Fréquenter les cinémas parisiens

Pendant mon séjour à Paris, je vais au cinéma tous les week-ends. Les tarifs étudiants sont beaucoup moins chers qu’aux États-Unis et j’aime découvrir de nouveaux quartiers en allant dans différents cinémas. L’une de mes visites préférées a été la Cinémathèque dans le 12e arrondissement, pas très loin de chez moi. J’ai vu une exposition sur Agnès Varda, la réalisatrice préférée, et une exposition sur les frères Lumière. J’ai aussi visité un cinéma près de Reid Hall, le Pathé Parnasse. J’ai regardé Kiki la Petite Sorcière, l’un de mes films préférés de mon enfance.

C’était agréable de regarder un film que je connaissais très bien, parce que cela m’a aidé à comprendre la traduction française et à remarquer les différences entre les deux langues. En général, je pense que je préfère les cinémas français aux cinémas américains. Je trouve les cinémas parisiens beaucoup plus cozy et classiques. J’aime le fait que beaucoup de cinémas à Paris sont petits et mieux intégrés dans les quartiers qui les entourent. C’était agréable de voir des gens et des familles de tous âges passer l’après-midi ensemble. Je pars en Allemagne pour mes vacances d’avril et je suis curieuse de savoir si la culture cinématographique est similaire ou différente. La semaine dernière, j’ai appelé ma tante, qui habite en Belgique, et elle m’a dit qu’à Bruxelles, l’une des activités préférées de ses amis était d’aller au cinéma ensemble. Je pense que c’est la même chose aux États-Unis, mais je pense aussi que le cinéma français a une qualité particulière et je me sens chanceuse d’avoir l’opportunité d’aller au cinéma pendant que je suis en France.

Par Avery Patterson, VWPP Printemps 2024

Un stage dans la mode

Lorsque j’ai commencé à envisager de faire partie du programme VWPP, j’étais intéressé par l’opportunité de comprendre la culture et les gens français à travers le travail. Je savais que j’apprendrais beaucoup sur ce que j’avais étudié en étant à Reid Hall, mais je voulais m’immerger dans la société française et trouver un stage. Ayant suivi les cours nécessaires pour ma spécialisation en économie, j’ai pu rester à Paris pendant toute l’année universitaire. J’ai commencé à envoyer mon CV partout où je trouvais des offres intéressantes : agences, galeries et entreprises dans tous les coins de Paris. J’ai eu beaucoup de chance qu’une des agences me contacte. Ainsi, durant le premier semestre, j’ai eu l’incroyable opportunité de faire un stage ici à Paris à La Mode en Images, une agence de direction artistique et de production d’événements de luxe. En tant que stagiaire travaillant selon mon calendrier académique, il était difficile au début de participer à la planification et à la structuration des grands projets sur lesquels je rêvais de travailler depuis que j’étais jeune. Travailler avec la contrainte des cours était difficile, mais j’ai réussi à obtenir une invitation à mon premier événement professionnel au mois de septembre : une soirée de lancement YSL. Au début, je ne pouvais pas croire que j’allais y assister, mais je suis rapidement passé en mode concentré car je devais m’assurer que tout se passait bien. Très vite, j’ai réalisé que la production événementielle n’était pas aussi belle que je l’avais imaginé. Je suis arrivé le matin pour aider à l’installation et m’assurer que toutes les équipes étaient prêtes et parées pour l’événement et tout au long de la soirée, je devais m’assurer que si quelque chose n’allait pas, je le réparerais immédiatement. J’ai beaucoup appris grâce à cette première épreuve, et même si je courais partout et transportait des caisses de champagne à un moment donné, j’ai passé le meilleur moment de ma vie.

Cette soirée m’a donné d’autres opportunités. Quelques semaines avant l’une des semaines les plus importantes du calendrier de la mode, ma cheffe m’a dit que j’allais participer à la production d’un défilé pour Maison Margiela. J’étais très très très content. C’est une marque que je connais et que j’aime, dont les vêtements racontent une histoire. Une fois de plus, le travail a commencé. Je ne pense pas avoir jamais vu autant de Paris qu’au cours des deux semaines précédant le spectacle. J’avais parcouru tous les quartiers à la recherche des objets nécessaires pour le défilé. Une fois que l’installation sur place a commencé, je transportais des boîtes et des tables et je faisais ce que je pouvais pour aider. Même si j’étais épuisé le jour du spectacle, voir un projet sur lequel je travaillais depuis des semaines devenir réalité était un sentiment que je n’avais jamais ressenti auparavant. Lorsque les mannequins sont sortis et que les spectateurs ont vu la collection, j’ai ressenti un sentiment d’épanouissement que je n’avais jamais ressenti auparavant, sauf lorsque je marque un but sur un terrain de football. C’était vraiment un moment magique. Bien que cette expérience et cette opportunité incroyables touchent à leur fin, je ne peux m’empêcher d’être heureux et reconnaissant d’avoir décidé de rester toute l’année, car ces expériences m’ont ouvert les yeux sur une part de moi nouvelle, artistique, que je ne savais pas qu’elle existait.

Par Antonio Ferraiolo Costa, VWPP Printemps 2024

Découvrir le cinéma à Paris

Quand je suis arrivée à Paris, je savais que je voulais explorer le cinéma en France. Ma spécialisation à Vassar est le cinéma, donc j’ai été très ravie d’apprendre plus d’informations sur la naissance du cinéma à Paris. Jusqu’à présent, être à Paris m’a donné plus d’opportunités et d’informations que j’ai pu imaginer. Pendant ma deuxième semaine ici, durant mon cours de cinéma, nous sommes allés à La Cinémathèque Française, où nous avons appris beaucoup sur les frères Lumières et Georges Méliès, et sur l’importance des deux dans l’explosion du cinéma en France. C’était incroyable de voir les premières personnes qui ont contribué à l’art du film. En plus, après notre visite, j’ai pu explorer le musée par moi-même. Ce mois-ci, la cinémathèque à une exposition sur Agnès Varda, qui est ma réalisatrice préférée. J’ai vu beaucoup de vidéos et de documents de Varda, et j’ai appris beaucoup sur elle.


En outre, être à Paris m’a inspiré à regarder plus de films français pendant mon temps libre. Cette semaine, j’ai vu les films Le Rayon Vert, Jane B. par Agnès V, et Belle de Jour. L’expérience de voir des films français en France a beaucoup amélioré mon français et j’ai hâte de voir tout le français que je pourrai comprendre après seulement un mois ici !
Enfin, mon tutorat a été très utile pour m’exposer à beaucoup de films français que je n’aurais pas connu autrement. Ma tutrice adore le cinéma aussi, donc nous pouvons parler de nos films préférés et elle m’a fait beaucoup de recommandations ! J’adore que ma tutrice partage des intérêts similaires aux miens ; c’est très amusant d’en discuter avec elle. J’ai hâte de vivre les prochains mois !

Par Etta Fontenot, VWPP Printemps 2024

 

Histoires cachées dans les cimetières de Paris

Depuis mon arrivée à Paris, j’ai eu le privilège de visiter de nombreux endroits qui donnent à cette ville un caractère extraordinaire. Avec mon passe Navigo en main, je me sens vraiment autorisée à explorer tout ce que je désire. Cependant, de toutes ces expériences, l’une de mes préférées a été la visite des cimetières de la ville.
Ma première visite a été le cimetière du Montparnasse, qui se trouve au 3 boulevard Edgar Quinet, 75014 Paris. Cet endroit contient les tombes de personnalités célèbres comme Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Charles Baudelaire, Agnès Varda, Jacques Demy, Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Bien que la visite d’un cimetière semble étrange, j’ai senti une sorte de magie en explorant ces lieux chargés d’histoire. C’était une expérience unique que je n’avais jamais connue avant.
Plus tard, j’ai également eu l’occasion de visiter le cimetière du Père-Lachaise, où sont enterrées de nombreuses autres personnalités. J’ai découvert la tombe d’une de mes actrices préférées, Anna Karina, mais aussi celles d’Édith Piaf et de Jim Morrison. Une scène m’a particulièrement marqué : en me rendant sur la tombe d’Édith Piaf, j’ai remarqué que quelqu’un pleurait à côté.


Pour moi ces visites ont été une source d’inspiration extraordinaire. Elles m’ont permis de plonger dans l’histoire et le patrimoine culturel de Paris d’une manière profonde et émouvante. Chacune de ces tombes représente une histoire unique et elles me rappellent l’importance de la mémoire et de la possibilité de laisser un héritage durable.

Par Hannah Beinstein, VWPP Printemps 2024