Voyage en Normandie

Le weekend du 13 au 16 novembre, moi et 19 autres étudiants de Wesleyan qui étudiaient tous a l’etranger dans des pays différents, nous sommes allés dans une grande maison de campagne en Normandie. On a cuisiné chaque soir ensemble et pendant la journée on faisait des petites excursions à la ferme ou sur les plages de Normandie. C’était super chouette et amusant de revoir autant de personnes de Wesleyan qu’on avait pas vu pour le semestre entier et pour beaucoup l’été non plus. On passait les journées à discuter, regarder des films, travailler et pour beaucoup des gens c’était leur première fois en France alors ils pouvaient vraiment vivre la vie à la campagne en France. 

Izzy, Theo, et moi, on a décider de faire des thèmes pour chaque soirée. La dernière soirée était masquerade. Alors on a cuisiné un grand dîner qui était composé de steaks, de purée de pommes de terres, et de légumes. On a tous dîné ensemble avec une très longue table qu’on devait assembler. Après ça on a joué un petit jeu avec du champagne du Normandie et fini la nuit avec des biscuits que quelqu’un d’autre nous a tous cuisinés.

Tous en tous c’était un formidable weekend où on pouvait tous rencontrer nos amis et aussi faire des nouveaux amis de Wesleyan qu’on ne connaissait pas avant. C’était une goutte de vie à Wesleyan qui était très réconfortante et qui nous a fait hâte de retourner au printemps. Aussi ça nous a fait voir comment les autres programmes étrangers déroule et faire la conclusion qu’on a pris une bonne décision en choisissant Vassar Wesleyan Paris. 

Par Kenji KONO, VWPP Automne 2025

Antibes : Mes premières vacances toute seule

Quand je suis arrivée à Paris, la première chose que je voulais faire était un voyage par moi-même. En général, je suis allée dans différents endroits avec ma famille ou mes amis. Je pense que j’ai besoin de temps pour être plus autonome et pour me reposer et rencontrer d’autres personnes.. Je suis restée à Antibes pendant trois jours et je suis allée sur la plage pour me reposer et j’ai aussi découvert la ville. Mon premier jour là- bas , je suis allée à la plage toute seule. La mer était bleu clair et magnifique. J’ai acheté un socca au marché pour déjeuner et après ça, j’ai utilisé un vélo Lime pour aller à la plage. Un socca est un snack d’Antibes qui est fait avec des pois chiche et du sel avec l’huile d’olive. Après un chemin difficile et fatigant, j’ai vu la mer. Pendant ce moment, j’ai senti une profonde reconnaissance.

Je suis partie pour Antibes pour un exercice sur l’art d’apprendre à être seul. Le lendemain, j’ai essayé de trouver le marché de puces à Antibes, mais je me suis perdue, et pendant longtemps j’ai juste marché dans la ville et j’ai visité une petite cathédrale. J’ai passé du temps dans la cathédrale, et comme je l’avais fait a la plage j’ai réfléchi à mon temps à Paris et à ma vie en général. L’église sentait comme un mélange de métal et de parfum des bougies. Je suis restée dans une auberge qui héberge principalement les gens qui cherchent du travail sur les bateaux. Quand j’ai parlé avec ma colocataire elle a dit que j’avais de la chance parce que j’étudie à Paris. Malgré que j’étais seule, son commentaire m’a fait prendre conscience de la chance que j’avais de passer un semestre à l’étranger. Je mange seule, je fais des choses touristiques seule et j’ai découvert une capacité de passer du temps seule grâce à ce voyage. J’avais peur de me sentir seule mais après je pense que j’ai développé une nouvelle appréciation pour mon indépendance.

Par Bianca Niyonzima, VWPP Automne 2025

Biarritz

Le 12 Septembre, je suis allée à Biarritz avec des amis. C’était la première fois que j’y allais et j’étais ravie de découvrir une ville de surf car j’adore surfer avec ma famille. Lorsque je suis arrivée à la gare, j’ai senti l’odeur de l’océan. Cela m’a rappelé la Californie. Cela me semblait familier et cela me rappelait les voyages que j’avais faits avec ma famille. Les villes de surf ont une ambiance unique, et j’étais curieuse de voir à quoi ressemblaient les villes de surf françaises. Lorsque nous avons pris le taxi pour aller à la maison, j’ai vu des palmiers et les mêmes plantes qu’en Arizona et en Californie. C’était incroyable de voir une similitude dans un autre pays !

Vue de la plage à Biarritz ; l'eau est calme, il y a un gros rocher en fond
En traversant la ville en taxi, j’ai remarqué les mêmes boutiques qu’en Californie: Rip Curl, Volcom, Vans. C’étaient toutes les boutiques que j’adore en Californie. Mais la ville est différente de La Jolla, Carlsbad, et Encinitas. Biarritz est beaucoup plus ancienne, beaucoup plus authentique, et beaucoup plus française. Je trouve que la culture surf est généralement très jeune et décontractée, donc c’était intéressant de voir une culture surf dans une vieille ville. C’était un peu paradoxal.
C’était bizarre, mais incroyable de voir des crêperies sur la plage. J’ai mangé des crêpes avec mes amis à midi. Parfois, les surfeurs sont peu accueillants envers les autres qui ne viennent pas dans la même ville, mais je n’ai pas eu ce problème à Biarritz. Ils étaient vraiment très gentils et accueillants. Après avoir discuté un peu avec eux, ils m’ont invitée à leur picnic sur la plage. Il y avait des baguettes, de la charcuterie, du fromage, et du vin. Un vrai repas français! C’était génial. Je suis très heureux d’avoir découvert la culture de Biarritz. C’étaient de merveilleuses vacances.

Par Libby SURGENT, VWPP Automne 2025

Un nouveau passe-temps parisien

Quand je suis arrivé en France pour mon semestre à l’étranger, j’ai décidé de découvrir l’escalade. J’avais entendu que l’escalade était un grande chose ici en France, donc j’ai proposé à mes amis de l’essayer. La première séance était super, nous avons passé un très bon moment : nous sommes tombés, nous avons ri et nous nous sommes fait des amis français. À ce moment, nous étions à Tours pour l’orientation, mais nous avons décidé de continuer quand nous sommes arrivés à Paris. L’escalade en France est devenue, peu à peu, un fil conducteur dans mon séjour.

Izzy grimpe un mur d'escalade

Ce que j’aime le plus, c’est que si on prend un abonnement à Arkose, on a accès à une douzaine de salles de sport différentes à Paris. Paris est grande et on se retrouve souvent à différents endroits pendant un semestre à l’étranger. Mais où que vous soyez, si vous avez votre matériel d’escalade, une salle d’escalade est à seulement 20 minutes de métro. Et en persévérant, on constate une amélioration, petit à petit. C’est une sensation incroyable, presque addictive. 

Le plus beau, c’est que l’escalade m’a permis de rencontrer des gens que je n’aurais jamais croisés autrement. L’ambiance est chaleureuse, jamais compétitive. Des étudiants, des profs, des voyageurs, des Parisiens qui connaissent la salle très bien, tous viennent faire de l’escalade. Souvent, après une séance, on reste discuter, et on crée une connexion naturelle.

L’escalade est devenue une manière de comprendre le pays, d’en sentir l’énergie et la culture. En grimpant, j’apprends et je vis sur la France.

Par Izzy MARCUS, VWPP Automne 2025

Un séjour à Biarritz

Biarritz est une ville pleine d’histoire, de culture, et de beauté ! Ernest Hemingway, Coco Chanel, Frank Sinatra et bien des autres célébrités fréquentait Biarritz pour de bonnes raisons. Les falaises rocheuses créent un paysage incroyable, la Grande Plage accueille tout le monde, et les restaurants de fruits de mer sont formidables. Nous y sommes allés avec huit étudiants de Wesleyan et un de Vassar – donc un grand groupe !
D’abord, nous avons décidé de nous concentrer sur le surf, l’activité la plus populaire à Biarritz. Avec deux athlètes universitaires, deux garçons confiants et quelques autres… intelligents, il n’y avait aucun doute que nous allions y arriver. Malheureusement, chacun a échoué à cause des énormes vagues. Pendant deux heures, j’ai essayé d’obtenir un certain succès, mais la mer était trop forte. Un instructeur de surf m’a vu lutter, alors il m’a crié quelques conseils, mais cela ne m’a pas aidé. J’ai réussi à m’échapper de justesse de l’eau, puis je me suis allongé sur la plage, reconnaissant d’avoir survécu.

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Le lendemain, il y avait une compétition du surf. Nous l’avons regardée en prenant le petit-déjeuner tout en haut d’une falaise, au-dessus des juges. J’ai remarqué immédiatement que les compétiteurs avaient l’air âgés et les juges semblaient tous bien les connaître. Une compétition très locale, avons-nous pensé. Les juges s’amusaient au micro, amplifié pour toute la plage, plaisantant et imitant les accents de tout le monde. En nous remarquant, ils ont commencé à imiter l’anglais avec des mots que je n’ai jamais entendus. Peu après, ils nous ont invités à descendre à leur tente, et nous sommes devenus amis. Ils nous ont même invité à leur fête le soir même – mais quand nous sommes arrivés, l’endroit était vide. Peut-être parce qu’il était deux heures du matin.

Par Theo BALDWIN EDWARDS, VWPP Automne 2025

Week-end à Biarritz

Le deuxième weekend qu’on était à Paris moi et quelques amis on partis pour Biarritz pour un dernier goût d’été avant que ça devienne plus froid. On a pris un TGV qui durait 4hr est resté dans un appartement en centre ville. Il y avait un grand marché de gastronomie juste devant l’appartement et beaucoup de petits marchés de vêtements. Je crois que la meilleure partie pour moi c’était le samedi quand on regardait des surfeurs. On a commencé à discuter avec des personnes du Biarritz Association Surf Club et après un petit chit chat ils nous ont invité à regarder une compétition de surf avec eux. Alors on est entré dans leur grande tente qui surplombait les vagues. Il y avait des gens d’âge 18 à 75, tous des locaux qui ont grandi en surfant ces vagues. Ils nous ont offert des bières, des châtaignes, et un grand apéro avec du chorizo, du fromage et du pain.

On a eu la chance de pouvoir parler avec eux et de découvrir la culture des locaux à Biarritz en regardant une compétition de surf des locaux d’âge 60-75 ans. C’était étonnant de voir des personnes de ces âges qui surfait encore mieux que la plupart des autres gens. A la fin du compétition ils nous ont invité à une fête de leur club de surf le soir mais malheureusement on pouvait pas y aller. Tous en tous c’était un weekend très sympa. On a cuisiné chaque nuit avec des produits frais du marché et nous avons passé les journées sur la plage à nous baigner et à lire.

Par Kenji KONO, VWPP Automne 2025

Recommandations à Bruxelles

Pour mon voyage à Bruxelles, j’ai trouvé une petite chambre dans un Airbnb. Je suis arrivée avec quelques idées pour les choses à faire : voir le musée de Magritte, boire des bières belges, manger des gaufres… mais quand j’ai dit ça à l’hôte d’Airbnb, il m’a donné sa propre liste de choses à faire à Bruxelles. Il était très sympa, très cool, et très artistique. Son appartement était très beau et vivant. Alors, j’ai suivi sa liste sans hésitation. Voici mes trois recommandations favorites:

  • Marché aux Puces de la Place du Jeu de Balle

Ce marché aux puces était le meilleur marché aux puces que j’ai jamais vu. La Place du Jeu de Balle est dans le quartier des Marolles. C’est le seul marché aux puces dans le monde qui est ouvert 365 jours par an, et il y a plus de 300 échoppes. Il y avait plus d’objets que de vêtements, mais il y avait beaucoup d’accessoires et de bijoux vintages. J’ai acheté un porte-monnaie à maillons, un petit cadenas rouge avec une petite clé et un charme de poisson en métal (la queue bouge !). Pour ma mère d’accueil, j’ai acheté une petite boîte en bois avec des motifs géométriques. J’ai pratiqué le troc en français, et j’étais fière quand j’ai réussi. Après cette expérience incroyable aux puces, je savais que je pouvais faire confiance à la liste. 

  • Kiosk Radio

Kiosk Radio est un petit kiosque en bois dans le Parc Royal. Les DJs locaux jouent tous les types de musique: jazz, rock, électronique, expérimental. La musique est jouée depuis le kiosque (mais on peut aussi l’écouter en ligne), et il y avait aussi un petit bar avec des bières, des vins, et des cafés. Il y avait des tables et des chaises en bois, et une fontaine à proximité pour s’asseoir si toutes les tables étaient prises. Alors, je me suis assis sur la fontaine et j’ai écouté de la musique, regardé les gens passer et écouté leurs conversations. 

  • Au Bon Bol

Ce restaurant est dans le centre de Bruxelles, proche de Kiosk Radio. Les plats étaient simples, mais les nouilles étaient artisanales et frais. J’étais assis dehors depuis un moment, donc le bouillon m’a parfaitement réchauffé. 

Ce sont mes trois principales recommandations, mais la liste contient 50 choses, et je suis sûre qu’elles sont toutes excellentes. Si vous allez à Bruxelles et que vous voulez que je vous l’envoie, dites-le moi ! 

Par Sadie HAMMARHEAD, VWPP Printemps 2025

Marseille : Coups de soleil, Calanques et Cuisine méditerranéenne

Comme tous les Parisiens, j’ai fui la capitale pendant les vacances de Pâques. Objectif : éviter les touristes dans Paris, en devenant moi-même touriste hors de Paris. Direction la province – autrement dit, tout ce qui n’est pas Paris – et plus précisément, Marseille !

Mardi matin, 4h30, une grosse valise (du moins selon les normes parisiennes), et voilà, comme ça mon aventure commence à la Gare de Marseille Saint-Charles.

Heureusement, j’ai eu la chance d’être accueillie par Margot, une amie de ma maman, qui est devenue ma guide touristique en tant qu’experte de Marseille. Grâce à elle, j’ai découvert la ville comme une vraie locale… ou presque.

Marseille 101
Deuxième ville la plus peuplée de France après Paris, Marseille a l’avantage d’avoir plus d’espace et beaucoup moins de métro bondé, bien qu’il n’y ait que deux lignes de métro ! Son icône ? La basilique Notre-Dame de la Garde, alias “la Bonne Mère”, perchée tout en haut de la ville. Par contre, la cathédrale Sainte-Marie-Majeure, souvent appelée “La Major”, est notamment la cathédrale préférée de Margot et moi. La décoration intérieure et extérieure en marbre et porphyre lui donnent un aspect particulier, remonté à l’époque de Louis-Napoléon Bonaparte. 

Il y a aussi le MUCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) qui explore les cultures méditerranéennes sous plein d’angles, et la vue depuis le toit est incroyable !

J’essaie de ne pas gâcher l’histoire du film, mais pour ceux qui adorent le cinéma, il ne faut surtout pas rater Le Comte de Monte-Cristo. Il montre le célèbre Château d’If, une ancienne prison, qui se trouve à quelques minutes en bateau du Vieux-Port. 

Fun fact : si vous êtes fashionista, préparez-vous à apporter vos vêtements sportifs – ici, le survêtement Adidas est…roi ? Je ne juge pas, mais Margot a attesté que la mode est assez différente de celle de Paris.

Le Vieux-Port et le Panier : un combo gagnant
Premier arrêt : le Vieux-Port. Ambiance méditerranéenne garantie, avec des bateaux partout, entourés de cafés, de restaurants, et de pêcheurs qui vendent du poisson directement sur les quais. L’ambiance y est toujours animée, surtout quand tout le monde se retrouve pour un apéro au bord de la mer. Margot et moi avons adoré nous promener là-bas.

C’est aussi le point de départ idéal pour explorer le quartier du Panier – un labyrinthe de ruelles, de street-art et de chats qui s’installent agréablement devant des œuvres d’art. Nous y avons passé des heures à flâner et à admirer les façades pastels. 

Les Calanques : Instagram vs réalité (spoiler : c’est encore mieux en vrai)
Merci à Monsieur Météo pour les journées ensoleillées (et non merci pour le mistral qui m’a presque transformée en cerf-volant). Le clou du voyage ? Mes deux randonnées en solo dans les Calanques ! Avec mes baskets, une bouteille d’eau, un plan Citymapper, et une volonté forte de ne pas me perdre, j’ai exploré la calanque de Sugiton et la calanque de Sormiou, accessibles en transports publics (oui oui, même sans voiture, c’est faisable !). Et même si l’eau était si glaciale, j’ai quand même nagé. Pourquoi ? Parce que je suis têtue et parce que ça valait le coup. Regardez ces photos et dites-moi que vous n’auriez pas envie de vous baigner aussi là-dedans !

Souvenirs, souvenirs… 

Impossible de quitter Marseille avec une valise vide, j’ai craqué pour les classiques : savons de Marseille (extra pur 72% d’huile), sachets de lavande séchée, et cartes postales. Et aussi quelques poteries magnifiques faites par des artistes locaux de Gordes. Un détour d’une heure en voiture, Gordes est un des plus beaux villages de France – et pas juste selon moi, Travel & Leisure l’a élu cette année aussi ! Il n’y a pas mille boutiques, mais chacune est assez belle (et qui pousse à l’achat compulsive) pour justifier le poids supplémentaire dans la valise.

Prochain voyage ? Cassis, évidemment.
Si j’avais eu un jour de plus, j’aurais voyagé à Cassis pour voir les calanques d’En-Vau, Port-Pin et Port-Miou – les endroits préférés de Margot. Ce sera pour la prochaine fois. Spoiler : il y aura clairement une prochaine fois.

Bref, Marseille, c’était du soleil, de la pétanque, du pastis (ou de la glace sésame noir), des paysages à couper le souffle, et un parfum de la mer qui reste encore dans mes cheveux.

Bon voyage à Marseille ! Et n’oubliez pas votre coupe-vent.

Par Sophia MARON-SCHAEFFER, VWPP Printemps 2025

Faire ou ne pas faire ?

Pourquoi faire des libellés sur Google Maps :

Moi, je ne les ai pas fait.

J’étais à Paris pendant huit mois. Vous imaginez que j’aurais des recommandations partout dans la ville, n’est-ce pas ? Des restos sympas, des bars pas chers, des friperies uniques, des boîtes pas mals, des musées hors des sentiers battus ?

Je connais des bons endroits à Paris, ne vous méprenez pas. Les bons raviolis que j’ai mangés dans un box à Belleville avec mon ami Zak quand il m’a rendu visite en Octobre. La soupe sichuan avec des nouilles de patates douces… j’ai une image de la brochure du resto quelque part dans ma photothèque. Mmm ça me fait pensé à l’épicerie italien avec des assiettes bleues, trop jolies elles et la sauce de tomates, trop bonne. 

Le café vietnamien, il s’appelle café ? Ou Ca Phé ? Ou Ça Fait ? 

Le crookie que j’ai mangé avec Katie, je peux le retrouver sur Tik Tok ? 

Le ciné où j’ai regardé Taxi Driver avec ma première amie française était dans le quartier latin. Mais il y en a trop, c’était lequel ? 

Oh ! Je me souviens d’une autre épicerie ! Où je suis allée au groupe de cuivres serbe avec Hannah. Est-ce que je le confonds avec le speakeasy ? C’était l’Alimentation ou l’Épicerie ? 

Le bar où je suis allée avec Ali et nos frères où les patrons nous ont reconnus immédiatement comme des étrangers. Nous avons dit que nous retournerons, mais où ? Proche de Reid Hall je crois… il y avait un autre café sympa près de Reid Hall où j’ai commandé un bon cappuccino. 

Mais où est-ce que j’ai dépensé presque 100 euros pour peut-être 15 chemises… un de mes meilleurs hauls à Paris. Et mes pantalons camouflages ? C’était pas au vide grenier ? 

Le bar avec des jeux de tables où j’ai payé 6 euros pour un cocktail, c’était dans le quatrième ? Et le troisième bar la nuit quand je ne me suis pas souvenue qu’on est allé aux trois bars… 

Le shower show, c’est où ? En fait, je ne sais pas si je vais recommander celui-là. Mais le bar lesbien à côté, c’était Montvénus ou La Mutinerie ? Peu importe, je vous recommande les deux. 

Pourquoi ne faire pas les libellés sur Google Maps :

L’aventure ! Ne vous piégez pas dans vos habitudes à Paris. Il y a toujours trop de choses à faire et pas assez de temps. Votre mémoire est faite par des souvenirs, pas des listes.

Si vous retournez à Paris dans quarante ans, vous retrouverez de nouveaux endroits. C’est pas grave de perdre vos préférés ! Tout est bon, vous trouverez chaque jour une nouvelle préférence ! 

Flânez ! Et suggérez aux autres de flâner. Faites les recommandations vagues, les recommandations des quartiers, mais laissez le monde découvrir Paris soi-même ! Comme ça nous découvrons plus ensemble 🙂 

Par Amelia LARSON, VWPP Printemps 2025

Des Amies de Toulouse

On a fait notre connaissance dans un caveau. 

C’était un caveau sous La Vie Devant Soi, un bar de Belleville. Le saxophoniste de la jam de ce soir-là m’a invité et m’a présenté aux autres musiciens de sa génération. Malgré que j’aie essayé de commander autre chose, j’étais bien content avec mon vin blanc. C’était mon deuxième dimanche à Paris–chaque nouveauté dans cette vie nouvelle était un cadeau. 

Un groupe de personnes de mon âge est entré. L’un des trois portait un chapeau fait d’un bas de. Je me suis déplacé pour m’asseoir à côté d’elles. 

Après avoir utilisé mon meilleur français  “j’aime. Ton tenue!”,  j’ai passé la soirée à leurs côtés.

On a aidé à ranger le kit de batterie ensemble. Nous nous sommes assis sur la terrasse ensemble. Elles ont fumé, j’ai respiré. Elles ont parlé, j’ai écouté. J’ai posé des petit questions et elles m’ont répondu doucement. Le langage que j’ai le plus compris c’était leur chaleur. 

La nuit a pris fin. Le français que j’ai bien compris–ou j’espérais avoir bien compris–était qu’elles disaient que si je visitais Toulouse, je pourrais rester chez elles.

Et donc, je l’ai fait. 

Un matin gris, le 15 Avril, je me suis retrouvé devant leur logement avec une bouteille de vin, une bouteille de soda au gingembre, et l’espoir d’avoir bien compris leur accueil. 

Heureusement, leur hospitalité et leur chaleur étaient véritables. 

Leur appartement: un collage sensoriel, confortable. Les affiches, les haut-parleurs des années 90s, les livres partout, une copie du livre La Vie Devant Soi, des bougies dans les grandes bouteilles, les poissons domestiques dans la cuisine. Leur espace et leur chaleur.

On a mangé des croissants, elles m’ont fait découvrir la meilleure boulangerie à Toulouse, on a marché ensemble. En chemin, on a trouvé les meilleures librairies pour un café ou les BD’s, le quai où tous les étudiants se rassemblent, les endroits connus pour leur techno.

Ma dernière nuit là-bas, j’ai eu la chance de rencontrer leurs amies qui n’avaient jamais rencontré d’Américaine. On a partagé une curiosité mutuelle. Des questions, des réponses. Fumer, respirer. Une nouvelle terrasse, un peu plus de compréhension du français, la même chaleur.

Par Dora GRAHAM, VWPP Printemps 2025