Une sortie mycologique !

En octobre, quand il faisait plus beau que maintenant, j’ai ressenti l’envie de retrouver une forêt après avoir passé quelque temps dans la ville.
Je me trouvais un après-midi sur le site web de Sorbonne Université, dans leur liste des activités et organisations extra curriculaires, et j’ai vu la page de Timarcha, une société naturaliste pour les étudiants de la Sorbonne, Paris Cité et UPEC. Leurs activités sont annoncées sur leur Instagram (@timarcha_asso) et j’y ai trouvé l’annonce pour une sortie mycologique bientôt ! J’ai envoyé un mail à l’adresse indiquée pour dire que j’étais interessée et c’était fait ! Le week-end après, je participai !
Le guide m’a expliqué qu’il fallait tout simplement venir à la Forêt de Sénart pour 11h du matin et prévoir un pique-nique. Au début, je pensais amener des amis, mais finalement j’y suis allée seule (le dimanche matin, c’est souvent un peu compliqué…). Franchement, j’avais très peur que je ne sois pas capable de communiquer avec les étudiants français et que la journée serait un désastre, mais j’ai réussi à prendre le RER D et je suis même arrivée un peu en avance ! Je me suis arrêtée dans un Cora – un immense magasin, un peu comme Walmart – juste à côté de la gare. Après, j’ai rencontré Simon, avec qui j’avais échangé des mails (signé “naturalistiquement” et “mycologiquement” – ce qui me semblait de bon augure), qui portait un gilet haute visibilité et tenait un grand panier en osier. Trois autres personnes nous ont rejoint et c’était un groupe très sympa ! Ils m’ont immédiatement incluse dans la conversation et ils avaient tous des parcours et des spécialisations différents qui les avaient amené au même endroit.


Notre guide connaissait très bien la fôret, et nous y avons trouvé des cèpes, une “main du diable” (ou l’Anthurus d’Archer) – qui poussait d’une sorte d’oeuf et qui puait – des bolets blafard, une “langue de boeuf” (ou la Fistuline hépatique, avec un “sang” rouge et un goût acide), et beaucoup d’autres champignons. La victoire de la journée a été la découverte d’un grand maitake ! Chacun d’entre nous en a pris pour manger à la maison. Pour ma part, je l’ai rôti dans une sorte de marinade de feta, de l’huile d’olive, de l’ail, de l’origan, du jus de citron, du sel et du poivre, arrosé ensuite de miel et de graines de grenade. Délicieux !!

Par Beatrix Briggs, VWPP Automne 2023