Découvrir le cinéma à Paris

Quand je suis arrivée à Paris, je savais que je voulais explorer le cinéma en France. Ma spécialisation à Vassar est le cinéma, donc j’ai été très ravie d’apprendre plus d’informations sur la naissance du cinéma à Paris. Jusqu’à présent, être à Paris m’a donné plus d’opportunités et d’informations que j’ai pu imaginer. Pendant ma deuxième semaine ici, durant mon cours de cinéma, nous sommes allés à La Cinémathèque Française, où nous avons appris beaucoup sur les frères Lumières et Georges Méliès, et sur l’importance des deux dans l’explosion du cinéma en France. C’était incroyable de voir les premières personnes qui ont contribué à l’art du film. En plus, après notre visite, j’ai pu explorer le musée par moi-même. Ce mois-ci, la cinémathèque à une exposition sur Agnès Varda, qui est ma réalisatrice préférée. J’ai vu beaucoup de vidéos et de documents de Varda, et j’ai appris beaucoup sur elle.


En outre, être à Paris m’a inspiré à regarder plus de films français pendant mon temps libre. Cette semaine, j’ai vu les films Le Rayon Vert, Jane B. par Agnès V, et Belle de Jour. L’expérience de voir des films français en France a beaucoup amélioré mon français et j’ai hâte de voir tout le français que je pourrai comprendre après seulement un mois ici !
Enfin, mon tutorat a été très utile pour m’exposer à beaucoup de films français que je n’aurais pas connu autrement. Ma tutrice adore le cinéma aussi, donc nous pouvons parler de nos films préférés et elle m’a fait beaucoup de recommandations ! J’adore que ma tutrice partage des intérêts similaires aux miens ; c’est très amusant d’en discuter avec elle. J’ai hâte de vivre les prochains mois !

Par Etta Fontenot, VWPP Printemps 2024

 

Histoires cachées dans les cimetières de Paris

Depuis mon arrivée à Paris, j’ai eu le privilège de visiter de nombreux endroits qui donnent à cette ville un caractère extraordinaire. Avec mon passe Navigo en main, je me sens vraiment autorisée à explorer tout ce que je désire. Cependant, de toutes ces expériences, l’une de mes préférées a été la visite des cimetières de la ville.
Ma première visite a été le cimetière du Montparnasse, qui se trouve au 3 boulevard Edgar Quinet, 75014 Paris. Cet endroit contient les tombes de personnalités célèbres comme Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Charles Baudelaire, Agnès Varda, Jacques Demy, Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Bien que la visite d’un cimetière semble étrange, j’ai senti une sorte de magie en explorant ces lieux chargés d’histoire. C’était une expérience unique que je n’avais jamais connue avant.
Plus tard, j’ai également eu l’occasion de visiter le cimetière du Père-Lachaise, où sont enterrées de nombreuses autres personnalités. J’ai découvert la tombe d’une de mes actrices préférées, Anna Karina, mais aussi celles d’Édith Piaf et de Jim Morrison. Une scène m’a particulièrement marqué : en me rendant sur la tombe d’Édith Piaf, j’ai remarqué que quelqu’un pleurait à côté.


Pour moi ces visites ont été une source d’inspiration extraordinaire. Elles m’ont permis de plonger dans l’histoire et le patrimoine culturel de Paris d’une manière profonde et émouvante. Chacune de ces tombes représente une histoire unique et elles me rappellent l’importance de la mémoire et de la possibilité de laisser un héritage durable.

Par Hannah Beinstein, VWPP Printemps 2024

Le rayon vert

Le dernier rayon du soleil couchant, et l’éclair vert lorsque le soleil disparaît, vous aide à savoir ce que vous ressentez vraiment—citation de l’auteur Jules Verne et, plus tard, repris par le réalisateur Eric Rohmer. C’est le rayon vert. Après j’ai regardé Le Rayon Vert d’Eric Rohmer, c’est devenu mon film préféré.

J’étais assise à l’extérieur de Usdan par une journée ensoleillée. Le fin du semestre approchait et mes amies et moi nous souvenions les mois précédents et tout ce que nous attendions avec impatience pour notre prochain semestre à l’étranger. Je n’étais jamais allée à Paris auparavant ; je ne savais pas ce que je voulais faire là-bas. Mon bon ami, Soli, m’a suggéré d’aller au Cimetière Montparnasse. Je n’en avais jamais entendu parler. Il a parlé de tous les artistes et les écrivains qui y ont été enterrés. Quand il m’a dit que Eric Rohmer y a été enterré, j’ai su que je devais y aller.

Au cours de ma première semaine de séjour à Paris, je suis allé au cimetière. La première personne que je devais trouver était Rohmer. Je me suis donné beaucoup de temps, mais je ne l’ai pas trouvé. J’ai cherché pendant des heures, mais sans succès. Après mon cours, j’ai parlé de ma mission à mes amis. Nous sommes retournés au cimetière pour trouver la tombe. Avec des amis, je l’ai trouvé rapidement. Je me suis tenue devant sa tombe couverte de fleurs et de cadeaux, et c’était comme si je voyais le rayon vert.

 

Par Daniela Stahle, VWPP Printemps 2024

Le Musée d’Orsay selon Amelia

Bonjour tout le monde ! Je vais vous parler d’un de mes endroits préférés à Paris : le Musée d’Orsay. J’y suis récemment allée avec un de mes cours à Reid Hall et j’ai décidé d’y retourner cette semaine. C’est un endroit super parce que les billets sont gratuits avec ma carte d’étudiante de Reid Hall et parce qu’on peut y voir de l’art de plusieurs époques et artistes. De plus, il n’est pas loin de Reid Hall— quinze minutes sur la ligne 12 du métro. Pour mon cours d’histoire de l’art, on a visité des pièces du premier étage pour voir des peintures « académiques » et en discuter. C’était super intéressant pour moi parce que je n’ai jamais étudié l’histoire de l’art avant de venir à Paris. On a vu Le Tepidarium, “salle où les femmes de Pompéi venaient se reposer et se sécher en sortant du bain” par Théodore Chassériau, que je trouve très intéressant. C’est un magnifique tableau qui montre les femmes très en détail. Après mon cours, j’ai visité le deuxième étage pour voir les œuvres de Bonnard, y compris Le Chat blanc (une peinture que j’aime bien). Monet est un de mes artistes préférés, alors j’étais hyper contente de visiter aussi le cinquième étage, où se trouve plusieurs de ses peintures. Mon œuvre préférée de Monet dans ce musée est La Pie ; c’est une image d’un village sous la neige. Le musée est assez grand alors j’ai passé plusieurs heures là-bas et j’ai l’intention d’y retourner souvent.

Par Amelia Thornton, VWPP Printemps 2024

Un Guide de quelques musées à Paris


J’aime bien les musées, surtout les musées d’art, alors j’essaye de profiter d’environ 200 musées à Paris. La plupart des musées à Paris sont gratuits pour les étudiant.e.s, surtout si vous êtes un.e étudiant.e de l’histoire de l’art, mais si vous devez payer pour certains musées vous pouvez être remboursé par VWPP. Voici le récit des musées que j’ai visité jusqu’à présent pendant mon semestre à Paris.


Musée du Louvre
L’un des musées les plus iconiques à Paris, il a une collection énorme d’art historique et contemporain. La partie sur l’art et les artéfacts égyptiens est particulièrement grande, mais il y a une sélection vaste de peintures, tapisseries, sculptures et céramiques de toutes les époques. J’aime bien l’œuvre d’Anselm Kiefer qui inclut une peinture sur l’un des murs du musée et deux sculptures dans des alcôves.


Musée des arts décoratifs
Ce musée a une petite collection, mais il y a des expositions temporaires qui sont intéressantes : j’ai vu l’exposition d’Iris van Herpen qui est très immersive et qui inclut de la mode, des sculptures, de la musique et des peintures. Il y a aussi beaucoup de bijoux et d’objets décoratifs comme les choses d’architecture d’intérieur.


Centre Pompidou
Il y a plusieurs étages de galeries avec des collections intéressantes : du réalisme, de l’art abstrait et beaucoup de grandes sculptures et autres œuvres interactives dans lesquelles vous pouvez entrer.


Palais Galliera
C’est un musée de la mode mais je trouve qu’il a une très petite collection ; c’est seulement gratuit pour les étudiant.e.s de l’histoire de l’art alors si vous devez payer €10 ce ne valait pas la peine à mon avis. La collection de la mode à l’exposition de van Herpen au Musée des arts décoratifs est beaucoup mieux.

Par Sara Menz, VWPP Printemps 2024

Une sortie mycologique !

En octobre, quand il faisait plus beau que maintenant, j’ai ressenti l’envie de retrouver une forêt après avoir passé quelque temps dans la ville.
Je me trouvais un après-midi sur le site web de Sorbonne Université, dans leur liste des activités et organisations extra curriculaires, et j’ai vu la page de Timarcha, une société naturaliste pour les étudiants de la Sorbonne, Paris Cité et UPEC. Leurs activités sont annoncées sur leur Instagram (@timarcha_asso) et j’y ai trouvé l’annonce pour une sortie mycologique bientôt ! J’ai envoyé un mail à l’adresse indiquée pour dire que j’étais interessée et c’était fait ! Le week-end après, je participai !
Le guide m’a expliqué qu’il fallait tout simplement venir à la Forêt de Sénart pour 11h du matin et prévoir un pique-nique. Au début, je pensais amener des amis, mais finalement j’y suis allée seule (le dimanche matin, c’est souvent un peu compliqué…). Franchement, j’avais très peur que je ne sois pas capable de communiquer avec les étudiants français et que la journée serait un désastre, mais j’ai réussi à prendre le RER D et je suis même arrivée un peu en avance ! Je me suis arrêtée dans un Cora – un immense magasin, un peu comme Walmart – juste à côté de la gare. Après, j’ai rencontré Simon, avec qui j’avais échangé des mails (signé “naturalistiquement” et “mycologiquement” – ce qui me semblait de bon augure), qui portait un gilet haute visibilité et tenait un grand panier en osier. Trois autres personnes nous ont rejoint et c’était un groupe très sympa ! Ils m’ont immédiatement incluse dans la conversation et ils avaient tous des parcours et des spécialisations différents qui les avaient amené au même endroit.


Notre guide connaissait très bien la fôret, et nous y avons trouvé des cèpes, une “main du diable” (ou l’Anthurus d’Archer) – qui poussait d’une sorte d’oeuf et qui puait – des bolets blafard, une “langue de boeuf” (ou la Fistuline hépatique, avec un “sang” rouge et un goût acide), et beaucoup d’autres champignons. La victoire de la journée a été la découverte d’un grand maitake ! Chacun d’entre nous en a pris pour manger à la maison. Pour ma part, je l’ai rôti dans une sorte de marinade de feta, de l’huile d’olive, de l’ail, de l’origan, du jus de citron, du sel et du poivre, arrosé ensuite de miel et de graines de grenade. Délicieux !!

Par Beatrix Briggs, VWPP Automne 2023

Un challenge inattendu

Cela fait un mois que je ne me suis pas assise dans le métro. Chaque fois que j’en ai l’inclinaison, j’examine avec attention les sièges rembourrés avant que je prenne la décision encore une fois de me tenir debout pendant mon voyage de quarante minutes sur la 6. Et pourquoi cette crainte ? Enfin, à cause des seules et uniques punaises de lit.
Depuis septembre, ces nuisibles terrorisent la ville, en faisant leur nids (n.b. les punaises de lit ne font pas de nids !) partout à Paris ; à travers les lits parisiens, pour commencer, mais pas seulement ; aussi dans les vêtements à la mode qu’on peut voir à chaque coin de rue, dans les bibliothèques (la bibliothèque Cujas du 5ème a fermé provisoirement pour désinfecter une salle de lecture !) et dans le métro, leur grand palais.

Voilà depuis septembre que les premières vidéos se sont répandues en montrant les énormes punaises de lit rampant sur les coussins du métro. En horreur, je me suis jurée de ne plus jamais m’asseoir sur les sièges sales, les sièges contaminés du métro. Je vois des gens qui s’assoient et j’ai un mouvement de recul; comment diable peut-on faire quelque chose de pareil et tenter le destin ? Ces monstres sont déjà entrés dans 11% des ménages français !
Pourtant, à partir de ces premiers jours, c’est de plus en plus évident qu’on ne peut pas faire grand chose pour se protéger, à part être prudent. Et d’ailleurs, c’est parfois nécessaire de s’asseoir dans le métro pour se préparer à une longue journée ou pour se détendre le soir. À ce moment-là, les étudiant·es de Reid Hall sont tous et toutes sain·es et sauf·ves de ces bestioles horribles. Qui aurait deviné que, parmi les obstacles d’ajustement culturel, on devrait se battre contre les punaises de lit ? C’est évident qu’on ne sait jamais à quoi attendre pendant un séjour à l’étranger.

Par Cora Hume-Fagin, VWPP Automne 2023

Idéaliser mes devoirs

Il est vrai que la participation au programme VWPP exige plus que d’être un touriste à Paris. Bien sûr, nos premières semaines à Bordeaux étaient vraiment vacances-esque. Des multiples dégustations du vin à la consommation des huîtres à Port de Larros, quand nous sommes arrivés à Paris, je n’étais pas prête à commencer mes cours. Comme d’habitude, les semaines ont filé et soudainement j’étais une vraie étudiante à Paris avec plein de devoirs.


Laissant tomber mes rêves de rester une touriste, j’ai commencé à maîtriser l’art de “l’idéalisation de mes devoirs”, donc j’ai trouvé quelques endroits magnifiques dans toute la ville pour les faire. Mon endroit préféré est situé juste à côté de Reid Hall, c’est un restaurant qui s’appelle Le Boa. C’est impossible de le manquer, avec son auvent bleu vif et plein de tables dehors pour prendre un café. Mon moment préféré pour y aller est quand il y a un peu de pluie. Je ferme ma veste et écoute un peu de musique dans ma playlist prévue pour les jours de pluie. Chaque fois que je vais payer, le gérant de restaurant me dit “À demain !” et chaque fois je souris à sa remarque.


Juste en bas de la rue de mon appartement, ou plutôt l’appartement de mon adorable mère d’accueil, il y a un autre restaurant qui s’appelle Les Écrivains. À mon arrivée, cet endroit m’intéressait beaucoup. Après une petite enquête, j’ai appris que ce n’est pas une maison d’écrivains, mais plutôt une maison de spectateurs du rugby. Néanmoins, j’y vais de temps en temps en maîtrisant l’art de se concentrer au milieu du chaos.
Un peu plus bas de la rue, il y a un café qui s’appelle Chat Mallows Café : la maison d’une douzaine de chats. Il faut que j’admette que c’est presque impossible pour moi de faire mes devoirs en présence d’une douzaine de chats mais c’est un lieu parfait pour procrastiner de temps en temps.


Au sujet des chats, c’est aussi très facile d’idéaliser mes devoirs à la bibliothèque de Reid Hall ou plutôt “la chambre de Yuki”. Yuki est une chatte noire qui a presque le même âge que moi, elle a dix-neuf ans. Elle est la chatte résidente de Reid Hall, mais à mon avis elle mérite le titre de Reine de Reid Hall. Toutefois, elle m’a dit qu’elle ne croit pas en la monarchie. Une croyance très progressive dans le monde des chats. Néanmoins, tous les jours elle reste sur son trône en cuir, acceptant gracieusement les caresses entre ses siestes.


Finalement, l’autre jour j’ai trouvé un café très sympa qui s’appelle Maison Fleuret. Ils ont un café glacé à la lavande qui est délicieux. Malheureusement, les ordinateurs y sont interdits donc j’y vais seulement quand je veux lire.


Si vous avez lu attentivement, vous verrez clairement qu’en apprenant à maîtriser l’art d’idéaliser mes devoirs, j’ai trouvé plein de distractions. Cependant, j’ai découvert l’importance de trouver plaisir et beauté en travaillant. C’est vraiment un privilège d’être ici et d’avoir l’occasion d’accéder au monde de cette façon, donc je vais continuer de faire mon travail de la façon la plus chaotique possible, achetant des lattes trop chers dans l’espoir qu’un jour, je maîtriserai l’art d’idéaliser mes devoirs.

Par Lindsey Solo, VWPP Automne 2023

Ma visite au Musée d’Orsay

Pendant mon séjour ici à Paris, j’ai visité le Musée d’Orsay. C’était une expérience incroyable d’être dans un bâtiment si beau avec toute l’architecture pittoresque et les œuvres différentes comme celle que vous voyez ci-dessus. Le peinture s’appelle “Entrée du port de La Rochelle” par Paul Signac. Cette œuvre est une huile sur toile et une peinture de la période moderne appartenant au style pointilliste. Je l’ai trouvé dans l’exposition sur Claude Monet. Je l’aimais beaucoup parce que la peinture est très lumineuse comme il y a une lumière dans chaque partie de la peinture. C’était très intéressant à voir en personne car une photo n’est pas pareille que l’expérience de voir les détails individuels dans la peinture. Vous pouvez voir chaque détail et comment la peinture s’allume avec les couleurs différentes et le placement des coups de pinceaux. L’atmosphère qui accompagne cette peinture me plait beaucoup. En plus, le Musée d’Orsay a contenu d’autres peintures et sculptures d’origines différentes et à propos des concepts différents aussi (la guerre, le colonialisme, les légendes des cultures mythologiques différentes, les environnements beaux, la vie quotidienne à des périodes différentes, etc.). Par exemple, il y avait une statue de bronze et onyx sur piédouche en porphyre des Vosges s’appelant Homme du Soudan en costume algérien qui me plaisait. Cette œuvre a été créée par un sculpteur qui s’appelle Charles Cordier qui est né à Cambrai en 1827 et mort à Alger en 1905. Le titre historique est Négre, costume algérien (Salon de 1857) et selon la description de la peinture donnée par le Musée d’Orsay, “Charles Cordier se donne pour objectif, dès la fin des années 1840, de représenter diverses formes de la beauté à travers la variété des physionomies humaines. Il obtient en 1856 une bourse du gouvernement pour une mission ethnographique en Algérie, dont il rapporte notamment ce buste, exposé au Salon de 1857 sous le titre alors banal de ‘Nègre, costume algérien”. On sait peu de choses de l’identité du modèle, mais le sculpteur lui a donné fière allure, notamment par l’usage de l’onyx algérien, dont les couleurs et les motifs permettent de suggérer la richesse des costumes locaux.”

 

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Par Zoe Bogan, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023

Mes cafés préférés de Paris (jusqu’ici !)

Si vous me connaissez, vous savez certainement que j’adore trois choses : la littérature, le Fantôme de l’Opéra, et le café. Toutes ces choses sont liées à ma décision de venir à Paris, et, bien que je n’arrive pas à trouver le Fantôme, j’ai été très satisfaite avec mes expériences de café ici.
Pour moi, le café n’est pas seulement pour me réveiller. Il s’agit d’un moment de paix et de réflexion, une bonne raison de prendre une pause. Cette attitude est courante en France et en Europe en général, mais pas autant aux États-Unis, et j’avais donc très hâte de venir connaître le monde français du café. J’ai eu beaucoup de tasses agréables, mais voilà les trois cafés que j’ai trouvés exceptionnels à Paris, prenant en compte, bien sûr, le goût du café ainsi que l’ambiance !

  1. Black Sheep Coffee – 8ème arrondissement
    Il est dommage que je ne puisse pas mettre en premier un café plus parisien du genre classique – un joli petit endroit avec une terrasse pleine de monde – mais la qualité du café à Black Sheep est simplement trop bonne pour ne pas lui attribuer le mérite. L’ambiance du café est très bien pour bosser, avec beaucoup de lumière et une playlist décontractée, mais le café lui-même est la vedette de l’expérience. Riche, plein de saveurs, et avec un généreux rapport qualité-prix, il n’est pas à manquer.
  2. Café Kitsuné – Palais Royal
    J’avais entendu parler de Café Kitsuné bien avant mon arrivée à Paris, parce qu’il fait partie d’une chaîne internationale qui devient de plus en plus populaire ; il y a même un Café Kitsuné qui vient d’ouvrir à Singapour, où j’ai grandi ! J’ai été curieuse, parce qu’on sait bien qu’il est possible de devenir une chaîne internationale de café – je te regarde, Starbucks – sans faire du café vraiment bon. Il fallait que je sache s’il s’agissait simplement de “hype,” comme on dit en anglais. Heureusement, ce n’était pas le cas ! Oui, aller dans un café chi-chi au Palais Royal est très touristique, et le prix du latte reflète bien ce fait. Mais l’ambiance est extrêmement chouette, la taille du café n’est pas horrible pour le prix, et surtout, le café est assez savoureux et pas amer, chose que je ne supporte pas. Personnellement, j’ai pris mon café à emporter, et je l’ai bu au Jardin des Tuileries. S’il ne reste plus de place à l’intérieur du café, ce qui est souvent le cas, je recommande fortement que vous fassiez la même chose !
  3. Dépôt Légal – Palais Royal et Montparnasse
    Il s’avère que ce café se trouve aussi dans le quartier du Palais Royal – et apparemment il y a un endroit à Montparnasse aussi – mais je l’ai goûté à la Gare de Lyon en février en attendant mon train. Je ne m’attendais pas à grand-chose, étant donné qu’on était à la gare, mais le café a franchement été un des plus délicieux que j’ai bu dans ma vie. Dès la première gorgée, ma journée s’est égayée, et j’ai même pris le risque d’aller acheter un deuxième dix minutes avant le départ de mon train. Bon, ce n’était pas une excellente idée, mais je peux dire que ça valait le coup. Je n’ai pas encore eu l’opportunité d’aller au vrai café, qui est en fait un restaurant, mais si leurs plats sont aussi bons que leurs boissons, courez-y !

Finalement, il me reste quelques semaines en France. Il est toujours possible que je trouve le meilleur des cafés ! Pour le moment, toutefois, je vous conseille toutes et tous d’aller goûter ceux que j’ai nommés. Bon café !

Par Naya Jorgensen, Wesleyan University, VWPP Printemps 2023