Visite au musée Rodin

Si tu veux visiter un musée un peu moins connu mais avec beaucoup d’œuvres vraiment très belles, il faut absolument aller au Musée Rodin. Ce musée se situe dans le 7e arrondissement, qui est un quartier calme avec des immeubles et sites magnifiques. De plus, le musée est très accessible— il y a beaucoup de lignes de métro à proximité. Pour moi, en tant qu’étudiante, le musée était gratuit, et il n’y avait pas beaucoup de monde les deux fois où j’y suis allée, donc il ne faut pas réserver en avance. Le musée lui-même est très beau, avec l’intérieur du musée comme une maison ancienne. Mais, la partie que j’aimais le plus était les jardins, où se trouvent beaucoup de sculptures éblouissantes. “Le Penseur”, la sculpture peut-être la plus connue de Rodin, est dans le jardin (mais je pense que ce n’est pas l’original). Tout de même, les autres sculptures sont étonnantes à voir en personne ; j’ai aimé surtout une sculpture de Victor Hugo dans le jardin. Dans le musée il y a beaucoup de sculptures parce que Rodin était vachement prolifique ! Mon amie a trouvé quelques sculptures un peu effrayantes, mais néanmoins je les ai aimées. Si tu n’adores pas les sculptures, il y a d’autres œuvres, comme des peintures de Van Gogh ou même des tableaux de Rodin. Ce musée ne prend pas beaucoup de temps, donc si tu veux faire un musée rapidement je le recommande. Surtout, ce musée est formidable— il faut y aller tout de suite !

Par Eve Braverman, VWPP Printemps 2024

Événement du 2/5/24 : “Duras, mythe(s), écriture et création”

Retour en image sur la présentation du nouveau livre de Simona Crippa et Sylvie Loignon : Duras, mythe(s), écriture et création.

Ce jeudi 2 mai 2024, nous accueillions plusieurs chercheur·se·s et écrivain·e·s ayant participé à ce superbe projet !
En plus des contributions passionnantes de chaque participant·e, c’était une grande fierté pour le VWPP d’écouter ses professeurs Simona Crippa et Alexis Weinberg, ainsi que la directrice résidente Anne Brancky, à l’occasion de la présentation de ce nouvel ouvrage. Leurs travaux de recherches sur l’oeuvre de Marguerite Duras y figurent et nous ont été présentés, pour notre plus grand plaisir !

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Une soirée enrichissante qui restera dans nos mémoires ! Merci encore et bravo à tous·tes !

Un guide des cafés de Paris

Une chose que j’ai découverte au début du semestre, c’est qu’il est parfois difficile de trouver un bon café à Paris. Je suis un peu sélective avec mon café et j’apprécie de boire un latte pendant que je travaille ou après un cours. On peut trouver du café aux brasseries, aux restaurants et aux magasins, mais ce n’est pas toujours le meilleur. D’autres choses importantes à savoir sont que les boissons glacées ne sont pas toujours disponibles, on ne peut pas travailler avec un ordinateur à chaque café, et le lait végétal n’est pas toujours garanti. Je vais vous recommander mes cafés préférés à Paris où les boissons coûtent typiquement entre trois et six euros. 

  • AKA Coffee Shop, 25 Rue Mouton-Duvernet 75014

Ce café n’est pas loin de Reid Hall. Les employés sont très gentils et on peut utiliser un ordinateur. Je recommande aussi les cookies !

  • Matamata Coffee, 58 Rue d’Argout 75002

J’aime prendre un café ici et après aller à la bibliothèque Richelieu, qui est à moins de dix minutes à pied. On peut y travailler, mais l’espace dedans est un peu petit.  

  • Laïzé Sainte-Avoye, 62 Rue du Temple 75003

Ce café est dans le Marais et ils offrent des boissons glacées. Si vous êtes au Centre Pompidou ou au Musée des Arts et Métiers, ce lieu est parfait pour se détendre avant ou après. 

  • Residence Kann Coffee Shop, 28 Rue des Vinaigriers 75010

À côté du Canal St. Martin, ce café offre mon latte préféré et il a une atmosphère détendue. Il y a un espace à l’arrière où on peut travailler. 

Une photo d'une tasse de café latte. Le latte est décoré d'un lapin en mousse de lait. On aperçoit un cookie dans l'arrière-plan.

Café latte de Résidence Kann

Bonne dégustation !

Par Emily Petersdorf, VWPP Printemps 2024

Mon Séjour à Montpellier

Pendant la première semaine des vacances de printemps, j’ai voyagé à Montpellier avec ma colocataire, Emily. Il y avait longtemps que j’avais décidé que je devais visiter cette ville – plus de quatre ans. Au lycée, je m’étais préparée à aller à Montpellier pour un mois dans un programme d’immersion avec mes camarades de classe, mais l’expérience est devenue impossible à cause de la pandémie. Quatre ans plus tard, je suis plus âgée et plus libre, et j’ai exploré la ville avec mon amie pendant deux jours.

J’adore l’architecture du sud de la France, et Montpellier n’est pas une exception. Comme à Paris, les bâtiments sont faits en pierre brun clair, mais leurs façades ont souvent l’air très âgées et ornées, un style qui me fait penser à l’antiquité. La pierre est complémentée par les toits terracottas dont la couleur orange reflète la chaleur forte du soleil. Depuis la Promenade de Peyrou, nous a avons eu une vue merveilleuse des toits et des autres beaux éléments de la ville. On pouvait voir un mélange de styles et d’histoires, comme l’église et la grande sculpture d’une croix, l’Aqueduc des Arceaux, et un château d’eau qui ressemble à un temple pour un dieu ancien.


Un de mes moments favoris de ce séjour était notre visite au Musée Fabre. Le musée était beaucoup plus grand que je ne l’imaginais et il était plein d’œuvres du moyen âge jusqu’au présent. J’ai particulièrement apprécié les salles dédiées à Fabre. Chaque mur était une mosaïque de tableaux, faisant penser à des salons du XVIIIème siècle à Paris. J’ai aimé ma visite à Montpellier et je suis contente que ce semestre m’ait donné l’opportunité d’y aller.

Par Becca Spence, VWPP Printemps 2024

La confluence de Lyon (1/2)

Notre séjour à Lyon a commencé par une visite à la commune – mais pas le type classique. Cette commune est un incubateur culinaire, une foire alimentaire avec de la nourriture japonaise, afghane, marocaine, ainsi que des fontaines de bières à la pression. Certes Lyon possède une histoire longue de gastronomie excellente, mais la vraie marque d’excellence est sans doute sa détermination à soutenir des talents nouveaux.

Après avoir bien mangé, la pièce de résistance à Lyon en ce qui concerne des sites touristiques se trouve à la confluence iconique des deux fleuves – le Musée des Confluences. Sa structure sévère faite de verre et d’acier attire l’attention à des kilomètres. Ce mois-ci, les conservateurs du musée présentent une exposition temporaire sur des épidémies mondiales à travers l’histoire. Il s’agit d’un sujet aussi fascinant qu’il est pertinent, et nous avons appris comment les anciennes civilisations ont mélangé leur connaissance primitive de la science et leur foi pour faire face à cette menace existentielle.

L’histoire continue dans le Vieux Lyon (situé à peu près un million d’escaliers au-dessus du niveau de l’eau) où les gens font des pique-niques dans les ruines d’un amphithéâtre romain : le Lugdunum. Je le recommande fortement pour sa belle vue, mais soyez prêt à monter !

Par Erin Mutchek, VWPP Printemps 2024

Voyages à Saumur et Angers

Pour célébrer la fin du semestre, mon hôte Jocelyne m’a invité chez elle à Saumur, une ville à deux heures et demie au sud-ouest de Paris. Sa maison est un magnifique ancien moulin rénové, construit sur une rivière qui se jette dans la Loire. La maison se trouve à une vingtaine de minutes du centre de Saumur, et nous avons passé la journée à visiter la ville et à nous promener dans le parc du Château de Saumur. Après un croissant et un café, nous sommes allées au Cadre Noir. Le Cadre est l’un des centres équestres les plus célèbres en Europe. Fondé en 1828, leur mission historique était de former les officiers de la cavalerie française. Aujourd’hui, il accueille des cavaliers militaires et civils qui s’entraînent dans les différents styles d’équitation. Il était fascinant de découvrir la tradition et la culture équestre française, et de comprendre l’importance régionale de la vallée de la Loire. Certains des chevaux du Cadre Noir participeront aux Jeux Olympiques de Paris cet été, et nous avons vu leur entraînement. Après ce merveilleuse séjour avec Jocelyne, j’ai pris le train jusqu’à Angers. Je suis allée à Angers pour rendre visite à la famille d’accueil avec laquelle j’ai séjourné pendant quatre mois à l’âge de 16 ans. Mes hôtes d’Angers sont devenus comme une deuxième famille pour moi, et c’était tellement sympa de se revoir après la pandémie.

J’ai passé le reste du week-end avec eux, nous avons visité un parc de kangourous et ma mère d’accueil a préparé mon plat français préféré : la tartiflette. Dans le train pour rentrer à Paris, j’ai ressenti une immense gratitude pour la chance que j’ai eu de vivre avec deux familles d’accueil. De vivre à Paris et à Angers a été l’une de mes expériences les plus enrichissantes. Je me sens très chanceuse d’avoir pu étudier à l’étranger d’une façon aussi merveilleuse ce semestre.

Par Avery Patterson, VWPP Printemps 2024

Un concert à la Sainte-Chapelle

Bonjour tout le monde !

Cette semaine à Paris, j’avais l’opportunité vraiment spéciale d’assister au concert de musique classique à la Sainte-Chapelle. Je ne connaissais pas beaucoup la musique du concert avant, mais j’ai décidé d’y assister parce que j’aime bien l’architecture des vieilles églises en France. La chapelle est assez petite, mais elle a une histoire intéressante. Elle était construite au 14ème siècle par Louis IX à son Palais de la Cité parce qu’il voulait montrer les liens entre la monarchie et l’église. La Sainte-Chapelle est plus connue pour ses vitraux qui sont sur tous les murs du bâtiment. Les vitraux sont assez marquants par leurs couleurs et leur présentation détaillée des scènes religieuses. Comme la Sainte-Chapelle est si petite, le concert était intime : les chaises étaient tout près des murs de vitraux et le son des instruments était très clair.

Le concert a duré à peu près une heure et était composé de morceaux d’opéra et autres par un orchestre symphonique. J’étais contente de pouvoir examiner les vitraux en peu pendant que j’écoutais la musique du concert. Le conducteur de la symphonie a expliqué la composition du concert et la signification de plusieurs pièces. Cela était utile parce que je ne connaissais pas les morceaux.

Après le concert, je me suis baladée au bord de la Seine, qui est juste à côté de la Sainte-Chapelle. Le soleil se couchait quand le concert a fini, alors la Seine était illuminée par les derniers rayons du jour et il y avait beaucoup de gens qui se promenaient.

C’était une soirée vraiment magnifique !

Par Amelia Thornton, VWPP Printemps 2024

Rien de tel que Toulouse !

En février, j’ai visité Toulouse, une ville au sud-ouest de la France, avec une amie que j’ai rencontrée à la Sorbonne. Nous avons commencé notre voyage avec un train de nuit direct vers Toulouse, où nous sommes arrivés à 6h30 du matin. Après un enregistrement tranquille à notre airbnb, nous avons décidé de marcher un peu. Contrairement à Paris, il faisait beau à Toulouse, 20 degrés en février ! Toulouse a le surnom “la ville rose” à cause de tous les bâtiments utilisant des briques roses. Nous avons visité la basilique Saint-Sernin tout d’abord, et c’était magnifique. Beaucoup de chandeliers et tapisseries sont accrochés au-dessus des bancs.

Après ça, nous nous sommes promenés au bord de la Garonne, une grande rivière qui divise la ville en deux. Nous avons fini notre promenade avec le petit déjeuner et une visite à la Fondation Bemberg, le musée le plus célèbre de Toulouse. Nous avons passé le reste de la journée à visiter les rues et magasins qui semblaient intéressants.

Le deuxième jour, nous avons commencé à côté du canal. Toulouse est une ville avec beaucoup d’endroits épatants pour les promenades. Le canal nous mène au jardin japonais qui est petit mais très joli. Après ça, nous avons visité le couvent des Jacobins, qui chaque semaine organise une visite nocturne avec les lanternes à travers le couvent ! Le dernier site que nous avons vu avant le dîner c’était le jardin des plantes, qui est à mon avis le meilleur endroit de Toulouse. Beaucoup de plantes et cascades, c’est juste à côté d’une université et d’un musée d’histoire naturelle et il y a beaucoup de pelouses pour les enfants. Nous avons fini notre visite avec un concert de jazz juste à côté de la Garonne. J’adore Toulouse et après cette visite, je crois qu’il faut que j’y retourne un jour.

Par Braeden Ingram, VWPP Printemps 2024

Un week-end à Nice (et à Monaco) !

Ce week-end, j’ai visité la magnifique ville de Nice sur la Côte d’Azur et Monaco. Nichée entre les montagnes et la mer Méditerranée, Nice offre une combinaison envoûtante de culture, d’histoire et de beauté naturelle. Les Niçois que j’ai rencontrés étaient très gentils. En plus, ils étaient ravis de rencontrer une personne qui parle français. Il arrivait moins souvent que les gens me répondent en anglais. C’est plus facile de parler français à Nice qu’à Paris.
Ma première étape a été la Colline du Château, qui offre une vue panoramique sur la ville
et la mer. Après je me suis promenée dans la vieille ville, avec ses ruelles étroites, ses bâtiments colorés et ses charmantes boutiques. On s’y est reposé avec des cafés et on entendait une chute d’eau à proximité. J’ai flâné dans les ruelles de la vieille ville. Ensuite, j’ai admiré les fleurs au marché aux fleurs. J’ai passé une heure et demie dans le petit magasin de tricot : Aux Belles Laines. J’ai découvert deux nouvelles entreprises françaises qui produisent de la laine. Du coup, j’ai acheté de la laine bleu pour faire un bonnet pour mon père. Ensuite, je me suis dirigée vers l’Opéra Plage, où j’ai mangé des bonnes fraises. La Promenade des Anglais, bordée de palmiers, était l’endroit idéal pour une agréable promenade au bord de la mer.

Le dimanche, j’ai également fait un saut rapide à Monaco pour visiter le célèbre Musée
océanographique de Monaco, qui abrite une collection époustouflante d’espèces marines. Mon animal préféré là-bas était la méduse tachetée d’Australie. Elles sont très belles et lumineuses.

Par Elizabeth Campagna, VWPP Printemps 2024

Les nouveautés dans le système universitaire français pour un américain

Je veux étudier à l’étranger depuis le lycée. Je trouve que c’est un bon plan pour découvrir un monde entièrement différent de chez nous. J’ai choisi la France mais je ne m’attendais pas aux grosses différences entre les deux pays. Je vais parler des différences éducatives entre les deux pays.

La principale différence éducative entre les États-Unis et la France est la dissertation et le commentaire. Les Français ont deux options lorsqu’ils doivent écrire un essai, le commentaire et la dissertation. Les deux sont très importants pour exprimer les idées dans un plan très structuré. Moi, je n’ai jamais entendu parler de ces deux formats, alors il fallait apprendre les deux formats pour réussir en cours. Pour le printemps, le programme a proposé des cours pendant l’orientation pour enseigner la dissertation et le commentaire. Mais la meilleure manière d’apprendre est de faire et j’ai plusieurs opportunités de travailler sur les structures à travers tous mes cours à Reid Hall et la Sorbonne.

Les autres différences sont les structures des cours et l’inscription. Moi, je suis des cours à la Sorbonne, une grande université à Paris. Donc, elle fait des choses différentes que chez nous. Par exemple, pour chaque département, ils ont des temps différents pour s’inscrire. Puisque je suis des cours dans différents départements, j’ai suivi des règles différentes. De plus, quelques cours ont deux parties: un Cours Magistral (lecture) et un Travail Dirigé (seminar). Ceci est une chose nouvelle pour moi en tant qu’étudiant en sciences sociales.

Par Tremaine Dawson, VWPP Printemps 2024