Les temps forts de février

Le mois de février s’achève, c’est donc l’heure de revenir en image sur ce mois court mais pas moins riche en activités !

Nous avons commencé février par un week-end à Lyon. D’un bouchon jusqu’à la confluence, notre groupe a traboulé sur les rives de la Saone et du Rhône, à la découverte de cette capitale gastronomique. 

Puis, tout au long du mois, nous avons découvert différents lieux de culture de la région parisienne. De la Cartoucherie au bois de Vincennes jusqu’à l’Opéra Garnier, autant d’occasions de s’évader le temps d’une représentation artistique ou d’une visite historique. 

Enfin, on ne pouvait pas passer un mois sans se pencher sur la gastronomie française… Nous avons donc été accueilli·e·s par Alison de chez Cavewoman Wines pour une soirée dégustation et initiation aux vins de France. Un moment délicieux, passé en bonne compagnie. Santé !

Ma visite au Musée Carnavalet

Au début du semestre, j’ai visité l’Hôtel Carnavalet, qui est actuellement le Musée Carnavalet sur l’Histoire de Paris. Le musée est situé dans le quartier du Marais, dans le troisième arrondissement. Le bâtiment est composé de trois étages avec une grande cour et un jardin au sein de l’hôtel. J’ai appris beaucoup d’informations sur la longue histoire de l’immeuble du musée parce que le rez-de-chaussée du musée est réservé à l’histoire de l’hôtel. La construction de la maison a commencé en 1548 par Jacques de Ligneris, le président du parlement de Paris. Pendant cette période, le site de l’hôtel était dans un verger avec peu d’autres bâtiments à proximité. Cependant, de nos jours, le bâtiment est situé dans l’un des quartiers les plus centraux et appréciés à Paris. Puis, l’hôtel a été acheté par François de Kernevenoy dit de Carnavalet, en 1578. De cette acquisition, la maison a reçu son nom actuel, Carnavalet, tandis que la rue où se situe l’hôtel a reçu le nom Sévigné de Madame Sévigné, une célèbre épistolière, qui vécut dans l’hôtel après Carnavalet. Plus tard, en 1866, le Baron Haussmann a acheté l’hôtel pour en faire un musée sur l’histoire de Paris tel qu’il est aujourd’hui. Haussmann était un préfet sous l’Empereur Napoléon III, qui au XIXe siècle a achevé un grand programme de renouvellement urbain dans la ville de Paris. Ce programme consistait à élargir des rues en grands boulevards, créer des parcs urbains et construire les fameux bâtiments haussmanniens qui définissent l’image de Paris de notre époque. Sous l’architecte, Victor Parmentier, l’ancien hôtel a été rénové pour devenir un musée qui a ouvert ses portes au public en 1880. Puis, l’Hôtel le Peletier, la maison à côté de l’Hôtel Carnavalet, en 1989 a été connectée au Musée Carnavalet par une galerie pour que le musée puisse s’élargir. L’hôtel le Peletier a été construit plus d’un siècle après l’Hôtel Carnavalet pendant les années 1690. Il est connu pour son grand escalier et la rampe en fonte complexe parce que c’était le premier de son type pendant cette période.

L’une des parties les plus intéressantes à propos de ce musée est le fait que le musée
expose et conserve des pièces individuelles parvenant d’autres hôtels particuliers à Paris. Puisque plusieurs immeubles ont été détruits pendant la période de l’haussmannisation dans la ville, le Musée de l’Histoire de Paris a décidé de garder l’histoire et la beauté de ces hôtels. Ainsi, certaines pièces de ces maisons ont été déplacées et apportées au Musée Carnavalet où elles ont été remontées pour que le public puisse les voir et les apprécier. Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’une de ces pièces vient de l’hôtel particulier de Breteuil, ce nom de famille étant celui de ma famille d’accueil chez qui j’habite en France. En effet, après avoir visité le musée, j’ai parlé avec ma famille d’accueil au sujet de la pièce de Breteuil au musée et elle a confirmé qu’il s’agissait de la même famille. De plus, le cousin de mon père d’accueil est le propriétaire du Château de Breteuil situé aux alentours de Paris. Avant mon retour aux États-Unis, j’espère pouvoir visiter ce château.
Je vous recommande fortement de visiter le Musée Carnavalet. Il y en a pour tous les
goûts, de l’histoire de la ville de Paris aux pièces magnifiquement réassemblées des anciens hôtels particuliers. Cette combinaison de différentes expositions offre un excellent aperçu de l’histoire et de la culture de Paris.

Par Sarah Allison, Vassar College, VWPP Printemps 2023

La visite d’Abby aux Jardin et Palais du Luxembourg

Cette semaine je suis allée au Jardin du Luxembourg. J’y suis arrivée par l’entrée sud où j’ai trouvé le calme—contrairement aux manifestations qui se passaient en dehors du jardin. Là, j’ai pu me promener parmi les arbres et aller de l’autre côté du jardin, vers le Palais du Luxembourg. En m’approchant du palais, j’ai entendu l’appel d’une mouette, ce qui me faisait penser au Rhode Island où j’habite aux Etats-Unis. J’ai suivi le bruit pour trouver un immense bassin où les mouettes se baignaient avec les canards et les petits voiliers.

Marie de Médicis venait d’une famille italienne qui était très riche et très influente à l’époque. Elle était la deuxième femme d’Henri IV après l’annulation du mariage avec sa première femme, Marguerite de Valois. Il s’est marié pour son argent, et pour essayer d’avoir un héritier (ou “Dauphin”), comme son premier mariage est resté infertile. 

Marie a eu six enfants avec Henri IV, mais leur mariage était turbulent. Bien qu’elle ait apporté une immense dot à son mariage, souvent Henri IV ne lui permettait pas de dépenser l’argent qu’elle considérait comme essentiel pour maintenir les apparences de son niveau social. En plus, elle ne supportait pas les nombreuses maîtresses de son époux, et elle était mécontente de ne pas être couronnée comme reine de France pendant la première décennie de son mariage.

Enfin, en 1610 Marie de Médicis a été couronnée, et le lendemain son mari a été assassiné. Elle a été nommée régente ce jour-ci, jusqu’à ce que son fils soit majeur, soit 14 ans, en 1614. Cependant, quand ce jour est arrivé, elle a transféré la couronne officielle à son fils, mais elle s’est nommée cheffe du conseil du roi et a gardé tout son pouvoir précédent. Il n’était qu’en 1617 où Louis XIII l’a usurpée et l’a bannie au Château de Blois.

Néanmoins, ce n’était pas la fin de son histoire. En 1619 Marie de Médicis s’est échappée du château et a commencé une rébellion contre son fils pour essayer de reprendre la couronne. Elle a perdu, et son fils lui a pardonné et l’a invitée à retourner à Paris pour rejoindre la cour en 1620. De ce temps-là jusqu’en 1645, elle achevait la construction du Palais du Luxembourg, qui était sa résidence primaire. Marie de Médicis à été considérée comme une menace contre la France, non seulement à cause de ses actions ambitieuses pour maintenir le pouvoir, mais aussi parce qu’elle était et femme et italienne. Bien qu’elle n’ait pas pu garder sa gouvernance jusqu’à la fin de sa vie, son palais, où aujourd’hui siège le Sénat, joue maintenant un rôle dans la gouvernance de la France. 

Par Abigail PAULL, Vassar College, VWPP Printemps 2023

 

Les temps forts de janvier

Le nouveau groupe est déjà arrivé à Paris depuis un mois ! Voici un retour en image sur quelques moments partagés au cours du mois de janvier.

Dès la sortie de l’avion, les étudiant·e·s ont été accueilli·e·s par l’équipe. A peine arrivé·e·s dans leur famille d’accueil, il était déjà temps de découvrir Paris ! La traditionnelle signature du serment linguistique s’est faite en haut de la tour Montparnasse, l’occasion d’embrasser d’un regard la ville où se déroulera leur semestre.

Le groupe a également déjà eu plusieurs occasions de découvrir la grande variété des scènes gastronomiques francophones. Pâtisseries, crêpes, falafels, rougails saucisses, poulet yassa.. Sans oublier bien sûr la cuisine de leur famille d’accueil ! Leurs aventures gastronomiques ne s’arrêteront pas là, puisque le groupe découvrira bientôt les bouchons lyonnais lors de notre prochaine excursion… !

Enfin, pour une introduction complète à Paris, il fallait des visites culturelles. Du Louvre au Théâtre du Lucernaire, en passant par les Catacombes et les quartiers du Château d’Eau et de la Goutte d’Or, les étudiant·e·s ont eu droit à un échantillon de ce que la région a à leur offrir.

A bientôt pour plus d’images du semestre de printemps 2023 !