Écriture créative F23 : un trajet ordinaire (1/5)

Raconter un trajet ordinaire que vous connaissez bien. Pour aller au lycée, à l’université, chez un ami, un parent, etc. Soyez le plus précis possible, à chaque étape de ce trajet.

Par Tremaine Dawson

Je descends de la ligne 4 et monte l’escalier à l’extérieur. Les personnes sont partout. Les coiffeurs et les coiffeuses, les habitués, et aussi les hommes d’affaires qui veulent vendre leurs produits. Je suis quelqu’un à la boutique pour chercher quel type de produits ils ont et aussi pour voir leur salon. Pendant la marche, je remarque que les boutiques se mélangent avec les appartements dans la rue. Les salons pour faire des cheveux, les banques, les boutiques pour la nourriture, les restaurants avec leurs odeurs spécifiques remplissent le premier étage. Les deuxièmes, troisièmes, et les autres étages ont leur propres fenêtres et un petit peu d’espace pour un balcon. Blanc, beige, marron ont coloré les murs des appartements. Aussi, une chose très intéressante pour moi, ce sont les ruelles entre les bâtiments qui révèlent encore plus de boutiques, des magasins, et des maisons. L’art du graffiti aussi remplit les murs qui n’ont pas beaucoup de couleurs. On peut voir des excréments de chiens partout dans la rue. Il y a des personnes qui passent vivre leur propre vie. Ils parlent dans les portables, parlent à quelqu’un d’autre, écoutent de la musique, ou simplement marchent vers leur destination. La circulation et le mouvement des voitures sont présents. N’oubliez pas que les vélos et les motos vont en même temps que les voitures. La bruit emplit l’air mais c’est pas un problème. Je suppose. J’espère.

 

Par Braeden Ingram

Voici les « escaliers du paradis », cachés dans le 12ème arrondissement. Ils s’appellent la rue Jacques Hillairet, les escaliers qui mènent quelqu’un de la Rue Montgallet au Jardin de Reuilly-Paul Pernin. Ces escaliers sont protégés par des murs des deux côtés. À côté du panneau qui vous dit que c’est rue Jacques Hillairet en bas il y a une des œuvres d’Invader, le graffeur célèbre. Cette œuvre est une étoile avec des yeux. Quand on commence à descendre les escaliers, on voit à gauche un grand mur, au sommet duquel il y a un petit balcon. Ce mur divise les escaliers et une coulée verte qui a remplacé un vieux chemin de fer dans les années 1990. Entre les escaliers et le mur à gauche il y a un espace d’un mètre et demi de large au sommet de tous les escaliers pour les plantes. Plusieurs vignes tombent du sommet du mur, et les plants qui poussent en bas sont envahis, mais d’une façon qui est belle. Quand on voit les escaliers en bas, on voit un escalier divisé en deux par des rampes et des lampadaires. Les rampes sont d’environ un mètre de haut. Entre chaque garde-corps il y a une lampadaire, cinq au total. Les lampadaires sont grands, et la tête pour la lumière est un cône blanc qui repose sur le dessus. Les escaliers ont quatre parties avec de petites plates-formes entre elles, avec un total de 60 marches. Cela signifie quinze par section d’escalier. À droite des escaliers, le mur est plus gros que le mur à gauche, et le mur est séparé en grandes étapes. Chaque étape est comme un petit jardin pour des plantes différentes. Comme les plantes à gauche, les plantes à droite sont envahies, mais c’est intentionnel, un style de jardinage conçu pour rendre l’espace plus naturel. Quand on atteint le haut de l’escalier on se retrouve dans le jardin, entièrement séparé de la rue ci-dessous.