Bruxelles et la joie des poupées

Toute ma vie, j’ai eu une fascination pour les marionnettes. Il faut du talent artistique pour donner vie à une poupée. Mes parents étaient fans des Muppets. J’ai grandi avec les marionnettes des séries : Yo Gabba Gabba!, Bear in the Big Blue House et LazyTown. Alors, quand je vois une marionnette, je deviens un peu plus heureuse. Par chance, j’ai trouvé plusieurs petites joies dans les marionnettes de Bruxelles.
Quand j’ai visité le musée d’Art & Histoire à Bruxelles, j’ai vu les marionnettes wayang. La tradition de wayang vient de l’île de Java et à est reconnue par l’UNESCO. C’était une surprise pour moi de les voir, mais une surprise très heureuse. J’ai connu les marionnettes d’un spectacle de Wesleyan. Chaque semestre, l’ensemble de Gamelan joue de la musique pour un spectacle de wayang kulit qui est un type de marionnette d’ombre. Dans le musée, ils présentent les wayang à leur propre manière, avec une lumière qui crée les ombres. Si on appuie sur un bouton à droite, la musique gamelan joue.

Après le musée, j’ai visité le Théâtre Royal de Toone pour le spectacle de Napoléon à Waterloo. Le spectacle commence avec la conquête de la Corse par la France. Après, la mère de Napoléon donne naissance à Napoléon (oui, il y avait une longue scène d’accouchement de la marionnette.) Il quitte l’utérus avec les mots “vive la France !” comme un bon citoyen.

La scène suivante présente l’enfance de Napoléon comme un dictateur. Cependant, la mère de Napoléon est encore l’adulte dans la maison et elle le punit pour son comportement avec une fessée ! Mais Napoléon grandit et il rencontre Joséphine. Immédiatement, il l’épouse. Ce n’est pas beaucoup plus tard qu’il se déclare empereur de la France. Il a des bons et des mauvais moments, mais tout le théâtre se termine avec la bataille à Waterloo. Là, il perd tout, son influence et sa femme. C’est un jour triste pour la marionnette de Napoléon.

Par Lexie Taylor, VWPP Printemps 2024

Dinan et le Mont Saint-Michel

À la fin du mois de mars, ma famille m’a rendu visite à Paris. Un week-end, nous avons fait une petite excursion dans le petit village médiéval de Dinan, dans le nord-ouest de la France. Cette ville était très accessible depuis Paris ; c’était un court trajet en train et en voiture. Pendant mon petit séjour, je me suis sentie transportée dans le passé : les routes n’étaient pas goudronnées, les bâtiments étaient couverts de mousse et de plantes, et il n’y avait pas beaucoup de voitures. Dinan est bien connue pour sa beauté architecturale, et j’ai trouvé que l’unité des bâtiments de style médiéval, des cathédrales massives, des jardins fleuris et des passages secrets le confirmait absolument. La culture m’a particulièrement intéressée. Partout en France, l’affiliation des gens à leur identité française est palpable. Même la politique gouvernementale, telle que la laïcité, met l’accent sur l’identité française plutôt que les autres identités ou les identités personnelles. Dinan est une ville typique de la Bretagne, une région de France qui a de fortes origines et influences celtiques. Ce qui est très différent dans cette région, c’est que l’identité et l’héritage bretons (qui découlent de l’occupation celtique antérieure) et la séparation de l’identité française sont très importants. Bien que les habitants parlent français, la grande majorité des restaurants sont des pubs, des boutiques touristiques avec un thème irlandais et des galeries d’art présentant des artistes celtes. Même les plaques qui décrivent les monuments historiques (par exemple, les tours militaires et les remparts) soulignent souvent leur rôle de protection contre les invasions françaises. C’était très intéressant de voyager dans une partie de la France qui donnait l’impression d’être un pays différent !

De plus, pendant cette courte visite en Bretagne avec ma famille, nous avons également visité la Normandie pour voir le célèbre Mont Saint-Michel. Il s’agit plus d’un château que d’une montagne, et il semble flotter librement au milieu d’une baie. Lorsque nous y sommes allés, la marée était basse, ce qui nous a permis de marcher sur le sable pour admirer sa beauté miraculeuse. À l’origine, il s’agissait d’une abbaye – une abbaye qui est toujours utilisée  aujourd’hui. L’architecture remarquable se trouve au sommet d’une montagne de petits bâtiments, de boutiques et de chemins sinueux. Tout comme Dinan, le Mont Saint-Michel présente une architecture de style médiéval. Il est également entouré de murs de protection, couverts de petites fenêtres et d’ouvertures qu’une armée pourrait utiliser lors d’une bataille. J’ai été fascinée par certains passages ou portes isolés que l’on peut trouver en cherchant bien (aussi j’ai trouvé une statue terrifiante d’un homme enveloppé, cachée dans une poche sombre entre les bâtiments). Je me demande à quoi ils pouvaient bien servir à l’origine, ou qui pouvait les utiliser à l’époque où le site a été construit. Le site est protégé par l’UNESCO et constitue l’une des principales attractions touristiques de France. Sa place dans le tourisme français a été comparée à celle des pyramides d’Égypte, sans que l’on sache vraiment si c’est vrai ou non.

Dans l’un de mes cours au VWPP, j’étais chargé d’écrire un commentaire composé sur une nouvelle, « La Légende du Mont Saint-Michel », une histoire régionale par Guy de Maupassant en 1882. Dans cette nouvelle, un homme rencontre un paysan local au pied du Mont Saint-Michel, qui lui raconte une bataille d’esprit entre le diable et Saint Michel (qui a donné son nom à la montagne). Le diable contrôlait tous les moyens de production et la terre, mais Saint Michel à proposé de prendre tout le travail et la terre en échange de la moitié de la production du diable. Saint Michel ne cultive que ce que le diable a accepté de laisser au saint, laissant le diable sans rien. La nature rusée et intelligente du saint est censée refléter les croyances de la région, selon lesquelles l’esprit est d’une importance capitale.

C’était fascinant de voir en personne cette merveilleuse structure sur laquelle j’avais passé de nombreuses heures à écrire. Cela m’a rappelé la vaste histoire mythologique de la France et les différents types de folklore qui entourent les différentes régions. Il n’est pas fréquent que des lieux fantastiques qui existent dans le canon mythologique d’une région existent également dans un état magnifique dans la vie réelle, comme le Mont Saint-Michel. J’ai eu l’impression d’entrer dans le monde de l’histoire, ou de visiter un lieu fictif dans la vie réelle. C’était vraiment génial de pouvoir appliquer les connaissances que j’ai acquises par un cours à Reid Hall à mes voyages en France !

Par Sylvie Moran, VWPP Printemps 2024

Mangez comme un.e végétarien.ne à Paris : une guide

Ce n’est pas un secret que les options végétariennes ne sont pas toujours les plus facile à trouver en France. Du lapin à la grenouille, la viande est une grande partie du régime alimentaire typique pour les français. Mais heureusement, Paris a beaucoup d’options pour les végétarien.ne.s. Peut-être êtes vous un.e végétarien.ne à la recherche d’ un bon repas ou peut-être êtes vous un herbivore à la recherche de quelque chose de nouveau : avec ce guide vous pourrez éviter la viande sans problème.

Commencez très fort par le petit resto près de Châtelet,vraiment accessible avec le métro ligne 1 : Veggie Lovers. Il est à la hauteur de son nom ! Veggie Lovers est un restaurant Syrien et végétalien. Je vous recommande d’acheter plusieurs entrées et plats à partager avec vos amis. Quand j’étais là, nous avons commandé Mrs. Falafel, Grandma Chickpea, et le Brother Potatoe. Malheureusement, le pain est une commande séparée mais un bon choix aussi. La prix de la nourriture ici n’est pas le moins cher, mais divisé par trois personnes, le montant total n’était pas trop mal. 

Si vous êtes à Paris, Bordeaux, Lyon ou Lille, ma deuxième suggestion est une superbe chaîne française qui s’appelle BioBurger. Même si ce n’est pas un resto végétarien exclusivement, ils ont trois burgers végétarien : Le Champignon, Le Rustique et Le Pinky. Vous pouvez commander juste le burger ou pour quatre euros plus, vous pouvez ajouter des frites ou de la salade et une boisson. Mon préféré est le nouveau du menu, Le Pinky, qui est aussi le moins cher des trois. Cet endroit est à cinq minutes à pied de Reid Hall et il est parfait pour un goûter après les cours.    

Et voilà ! Avec ces restos vous mangerez très bien à Paris. Bon app’ !

Par Sarah McNeil, VWPP Printemps 2024

Bordeaux avec mes amis

Le 19 février, j’ai quitté Paris et j’ai voyagé à Bordeaux pour rencontrer des amis du programme Vassar-Wesleyan. C’était mon premier voyage en dehors de Paris, en plus de notre voyage de groupe à Reims. Dans le train, j’ai vu des paysages magnifiques de la France. J’ai vraiment remarqué à quel point la France était un pays rural et agricole pour la première fois. Après, je suis arrivé à Bordeaux, j’ai marché dans les rues en direction de mon Airbnb. J’ai admiré l’architecture de Bordeaux et la façon dont les bâtiments ont été influencés par l’Empire romain. En comparaison à Paris, même si Bordeaux est située sur la côte atlantique, Bordeaux a l’apparence d’une ville traditionnellement méditerranéenne. J’ai fait beaucoup de choses après mon arrivée à Bordeaux. Le premier soir, nous sommes allés dans un bar à vin pour goûter des vins bordelais. J’ai essayé un vin rouge bordelais de Château des Moines qui était assez bon, mais, paradoxalement, mon vin préféré que j’ai essayé était un vin blanc de la région de la Loire. Le jour suivant, nous sommes allés à La Cité du Vin pour approfondir nos connaissances du vin. La Cité du Vin était mon activité préférée pendant le voyage. J’ai beaucoup appris sur la complexité de la fabrication du vin et j’ai fait un quiz pour savoir quel type de vin je suis ! Je suis un vin blanc fortifié, plus précisément un Manzanilla d’Andalousie, dans le sud de l’Espagne !

La dernière chose que nous avons fait à Bordeaux a été d’aller voir Les Bassins de Lumières. Nous avons vu une exposition de lumières sur les vieux maîtres hollandais, de Vermeer à Van Gogh. Le voyage a été une expérience extraordinaire et si vous visitez Bordeaux, j’espère que vous visiterez La Cité du Vin et Les Bassins de Lumières !

Par Joey Ansel-Mullen, VWPP Printemps 2024

Comment voyager à Genève en tant qu’étudiant·e

Genève, Suisse. C’est une ville très belle mais très chère, même pour les étudiant·e·s. Alors, voici quelques conseils pour passer un séjour abordable à Genève. Les trains à Genève sont chers, pensez à réserver à l’ avance !! J’ai beaucoup aimé l’hôtel que nous avons loué parce que c’était très proche de la gare. C’était aussi très propre, et il y avait plein d’espace pour trois personnes. On pouvait trouver un évier dans chaque chambre, ce qui était très agréable parce que la salle de bain se situait un peu loin de notre chambre. Si vous voyagez à Genève, je vous recommande vivement de souscrire à un Geneva City Pass. Celui-ci coûte 24 CHF par jour et il y plein d’activités que vous pouvez faire gratuitement !! De notre côté, nous avons fait le Château de Voltaire et le Musée des Arts Moderne et Contemporain, qui étaient bien heureusement gratuits !! De plus, nous avons traversé le Lac Léman grâce à Geneva City Cruise. Cependant, visiter le Château de Voltaire fut mon activité préférée, mais nous avons eu un petit problème…

Nous avons reçu de la part de notre hôtel un pass pour tous les transports à Genève. Alors pour aller au château nous avons pris un bus. Mais le château se trouvait à 10 minutes de l’autre côté de la frontière, en France. Alors, le contrôleur est monté dans notre bus une fois que nous avions passé la frontière et il nous a demandé nos titres de transport. Et nous avions nos billets pour la zone transfrontalière. suisse uniquement. Alors, le contrôleur nous a répondu que nous étions maintenant en France et que nos billets n’étaient plus valables !! C’était absolument fou. Il a exigé que nous payions 24 euros chacune !! Alors, si vous voulez visiter le Château de Voltaire (que je recommande, c’était très beau) pensez à prendre un billet genevois ET français à pour votre journée !!

Par Rhys Sequeira, VWPP Printemps 2024

La recherche d’emploi en France

Trouver un emploi ou ne pas trouver un emploi ? Telle est la question. Pour trouver un emploi ici à Paris, il faut avoir de bons esprits, de la persévérance, et de la détermination. Mais c’est difficile pour diviser le temps nécessaire à étudier, sortir, et trouver un travail. Je vais raconter mon expérience personnelle avec cette situation.

Alors, pour mettre en scène, il y a plein des postes ici mais personne n’embauche. Vous pouvez être une caissière, une stagiaire, ou un babysitteur. Les possibilités sont très nombreuses. J’ai utilisé plusieurs sites pour trouver et postuler pour des postes. Par exemple, ProfilCulture, HelloWork, Welcome to the Jungle, Momji, Babylangues et même Craigslist. Pour la plupart, j’avais rédigé une lettre de motivation et un CV avant que j’ai postulé en ligne. Mais, pour d’autres postes, comme ceux de caissières ou de serveurs dans un restaurant, c’est normal de présenter un CV directement sur place. Cela m’a vraiment étonné et cela m’a donné des flashbacks à 1990s. Très old-fashion. La seule condition que j’avais était de ne pas faire du babysitting ou du tutorat. Moi, je n’aime pas les enfants et j’imagine que s’occuper des enfants de quelqu’un d’autre va être un cauchemar. Au final, j’ai abandonné cette contrainte, mais c’était trop tard. Ils ont besoin de 4-6 mois au minimum. De plus, certains postes demandent un extrait de casier judiciaire et je n’avais pas le temps de faire cette procédure.

Le programme offre aussi des stages, non payés, dans des disciplines différentes, mais je n’ai pas eu la chance d’en décrocher un. Ils changent chaque année mais il y a des postes dans des écoles, galeries et des petites entreprises.

Pour résumer, la recherche était un parcours avec des hauts et des bas. J’aimerais bien qu’il y ait des rendez-vous (obligatoire ou facultatif) où les personnes dans le VWPP apprennent les possibilités de travailler avant partir en France. Je crois que cela aiderait les gens à commencer la recherche bien en avance.

Par Tremaine Dawson, VWPP 2024

Le meilleur chocolat chaud à Paris (à mon avis)

Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé le chocolat chaud. Je n’aime pas le café et le thé n’est pas intéressant alors ma boisson préférée est toujours le chocolat chaud. Quand je suis arrivée à Paris, j’ai pensé que tous les chocolats chauds seraient incroyables parce que c’est Paris ! Mais quand le programme nous a emmenés manger des crêpes et que j’ai goûté le chocolat chaud là-bas, j’ai réalisé que ce n’est pas le cas. J’étais très déçue ! Et je suis partie pour trouver le meilleur chocolat chaud de Paris. Alors, voici mes notes pour les chocolats chauds que j’ai goûté à Paris :

  1. Crêperie du Manoir Breton – 2.5/5
    1. très bonne présentation mais trop épais, avait un arrière goût très bizarre, comme une sorte d’épice ??

  1. Le Petit Bouillon Vavin – 4/5
    1. Belle présentation ! Beaucoup de cacao alors il a un goût de chocolat noir, c’est savoureux !

  1. Café du Thone – 1/5
    1. Terrible. Aqueux et faible goût de chocolat.
  2. Land & Monkeys – 3.5/5
    1. Odeur étrange de noisette, goût étrange de noisette. Étonnamment bon ??? C’est du lait d’avoine, c’est pour ça que ça avait un goût bizarre.
  3. L’eglantine – 4.5/5
    1. Ça sent si bon, présentation pas géniale, DÉLICIEUX, saveur agréable et riche mais pas trop épaisse… Il me manque quelque chose…
  4. Charivari – 5/5
    1. Le meilleur chocolat chaud à mon avis. Vraiment, vraiment délicieux. Il a l’odeur d’un moelleux au chocolat, il est présenté dans un pichet qui vous donne environ deux tasses entières de chocolat chaud (pour le prix d’une).

Par Rhys Sequeira, VWPP Printemps 2024

La découverte de Bordeaux… et de son terroir !

J’ai découvert un nouvel intérêt à Bordeaux. Au Sud-Ouest de la France, la ville est située près de la mer, sur la Garonne. Les gars et moi avons visité Bordeaux pour nos vacances de février. Au début, c’était un vrai voyage français : nos trains ont été annulés à cause d’une grève, mais heureusement nous avons trouvé un autre train.
À Bordeaux, nous étions très occupés. D’abord, pour le premier jour, nous avons visité le quartier de la rue Sainte-Catherine, un quartier sympa dans lequel on peut surtout marcher. Nous y avons goûté des cannelés sur les recommandations des français, mais nous ne les avons pas aimés, en plus, c’était trop cher. Ensuite, nous avons passé une soirée esthétique, commençant avec un resto sympa dans le quartier de la Grosse Cloche, qui ressemble au Chemin de Traverse d’ Harry Potter, suivi d’un bar à vin où j’ai découvert mon intérêt pour le vin, et quel meilleur endroit que Bordeaux pour le découvrir ? À la fin de la soirée, nous avons fait une promenade au bord de la Garonne et sur le pont de Pierre, pour regarder la vue de Bordeaux pendant la nuit.


Le deuxième jour, nous avons vu les musées et les spectacles à Bordeaux, commençant avec le musée le plus connu : La Cité du Vin. C’était sympa, il y avait une visite audio-guidée, et nous avons appris toutes les facettes du vin, de la récolte jusqu’aux emballages. De plus, le musée a offert un verre du vin au choix après la visite de l’exposition. Après les autres musées et spectacles, nous sommes rentrés à Paris.
Vraiment ça c’est une expérience nécessaire pour les gens qui adorent le vin (moi), une ville avec une culture du vin très riche, c’est un voyage inoubliable.

Par Michael Zheng, VWPP Printemps 2024

Fréquenter les cinémas parisiens

Pendant mon séjour à Paris, je vais au cinéma tous les week-ends. Les tarifs étudiants sont beaucoup moins chers qu’aux États-Unis et j’aime découvrir de nouveaux quartiers en allant dans différents cinémas. L’une de mes visites préférées a été la Cinémathèque dans le 12e arrondissement, pas très loin de chez moi. J’ai vu une exposition sur Agnès Varda, la réalisatrice préférée, et une exposition sur les frères Lumière. J’ai aussi visité un cinéma près de Reid Hall, le Pathé Parnasse. J’ai regardé Kiki la Petite Sorcière, l’un de mes films préférés de mon enfance.

C’était agréable de regarder un film que je connaissais très bien, parce que cela m’a aidé à comprendre la traduction française et à remarquer les différences entre les deux langues. En général, je pense que je préfère les cinémas français aux cinémas américains. Je trouve les cinémas parisiens beaucoup plus cozy et classiques. J’aime le fait que beaucoup de cinémas à Paris sont petits et mieux intégrés dans les quartiers qui les entourent. C’était agréable de voir des gens et des familles de tous âges passer l’après-midi ensemble. Je pars en Allemagne pour mes vacances d’avril et je suis curieuse de savoir si la culture cinématographique est similaire ou différente. La semaine dernière, j’ai appelé ma tante, qui habite en Belgique, et elle m’a dit qu’à Bruxelles, l’une des activités préférées de ses amis était d’aller au cinéma ensemble. Je pense que c’est la même chose aux États-Unis, mais je pense aussi que le cinéma français a une qualité particulière et je me sens chanceuse d’avoir l’opportunité d’aller au cinéma pendant que je suis en France.

Par Avery Patterson, VWPP Printemps 2024

Un stage dans la mode

Lorsque j’ai commencé à envisager de faire partie du programme VWPP, j’étais intéressé par l’opportunité de comprendre la culture et les gens français à travers le travail. Je savais que j’apprendrais beaucoup sur ce que j’avais étudié en étant à Reid Hall, mais je voulais m’immerger dans la société française et trouver un stage. Ayant suivi les cours nécessaires pour ma spécialisation en économie, j’ai pu rester à Paris pendant toute l’année universitaire. J’ai commencé à envoyer mon CV partout où je trouvais des offres intéressantes : agences, galeries et entreprises dans tous les coins de Paris. J’ai eu beaucoup de chance qu’une des agences me contacte. Ainsi, durant le premier semestre, j’ai eu l’incroyable opportunité de faire un stage ici à Paris à La Mode en Images, une agence de direction artistique et de production d’événements de luxe. En tant que stagiaire travaillant selon mon calendrier académique, il était difficile au début de participer à la planification et à la structuration des grands projets sur lesquels je rêvais de travailler depuis que j’étais jeune. Travailler avec la contrainte des cours était difficile, mais j’ai réussi à obtenir une invitation à mon premier événement professionnel au mois de septembre : une soirée de lancement YSL. Au début, je ne pouvais pas croire que j’allais y assister, mais je suis rapidement passé en mode concentré car je devais m’assurer que tout se passait bien. Très vite, j’ai réalisé que la production événementielle n’était pas aussi belle que je l’avais imaginé. Je suis arrivé le matin pour aider à l’installation et m’assurer que toutes les équipes étaient prêtes et parées pour l’événement et tout au long de la soirée, je devais m’assurer que si quelque chose n’allait pas, je le réparerais immédiatement. J’ai beaucoup appris grâce à cette première épreuve, et même si je courais partout et transportait des caisses de champagne à un moment donné, j’ai passé le meilleur moment de ma vie.

Cette soirée m’a donné d’autres opportunités. Quelques semaines avant l’une des semaines les plus importantes du calendrier de la mode, ma cheffe m’a dit que j’allais participer à la production d’un défilé pour Maison Margiela. J’étais très très très content. C’est une marque que je connais et que j’aime, dont les vêtements racontent une histoire. Une fois de plus, le travail a commencé. Je ne pense pas avoir jamais vu autant de Paris qu’au cours des deux semaines précédant le spectacle. J’avais parcouru tous les quartiers à la recherche des objets nécessaires pour le défilé. Une fois que l’installation sur place a commencé, je transportais des boîtes et des tables et je faisais ce que je pouvais pour aider. Même si j’étais épuisé le jour du spectacle, voir un projet sur lequel je travaillais depuis des semaines devenir réalité était un sentiment que je n’avais jamais ressenti auparavant. Lorsque les mannequins sont sortis et que les spectateurs ont vu la collection, j’ai ressenti un sentiment d’épanouissement que je n’avais jamais ressenti auparavant, sauf lorsque je marque un but sur un terrain de football. C’était vraiment un moment magique. Bien que cette expérience et cette opportunité incroyables touchent à leur fin, je ne peux m’empêcher d’être heureux et reconnaissant d’avoir décidé de rester toute l’année, car ces expériences m’ont ouvert les yeux sur une part de moi nouvelle, artistique, que je ne savais pas qu’elle existait.

Par Antonio Ferraiolo Costa, VWPP Printemps 2024