Un parc de Paris

LES BUTTES CHAUMONT

Le parc des Buttes Chaumont est un de mes lieux préférés à Paris. En entrant dans cet immense espace vert au centre d’une ville bruyante et animée comme Paris, on entre dans un monde entièrement nouveau et séparé du chaos de la ville. C’est un univers fantastique, les Buttes Chaumont, avec le lac au centre, les falaises de pierre, les plantes qui ne sont pas complètement taillées, le kiosque au-dessus du lac, les ponts qui traversent l’eau, et les sculptures des femmes et hommes en style romain qui apparaissent partout dans le parc. En vrai, tout me fait penser à un univers féerique. Il y a vraiment une énergie différente dans le parc qui étreint les visiteurs de Paris et les emporte dans un espace tout à fait nouveau. Les collines qui sont presque tout autour du parc aussi nous donnent l’impression qu’on n’est plus à Paris parce que dans certains endroits on ne peut plus voir les immeubles en dehors du parc. En outre, l’effet de monter et de voir la ville depuis la coupole me donne l’impression que je vois la ville de plus loin et que même si je sais que la ville est tout autour du parc, j’en suis séparée par l’atmosphère particulière du parc.

         J’adore passer mes après-midis dans ce parc où on peut profiter du soleil pour plus longtemps que dans les rues de Paris grâce aux reliefs du parc. Il n’est pas caché par les bâtiments avant même son coucher. J’aime voir tous les groupes qui s’installent sur les collines qui restent au soleil le plus longtemps. On est tous attirés par le soleil comme les lézards ou les chats. En outre, il me semble que le parc est moins fréquenté par les touristes que les autres parcs à Paris, surtout si on évite le kiosque. En vérité, je ne sais pas si les gens que je vois sont les touristes ou pas, mais ce que je veux dire est que quand je suis aux Buttes Chaumont je n’ai pas l’impression que je suis entourée par les touristes, comme il me semble quand je suis au Jardin du Luxembourg, par exemple. Là, il y a bien sûr des Parisiens mais on voit beaucoup de gens qui prennent des photos et on sent vraiment qu’on est dans un lieu touristique. Même si je ne suis pas Parisienne, j’habite à Paris et donc je n’aime pas les lieux touristiques. En disant cela, je veux clarifier que j’aime bien le Jardin de Luxembourg mais plus longtemps je reste à Paris, plus j’essaie d’éviter les touristes. 

En me promenant dans le parc je peux aussi imaginer le parc au 19e siècle quand il a été créé. Il y a des choses partout dans le parc qui évoquent ces images pour moi comme le pavillon du lac et le vieux théâtre près de l’entrée principale. Quand je regarde les gens qui se promènent, je peux facilement voir les femmes dans des robes de 19e siècle avec les hommes dans leurs costumes. Je me demande quels types de gens ont fréquenté le parc quand il s’est ouvert en 1867. Maintenant les parcs sont des endroits pour tout le monde et je me demande si c’était toujours le cas avec les Buttes Chaumont et les autres grands parcs commandés par Haussmann.

Écrit par Betsy Cole — Spring 2019

La langue Française

CONNAISSEZ-VOUS LES EXPRESSIONS D’ARGOT?

 Tout le monde au bureau sait que ce que j’aime le plus, ce sont les mots et les expressions d’argot. Dès mon arrivée en France, je demandais à tous mes amis français s’ils pourraient m’en apprendre. Ceci dit, j’avais une conversation vraiment amusante avec un ami sur les façons dont nous pouvons exprimer l’indifférence (plus ou moins comment dire “I don’t give a _____ en anglais”). Nous nous sommes installés à un restaurant libanais, et nous avons commencé avec l’expression “ça m’est égal.” En anglais, le sens de “ca m’est égal” est équivalent aux expressions telles que “Whatever works,” or “I’m ambivalent.” Pourtant, cela ne devient que plus intéressant à partir de cette expression réservée et polie. Ensuite, nous avons avancé au prochain niveau: “Je m’en fiche,” “J’en m’en fous,” et “Je m’en tape.” Le sens de ces trois expressions est généralement le même, bien qu’il y ait des petits changements de nuance par rapport à leur intensité d’indifférence. Les expressions correspondantes en anglais comprennent:  “I don’t give a damn,” I don’t give a shit,” et “I couldn’t care less.” Également, j’ai oublié de dire que sur cette liste, seulement “ca m’est égal” peut être dit à n’importe qui; toutes les expressions qui la suivent sont trop informelles, donc vous pouvez les utiliser avec vos amis, mais jamais, par exemple, avec vos profs. Finalement, nous arrivons à mon niveau préféré car je trouve que les expressions dans cette catégorie sont vraiment créatives, quoique d’une manière vulgaire. Malheureusement, je n’ai pas l’autorisation de vous expliquer les expressions à ce stade. Par conséquent, si vous voulez en savoir plus, vous devrez venir en France pour les apprendre (ou utiliser l’internet si vous avez la flemme). J’espère que ce message d’intérêt public vous a appris quelque chose de nouveau !

 Écrit par Alex Sun

Stage au VWPP

 ENSEIGNER L’ANGLAIS À L’UNIVERSITÉ DE PARIS 12.

 Être animateur d’ateliers d’anglais à l’Université de Paris 12 s’avère beaucoup plus enrichissant que ce à quoi je m’attendais au début. Deux fois par semaine, j’apporte des sujets à discuter pour une conversation informelle—chacune d’une heure—ainsi que de petites leçons de grammaire de temps en temps. Bien que ce soit en fait un travail rémunéré, ces discussions en groupe sont gratuites et facultatives pour tous les étudiant(e)s qui aimeraient améliorer leur maîtrise de l’anglais hors d’un cours noté. Cette façon d’organiser des ateliers me convient bien car les Français qui viennent participer sont non seulement très enthousiastes de parler l’anglais mais contribuent également aux conversations bien animées, voire parfois profondes ou marrantes. Cependant, aider leur apprentissage tous en même temps constitue un bon défi puisque le niveau de langue parmi les étudiants varie de pouvoir parler presque couramment à avoir pas mal de difficultés. Les séances m’obligent ainsi à adapter les rencontres hebdomadaires compte tenu de leurs besoins.

 Un grand avantage de ce boulot, c’est pour moi l’occasion de rencontrer des gens français sympas. Pendant les discussions je trouve souvent des moments où il faut expliquer un truc en français, mais en plus, quand on a fini, je reste presque toujours avec au moins un ou deux étudiants et nous continuons à bavarder plus en anglais et en français tous les deux. Puisqu’il s’agit de discussions avec des adultes—la plupart plus vieux que moi—c’est une bonne chance de travailler le français en parlant de quelque chose d’intéressant. Ce qui m’étonne davantage d’apprendre l’anglais aux Français, c’est aussi une admiration croissante que je trouve avec la linguistique, une chose qui ne m’avait jamais intéressé avant ce semestre. Ayant déjà plein d’expérience en cours de français, je connais forcément des trucs difficiles du français, mais maintenant je me mets à être bien attentif aux trucs bizarres de l’anglais.

Écrit par Dan Dennis

Avez-vous lu les classiques de la littérature?

DES ÉTUDIANTS DU VASSAR-WESLEYAN PROGRAM IN PARIS SE RASSEMBLENT EN CERCLE LITTÉRAIRE

 

Le 31 janvier 2019 cinq étudiants du Vassar-Wesleyan Program in Paris ont eu leur première réunion pour parler de la littérature en buvant du vin et en mangeant du pain et de la soupe. Tout d’abord, les membres du cercle littéraire se sont retrouvés à la maison de Catherine Uhel, une bibliophile avec plein de livres, même dans la salle de bain. Un peu plus tard, Mme. Uhel a posé la question la plus profonde de la nuit : pourquoi on garde toujours un livre ? Langston Morrison, sophomore à l’Université de Wesleyan, a répondu à la question de Mme. Uhel en soulignant la phrase suivante: “Si on habite toujours avec le livre, le livre habite toujours avec vous.” Pour Morrison, les livres sont des personnages dans l’histoire de nos vies. Il résume tout cela en racontant la citation connue de Molière : “Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi.”

         De même, Simone John-Vanderpool (junior) à l’Université de Wesleyan dit :

“Le livre est primordial pour faire l’expérience de la lecture. Le sentiment des pages, l’odeur du papier, rendent la lecture profondément amusante. Garder un livre permet de prendre son temps avec l’histoire et de se souvenir toujours de l’expérience.”

Évidemment, tout le monde a des expériences différentes avec des livres mais, en même temps, c’est le plaisir de la lecture qui nous rejoint. Ce plaisir nous permet de discuter la littérature avec amitié et passion. Les étudiants du Vassar-Wesleyan Program se retrouveront à nouveau le 17 février pour regarder une pièce de théâtre de Jean Bellorini, intitulé « Un Instant » ; c’est une pièce adaptée d’« à la recherche du temps perdu » de Marcel Proust.  

 Écrit par Langston Morrison

Week-end à Aix-en-Provence

Les étudiant·es ont pu profiter de quelques jours dans le Sud de la France.

Le premier jour, nous sommes arrivés au Château La Coste et nous avons pu profité d’une balade “Art & Architecture”. Nous avons vu des œuvres de Tadao Ando, Louise Bourgeois, Alexander Calder… Nous avons ensuite visité une distillerie de lavande dans la ville d’Apt où nous avons pu observer le processus de création des huiles essentielles de lavande.

La fin de journée s’est déroulée dans un restaurant marocain. Voici quelques photos.

 

Le deuxième jour, nous avons fait une visite guidée d’Aix-en-Provence le matin, une ville pleine d’histoire et d’anecdotes ! Nous avons passé un week-end enrichissant et ensoleillé.

Voyage au Mont-Saint-Michel

Alexandra Prendergast, étudiante ce semestre à Paris, est allée visiter le Mont-Saint-Michel avec d’autres membres du VWPP. Elles ont voyagé en train et en bus et ont pu voir cet endroit merveilleux et unique. Voici quelques photos…

“Notre voyage au Mont St Michel était fantastique. Nous avons mangé une omelette authentique. Nous avons aussi longé la plage et exploré l’ancien château…”

Un semestre d’art

À Vassar, je n’étudie ni l’art ni l’histoire de l’art. En vrai, j’étudie les études internationales. Ça veut dire que je prends les cours d’histoire, de sciences po, et de temps en temps, d’économie. Même si j’aime faire de l’art moi-même, avant mes études à Paris, je n’avais pas eu l’occasion d’intégrer mes intérêts d’art avec mes études académiques. Par contre, ce semestre, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer l’art non seulement dans mes études, mais également dans ma vie extra-scolaire.

Ce semestre, j’ai suivi un cours à la Sorbonne qui parlait de l’histoire de l’art islamique. Maintenant à la fin du semestre quand j’y réfléchis, ce n’était peut-être pas la meilleure idée de prendre un cours dans une discipline dont je n’avais aucune connaissance. Le premier jour était un cauchemar parce que j’ai rien compris de ce que le prof disait. Mais bref. En tout cas, après quelques semaines ma compréhension orale du français a commencé à s’améliorer, et j’ai appris plein de mots et de phrases très spécifiques comme “piriforme” “marlis” et “maintenant conservé au musée du Louvre…”. Pour mon devoir finale, j’ai écrit une description d’un encrier zodiacal. C’était vraiment un challenge pour moi et mon niveau de français.

Aussi, j’ai fait un stage dans une galerie dans un café tout près de Reid Hall. En fait, j’ai appris rapidement que le Select est un endroit plein d’histoire, parce que dans le passé c’était un lieu de rassemblement pour les artistes, les écrivains et les esprits créatifs. Maintenant, Katy Sroussy, une galeriste animée et passionnée par l’art, dirige la galerie, accueillent des étudiants du VWPP en tant que stagiaires chaque année. Un dimanche sur deux, j’ai fait un décrochage de tableaux et puis, un accrochage pour la nouvelle artiste. En fait, un semaine sur deux j’avais l’opportunité de rencontrer une nouvelle artiste, et de faire ma propre interview. En tant qu’artiste moi-même, c’était génial d’être capable de parler avec ces artistes et d’apprendre leurs intentions, espoirs, et motivations. Boire un café avec l’artiste exposée chaque semaine était l’un de mes moments préférés ce semestre.

Enfin, j’ai utilisé ma bourse culturelle pour faire des cours d’art. Grâce à une recommandation de ma mère d’accueil, j’ai pris des cours chaque vendredi matin chez une artiste qui habitait juste en face d’où j’ai logé. Hyper pratique, chaque semaine j’ai fait des œuvres de plâtre et de pigment, en bavardant avec les autres étudiant·es.

Je suis très contente d’avoir eu ces opportunités de non seulement faire de l’art, mais aussi de parler et discuter de l’art avec les français !

Découvrez les articles de Sophia Koreto (Automne 2016) et Maya Hayda (Automne 2019) à propos de la Galerie S.

Écrit par Megan Wang

Studio de danse

Il y a plusieurs studios de danse à Paris, mais mon problème était d’en trouver un qui faisait à la fois de la danse classique mais aussi d’autre styles comme le jazz, le moderne, etc. Par chance, j’ai trouvé un studio accueillant juste à côté de la Bastille dans le 11e arrondissement : Studio Harmonic. Le studio offre de nombreux cours qui vont de la danse classique à broadway jazz à talons. Moi, j’ai suivi le cours lyrical jazz le plus souvent à cause du professeur, Hugues Salgas. J’aime son style mais aussi sa personnalité qui est vraiment chaleureuse malgré le fait que je suis américaine. Au début, c’était un peu difficile de suivre un cours entier en français, mais on s’y habitue rapidement avec les exercices et le style, et en plus, les personnes qui viennent chaque semaine.

En fait, c’est intimidant d’aller à un studio sans connaître personne mais après la première fois, c’est mieux. Je vous suggère d’essayer d’y aller chaque semaine pour vous habituez plus rapidement. Aussi, suivez beaucoup de cours– cela est mon seul regret. Dansez dansez dansez !!

Écrit par Abby Hebert