Ça ne m’a pris que 3-4 heures pour arriver en Allemagne depuis la France. Une fois descendu à Stuttgart, j’ai vu mon ami qui allait m’emmener à Ulm, une très très belle ville universitaire où il habite. Nous nous connaissons depuis deux ans et demi. Lorsque je suis allé en Amérique après le lycée, il a décidé d’aller en Allemagne, où il a grandi jusqu’à l’âge de 14 ans. Donc il connaissait bien le pays où il allait me guider dans les villes d’Ulm, de Stuttgart et de Munich.
Après y avoir passé le premier soir, nous avons décidé de quitter l’Allemagne pour aller à Schaffhouse et à Bâle, en Suisse. La première ville était très très belle. Nous n’y avons passé qu’une heure mais la vue de la ville depuis la forteresse et le croissant à l’omelette que nous y avons mangé étaient tellement formidables que cette ville est devenue ma favorite des cinq villes que j’ai vues ce week-end. Bâle n’était pas aussi belle que Schaffhouse mais elle était quand même sympa avec cette fameuse cathédrale Notre Dame de Bâle qui est gothique mais construite en bloc de grès rose.
Le lendemain, nous sommes allés voir l’Oktoberfest à Munich, ce qui était excellent. Nous avons bu de la bière allemande en Maß en regardant les personnes ivres qui chantaient et dansaient dans des tentes où les gens étaient habillés en culotte de peau (Lederhose) et en robe à manches bouffantes et tablier de couleurs vives (Dirndl). J’y ai mangé du Spätzle (similaire au mac and cheese) et des Gebrannte Mandeln (des amandes sucrées et brûlées), et je regrette de ne pas en avoir mangé plus.
Ulm, où a grandi Einstein, est une ville calme et simple où nous avons juste marché au bord du Danube en mangeant des desserts comme le Brezen à la vanille et le Berliner à la framboise avant de passer à Stuttgart où il pleuvait des cordes. Cette ville m’a rappelé Istanbul où j’ai passé 18-19 ans de ma vie de 21 ans. Cependant, j’étais si fatigué que nous n’avons pas pu nous y balader, d’où la raison pour laquelle nous sommes restés dans un centre commercial où j’ai bu un matcha latté aux fraises nécessaire et contemplé les responsabilités de ma vie parisienne à laquelle j’allais retourner dans 4-5 heures.
Par Teo Soydan, VWPP Automne 2024
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