A la manière de Marcel Proust, de Marguerite Duras ou de Virginie Despentes.
Par Antonio Ferraiolo Costa
Le jour où j’ai décidé d’adopter mon mini goldendoodle d’une petite ville du Wisconsin a été un grand moment dans ma vie ; cela a marqué le début d’un beau voyage rempli d’amour et de camaraderie. Alors que je traversais les paysages forestiers verdoyants et les rues calmes de cette ville isolée, je me suis retrouvé attiré par un centre d’adoption local, où j’ai rencontré d’adorables compagnons à fourrure cherchant avec impatience un foyer pour toujours. Parmi eux, un mini goldendoodle en particulier a conquis mon cœur ; avec son pelage moelleux, ses yeux émouvants et son charme irrésistible. Sans hésitation, je savais que j’avais trouvé mon partenaire idéal ; et c’est ainsi que, avec un sentiment d’enthousiasme et d’anticipation, je me suis lancé dans le voyage de l’adoption. La paperasse était si petite que j’ai pensé que quelque chose devait mal tourner ; mais avant de m’en rendre compte, je sortais du refuge avec mon nouvel ami à quatre pattes à mes côtés, prêt à commencer notre aventure ensemble. J’ai sauté dans ma voiture, mais j’ai entendu un grand cri de la jeune vendeuse qui nous avait vendu le chien ; son manager l’a suivie. Elle m’explique que le chien spécifique hypoallergénique que j’appelle désormais Lilli avait déjà été réservé par un membre de leur communauté. Mon cœur se serra ; mais ensuite je me suis souvenu de la paperasse, du contrat que nous avions tous les deux signé. J’avais toujours voulu un chien et je ne pouvais en avoir que quelques types à cause de l’allergie de mon père. J’ai montré au responsable les documents et il était écrit « toutes les ventes finales » en bas. Le manager n’a eu aucune réponse et je suis donc parti avec mon nouveau meilleur ami. En adoptant mon mini goldendoodle, j’ai trouvé non seulement un animal de compagnie, mais aussi un ami fidèle et un compagnon chéri, dont la présence continue d’enrichir ma vie d’une manière que je n’aurais jamais imaginé possible.
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Par Justyn Cooke
Par la fenêtre au bout de ma chambre, j’ai vu un sapin de loin. C’était un grand sapin comme dans les tableaux des meilleurs peintres russes, qui remplissait le cadre de la fenêtre ; un sapin tout large et débraillé dont les aiguilles pendantes ressemblaient à celles de la pluie. Je l’ai aperçu lorsque, étant si épuisé de mes études et de mon travail, je m’étais vite levé en me détournant de mon bureau, me retirant de mon livre, et là-dessus je l’ai vu. Je l’avais déjà vu, bien sûr, chaque fois que j’ai regardé par la fenêtre, mais je ne l’avais jamais vu comme tel, si immense et frappant ; et comment est-ce que c’est possible que j’aie ignoré cela ? Que je sois détesté comme des rois de l’antiquité qui chevauchaient dans leurs royaumes sans qu’ils constatent les pauvres dans les rues ou les ouvriers qui faisaient toutes leurs richesses ! Ce pauvre arbre n’a jamais été reconnu, jamais connu, et jamais aimé — j’en suis sûr — non plus.