP !  Une manière ludique d’apprendre à se connaître et de pratiquer le français. 

Adrien Le Ray est comédien et membre fondateur du spectacle Les Franglaises, (Molière du spectacle musical 2015) représenté plus de 1000 fois depuis 2010, il est également co-auteur, co-directeur artistique et interprète. Avec Splash, il s’ajoute encore une nouvelle casquette : celle d’auteur de BD !

Maly Diallo est comédienne et joue au théâtre, au cinéma et à la télévision. Elle est également metteuse en scène et autrice. Elle a joué dans la pièce de Tatiana Spivakova, “Ton corps, ma Terre” et travaille actuellement sur une pièce originale, mêlant théâtre et cuisine, ses deux passions.

Silence…Action !

 

Dégustation Pane Vivo, le pain qui fait du bien !

Ce lundi 30 août, le VWPP a eu la chance d’accueillir Adriano Farano, journaliste-boulanger, pour une discussion et une dégustation autour du pain. Il est l’auteur des livres : Je ne mangerai pas de ce pain-là & Le pain rassis, dix façons de le préparer.

Adriano est venu présenter ses recherches à nos étudiant·es et leurs à exposer la situation de l’industrie du pain : blés issus de variétés modernes (blés japonais nains qui requièrent engrais, herbicides et pesticides, levure…)

” 99 % du pain nous rend malades.

Issu de transformations génétiques ayant permis de quintupler les rendements, le blé moderne est indigeste. Même les pains bio les plus chers présentent 5 à 10% de résidus de gluten au bout de la digestion. D’après les études du Dr. Perlmutter, ce status quo serait à l’origine non seulement des intolérances mais également de l’explosion de cas d’Alzheimer. De surcroît, le pain conventionnel affiche un indice glycémique(I.G.) supérieur au Coca-Cola !”

Cette intervention nous a permis de mesurer l’importance des enjeux qui se cachent derrière le pain et la “traditionnelle baguette”, emblème de la gastronomie française.

Une prise de conscience qui ne mange pas de pain, consommer est bien un acte politique !

Et toi, comment ça va ?

Patrick Graille, professeur de littérature française au VWPP s’était prêté au jeu de cette question en pleine pandémie, ” Et toi comment ça va ?”, le 21 avril 2021.

D’une date l’autre

En septembre 2001, les tours jumelles de New York s’écroulaient, le monde basculait, l’air du temps soufflait la guerre, la bêtise, le racisme, et je commençais à enseigner pour le Programme. En mars 2020, le virus terrorisant la planète, j’ai dû comme beaucoup d’autres rester cloîtré à domicile, cheminant à travers les mailles d’une dystopie sanitaire. Malgré l’écriture et la lecture, mes amis et ma famille qui firent office de garde-fous, d’anticorps contre l’absurdie régnante, je me retrouvais condamné à la dictature numérique, à la dématérialisation des corps, confronté à l’arbitraire, l’incompétence et la propagande politiques − à une sorte de demie vie. En février-mars 2021, grâce aux résolutions de Thomas Parker, Jeff Rider et Vinay Swamy, j’ai délivré, en binôme avec Simona Crippa, un cours à des étudiants de Vassar. Quoique brèves et distantes, ces petites retrouvailles furent une bouffée d’oxygène. Elles nourrirent mon plaisir et ma chance d’avoir diffusé la culture française à des étudiants intelligents, souvent avides de savoir, et aussi partagé tant de moments créatifs et amicaux avec l’équipe enseignante et administrative de Reid Hall. Aujourd’hui, j’attends. Avec une impatience jamais résignée, parfois exaltée et révoltée, je rêve éveillé que nos existences se régénèrent, intensifient leurs cours, débordent de leurs lits, piquées par un désir de Lumières et de Liberté. En septembre 2021, j’espère donc que revive ce beau Programme académique et culturel, qu’il redevienne une de ces activités essentielles, dont les mauvaises mises entre parenthèses n’ont que trop durées. Si ce vœu était exaucé, nous pourrions gaiement sabrer le champagne de mes presque vingt ans de présence dans le jardin de la rue de Chevreuse !

Patrick Graille

Centre dramatique national d’Orléans, à deux minutes de chez moi, mars 2021.

Centre dramatique national d’Orléans, à deux minutes de chez moi, mars 2021.

 

Conversations Unbound : une expérience transcontinentale enrichissante

Pendant cette période inédite, due à la pandémie, il nous a fallu rapatrier nos étudiant·es juste avant le début du confinement en France.  Le VWPP souhaitait quand-même donner à ses étudiant·es, la possibilité de garder contact avec la langue et la culture francophone. Le programme s’est donc associé avec Conversations Unbound (CU), une organisation à but non lucratif, fondée par Elise Shea, une ancienne élève du VWPP et de Vassar College. Nos élèves ont pu suivre des conversations de français — en ligne et à distance — avec des personnes touchées par la migration forcée et qui vivent en Afrique.  Lily Feinberg (VWPP Spring 2020) était une des étudiantes qui a profité des offres de CU.  Voilà ce qu’elle en dit :

Logo français de conversations unbound

J’ai fait Conversations Unbound 1 heure par semaine, pendant six semaines et c’était un plaisir ! Angelique […] était très drôle et m’a beaucoup aidé avec mon français oral. Le programme était structuré comme une conversation informelle, nous avons parlé de son autre travail comme maquilleuse pour les acteurs dans les films. De plus, nous avons discuté de mes intérêts, des systèmes éducatifs différents dans nos deux pays, de ses deux petits enfants et bien sûr de l’état de COVID dans nos deux pays. Je recommande fortement ce programme : c’était comme d’avoir une amie française qui m’encourageait et me corrigeait avec beaucoup de patience et de connaissances.

Cette collaboration a permis à nos étudiant·es de donner un sens à leur éducation et d’avoir des échanges positifs et enrichissants avec d’autres personnes. Les partenaires de conversations reçoivent un paiement pour chaque session et 100 % des fonds versés par le VWPP à CU leurs sont distribués; CU n’agit que comme intermédiaire. En donnant aux personnes déplacées de force la possibilité de proposer ce service, CU remet en question le flux traditionnel de l’aide et offre à ces personnes la possibilité de retrouver et maintenir une activité professionnelle.

L’Ile de beauté par Sienna Ropert

Écrit par Sienna Ropert

Notre visite en Corse est gravée dans ma mémoire comme un nuage suspendu, isolé du chaos de mon dernier mois en France. Nous étions complètement imperméables à la situation du virus; pour nous, c’était loin. Nous n’aurions pas pu deviner à quelle vitesse la situation allait dégénérer, depuis notre bulle, nous n’aurions jamais rêvé à quel point le virus était proche. Dès que nous avons de nouveau mis les pieds en France métropolitaine, c’était comme si une sorte de mini-bombe avait explosé. On nous a demandé si nous avions voyagé dans le nord de l’Italie. Et à partir de ce moment tout est monté en spirale. Et maintenant je suis là, vous écrivant de ma maison en Californie, où je n’aurais pas dû être si tôt, à propos de mon voyage en Corse, la bulle flottante de calme avant la tempête.

Je suis arrivée un jour avant le groupe; j’étais seule et il faisait nuit. J’ai quitté mon hôtel pour marcher dans les rues d’Ajaccio, vides comme elles le sont en février. J’ai pris la petite rue à côté de mon hôtel; je l’ai suivi jusqu’au bout, là où elle rencontrait l’océan. Je ne pouvais voir l’eau que par le reflet de la lune. J’ai levé les yeux et j’ai été confrontée à une scène que je n’avais pas vue depuis plusieurs mois — le ciel de Paris la nuit est jaune des réverbères. Un spectacle d’étoiles, clair et brillant, m’a accueilli. L’océan ondulait doucement et la ville était silencieuse par rapport à Paris.

Maggie, Nam, Lily, et Tracy sont arrivés le lendemain matin; avant de les rencontrer, j’avais visité à la fois le marché aux puces, où j’ai acheté pour dix euros une charmante petite peinture carrée représentant une barque en bois amarrée au bord de l’océan, et le marché aux fruits et légumes, où j’ai acheté une pomme et deux clémentines pour un euro. Nous nous sommes assis ensemble, sous le soleil, avec tous nos bagages sur la terrasse d’un café qui vendait des paninis. Nous sommes revenus ici au moins trois ou quatre fois pendant notre séjour; non pas parce que c’était quelque chose de particulièrement de spécial, mais parce que la plupart des restaurants de la ville étaient fermés en hiver. Ayant pris un vol à 7 heures du matin, ils ont tous commandé au moins trois cafés chacun; les serveurs étaient légèrement confus, mais après notre troisième visite, n’étaient plus choqués par la pile ridicule de petites tasses à café sur notre table — ils nous en ont même offert quelques-uns gratuitement lors de notre dernière visite.

Lors de notre deuxième jour à Ajaccio, nous avons marché depuis notre Airbnb jusqu’au début d’un chemin de randonné, caché au bout d’une petite route. Nous avons grimpé en haut dans la montagne, en suivant la douce courbe de la côte. Nous avons traversé des bosquets ombragés, nous avons sauté à travers des ruisseaux bouillonnants et nous avons déjeuné sous d’énormes eucalyptus — le tout avec une vue magnifique sur la Méditerranée et ses nuances infinies de bleu. Il y avait une partie du chemin qui semblait presque suspendue au-dessus des nuages; courbée le long de la montagne, il était bordée de tous côtés par de grandes fleurs blanches et de lavandes sauvages. Le soleil était si bas à ce moment que sa lumière dorée filtrait à travers les pétales. Je suis retournée en ville un peu plus tôt que le reste du groupe; j’ai quitté le chemin au coucher du soleil.

Le lendemain, nous sommes partis d’Ajaccio dans un tout-petit train de trois ou quatre voitures. Il secouait sauvagement et le moteur a fait des bruits gémissants mais, malgré les bruits, il y avait un silence qui accompagnait ses belles vues. Nous avons traversé des forêts, des rivières, des cascades et d’immenses vallées. Nous avons croisé des vaches et des chevaux au pâturage. La plupart des petites gares où nous nous sommes arrêtés n’étaient rien que des petits bâtiments entourés de nature et de pâturages; la nôtre n’était pas différente. Le soleil disait au revoir au horizon en nous, on disait au revoir au petit train; il faisait noir quand nous sommes finalement descendus du train à Ponte Novu. Notre hôte et sa fille nous attendaient avec leurs voitures pour nous conduire à notre logement — nous étions trop jeunes pour louer une voiture.

Durant le court trajet en voiture à travers le chemin de montagne boisé (le chemin que nous allions plus tard monter et descendre plusieurs fois), nous avons appris que notre hôte et son frère étaient les seuls résidents permanents du village. Notre hôte avait grandi dans le village quand il y avait tous les villageois, au moins 80, il nous a dit. Il n’y avait aucune route goudronnée menant au village jusqu’en 1968. Il nous a dit qu’il montait et descendait ce chemin sur son âne pour prendre le train menant à l’école à Bastia.

Un soir, il nous a chanté des chansons traditionnelles corses. Lui et son frère ne se parlent qu’en corse — c’est la langue avec laquelle ils ont grandi. Une autre nuit, nous avons assisté à la soirée karaoké du village. Il y avait plein de gens qui chantaient des chansons françaises et corses — nous pensons que la plupart des résidants des villages aux alentours étaient présents. Tout le monde se connaissait.

On faisait de la randonnée, on préparait des dîners ensemble, on achetait de la nourriture au marchand ambulant, on caressait des ânes et des chiens, on cueillait des fleurs de mimosa, on chantait des chansons ensemble au soleil avec la guitare que notre hôte nous a prêtée. Il y avait un silence absolu — pas de voitures, seulement des chants d’oiseaux. 

Un jour, je me dirigeai seule vers l’ancien lavabo, recouvert de mousse et rempli d’eau fraîche de la source. J’ai entendu une source d’eau plus grande et j’ai grimpé la montagne jusqu’à un groupe de petites cascades, les chutes d’un ruisseau clair. J’ai marché le long de la route vers un village voisin. La porte du clocher de l’église était ouverte; j’ai grimpé deux échelles avec l’intention de voir la vue d’en haut, mais j’ai vite eu trop peur de trébucher sur ma jupe longue.

Après un retour en train à Ajaccio et un perfide trajet de trois heures en bus, nous étions finalement arrivés à la pointe sud de l’île: Bonifacio. J’y étais déjà venue une fois comme une très jeune enfant — quelques souvenirs brumeux ont resurgis lorsque notre arrivée dans le port au crépuscule. La ville fortifiée se dressa au-dessus du port, éclairé par des couleurs changeantes. Notre hôte nous a conduit jusqu’en haut; nous nous sommes faufilés dans des rues miniatures allant même dans des sens interdits, car de nombreuses rues étaient en construction pour préparer la ville pour les touristes d’été. Après quatre volées d’escaliers trimballant nos bagages, nous avons atteint notre appartement avec vue sur la vieille ville et la mer au-delà. 

Nous avons passé quelques jours merveilleux à Bonifacio, à marcher le long de l’océan (Maggie s’est même baignée), à profiter du soleil et à explorer la vieille ville et son ancienne base militaire, ses phares et son cimetière marin. Bonifacio, vacillant au bord des falaises blanches et entourée de montagnes verdoyantes, de criques secrètes et de buissons fleuris, est l’un des endroits les plus incroyables que j’aie jamais visités. Nous étions très tristes de partir.

Notre voyage en Corse s’est terminé dans le chaos. Notre courant a été coupé, le lavabo était bouché, nous lavions la vaisselle dans le lavabo de la salle de bain avec une lampe de poche et regardions The Hunger Games illégalement sur un ordinateur connecté au hotspot du portable de quelqu’un. Nous nous sommes réveillés à six heures du matin le lendemain pour prendre le bus à sept heures, Tracy s’est perdue, j’ai vomi dans le bus pour Ajaccio et nous avons failli rater le bus pour l’aéroport.

Mais ce n’était que le début du chaos qui nous attendait à Paris.

Écrit par Sienna Ropert — VWPP Spring 2020

La musique techno

Écrit par Andrew Luo

Ayant visité de nombreux clubs dans le monde, j’ai remarqué l’amour des Européens pour la techno. C’est aussi un style très populaire à Paris. Aux États-Unis, j’ai tendance à aller dans beaucoup de clubs pop mais ici, la scène techno est superbe ! Je suis allé dans deux clubs techno et un club pop à Paris et je préfère les clubs techno. Le club pop de Paris a joué des chansons un peu trop anciennes à mon goût.

Contactez-nous pour des renseignements sur les sorties à Paris 🙂

Écrit par Andrew Luo — VWPP Spring 2020

Pas la peine d’en faire tout un fromage !

Écrit par Andrew Luo

Lors de mon séjour en France, je me suis fixé un défis : essayer un fromage différent tous les jours. Mon plan était d’aller chaque jour à la fromagerie et demander au conseil au fromager mais malheureusement je n’ai pas réussi à tenir cette cadence. A la place j’ai du goûter un nouveau fromage toutes les 2-3 semaines. Il faut dire que j’ai eu de la chance car mes hôtes apportent au moins 3 types de fromages à chaque dîner et j’adore ça. J’ai eu l’occasion d’essayer du Chèvre, du Compté, du Camembert, du Brie de Melun, de l’Emmental, du Mâconnais de Bourgogne, du Neufchâtel etc.  C’est merveilleux d’avoir goûté autant de fromages !

Écrit par Andrew Luo — VWPP Spring 2020