Nîmes et Carcassonne par Andrew Ling

La semaine dernière, j’ai visité Nîmes et Carcassonne, deux villes historiques dans le sud de la France. Une ville importante de l’Empire Romain dans le premier siècle, Nîmes conserve encore une tour, un jardin, un temple et une arène. Ces bâtiments ont été construits basés sur les modèles idéaux à Rome, donc on peut voir un parallèle entre cette petite ville et la grande capitale de l’empire. Il est intéressant de voir une ville où les reliques anciennes et la transportation moderne coexistent, et il semble qu’une dichotomie entre le passé et le présent n’existe pas nécessairement dans cette petite ville. A côté de la ville, j’ai aussi visité le Pont du Gard, une des plus grandes architectures romaines du monde d’aujourd’hui. Créé dans le premier siècle pour démontrer la richesse de la ville, représenter une formidable entreprise politique de l’empire et approvisionner la ville en eau, le pont a été construit en plusieurs décennies et a symbolisé le longue durée processus que les humains essaient de conquérir et d’exploiter la nature, comme l’idée de Fernand Braudel sur le temps environnemental. Comment est-ce que les anciens humains comprenaient l’environnement et désignaient leur projet d’ingénierie? Le Pont du Gard, qui éprouve les changements dynamiques de la relation entre les humains et l’environnement dans environ 2000 ans, a une histoire environnementale qui est très intéressante. Un autre fait intéressant que j’ai découvert quand j’étais en visite, c’est que le pont a été détruit par les religieux et les moines bâtisseurs pendant le moyen âge. Il semble que l’histoire du pont ne concerne pas seulement l’environnement, mais aussi l’imagination politique des gens et leur reconstruction du passé. Il sera intéressant d’examiner la représentation du Pont du Gard et de comprendre les changements de l’idéologie politique.

Arènes de Nîmes – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Pont du Gard – mars 2017

Après Nîmes, j’ai visité Carcassonne, un château militaire médiéval. La ville est très intéressante à cause de l’histoire de la croisade et du Catharisme, et la restauration est incroyable grâce au grand projet de reconstruction pendant le XIXe siècle. Quand Carcassonne était la frontière de la France, la ville a servi une fonction militaire très importante, qui n’existait plus aujourd’hui. Il est ironique qu’un lieu de défense militaire soit devenu un lieu très touristique aujourd’hui. J’ai aussi visité les quatre châteaux de Lastours, un des groupes des châteaux du pays cathare, et je trouve que leur histoire est très magnifique. Cathars, un des groupes qui étaient catégorisés comme le païen, vivaient dans les montagnes afin d’échapper à la persécution religieuse et de développer leur religion. Cette histoire me suis rappelé l’œuvre de Braduel La Méditerranée et le Monde Méditerranéen à l’Epoque de Philippe II, et Braduel pense que la montagne est une barricade naturelle à l’expansion religieuse et politique. En regardant ces châteaux sur les hautes montagnes et réfléchissant à comment Braudel pensait sur l’histoire, j’ai été stupéfié par la puissance de la nature et sa relation compliquée avec les humains. Je reviendrai peut-être à l’avenir, pour réexaminer cette imagination historique et visiter les autres châteaux du pays cathare.

Ville de Carcassonne – mars 2017

Remparts de la ville de Carcassonne – mars 2017

Pays cathare & Châteaux de Lastours – mars 2017

Andrew Ling – VWPP Printemps 2017 – Wesleyan’18

Escapade en Normandie

Fraîchement arrivés par le train de 10h à Rouen, direction les rues piétonnes du cœur historique de la cité normande avec sa magnifique Cathédrale. Puis, après avoir arpenté la cité normande, nous nous sommes restaurés dans une crêperie familiale et conviviale. Ensuite temps libre pour flâner à son rythme sur les quais de Seine et dans les rues ornées de maisons à colombages – si typiquement normandes. Corneille, Jeanne d’Arc n’ont dorénavant plus de secrets pour nos étudiants.

Rachel et Daniel

Un déjeuner chez Chartier

Après une jolie balade sous les arcades des passages couverts situés non loin des Grands Boulevard, direction Chartier — la brasserie la plus mythique de Paris!

Faire la queue dans la petite cour pour pouvoir entrer fait entièrement partie de l’expérience. En effet, aucune réservation est possible. Une fois introduits dans la salle, les tables affichent complet, les effluves de bonne cuisine française nous émoustillent. Des plats traditionnels tel que : œufs dur mayonnaise, poireaux vinaigrette, poulet fermier rôti, choucroute alsacienne, compote de pommes, baba au rhum chantilly … sont au menu du jour.

Sarah et Clara chez Chartier – dans le quartier des Grands Boulevards à Paris

Le serveur – jovial – griffonne à même la nappe blanche en papier notre commande : nos chers étudiant·es se sont montrés aventureux et certains ont essayé des plats “très terroirs” tels que des escargots en entrée ou encore des pieds de porc en plat.

Repus de ce bon repas, nous avons repris notre petite balade au cœur de Paris et nous avons entamé l’ascension de la butte de Montmartre afin de bénéficier d’une vue panoramique sur la ville depuis le parvis du Sacré Cœur.

Alix, Maya et Jamie sur la butte de Montmartre

Belle et douce Provence

Du 20 au 22 janvier, nous étions à Aix-en-Provence accompagnés de Néna Kraguly, notre professeur d’histoire de l’art. Nous sommes partis sur les traces de Paul Cézanne et à la découverte de la région où notre directrice est née et a grandi. Au programme: visite d’un domaine où se mêlent art contemporain et vignobles, visite guidée d’une distillerie de lavande, dîner en ville, marché provençal, etc. Et bien entendu, temps libre pour profiter de la ville et de ses environs !!

Jour 1 !

13h : Arrivée à Le Puy Sainte Réparade, petit village où se trouve le domaine La Coste. Nous nous sommes promenés à travers collines, champs d’oliviers et vignes et nous avons découvert les œuvres d’art et installations contemporaines d’artistes tels que : Tadao Ando, Louise Bourgeois, Hiroshi Sugimoto,  grâce au précieux éclairage d’historienne de l’art de notre chère Néna !

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16h : Arrivée à Apt, petit village où se trouve la distillerie de lavande Les Agnels . La cinquième génération de la famille Agnel nous a fait partagé son quotidien en assistant à une distillation traditionnelle de lavande.

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Jour 2 !

Dans la matinée, balade au travers d’Aix et de ses marchés pour se rendre à l’Atelier Cézanne.

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Puis visite conférence animée par notre chère Néna de l’Atelier de Cézanne suivie d’un temps libre afin d’apprécier la douceur de vivre d’Aix-en-Provence et le bouillonnement de la trépidante voisine … Marseille.

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Jour 3 !

Dernier temps libre pour profiter d’Aix-en-Provence et de ses multiples trésors – musées, marchés, fontaines, madones nichées sur les façades des maisons, petites rues piétonnes…

  Puis retour à Paris! À bientôt Aix !

 

Qui à la toque ?!

Bienvenue en France ! Les étudiants de ce semestre ont été accueillis par des effluves culinaires d’une France d’ici et d’ailleurs. Un atelier de cuisine multiculturelle afin découvrir la richesse et la diversité de la France d’aujourd’hui  a été organisé le samedi 14 janvier. Et la cuisine réunionnaise fut à l’honneur.

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La France de Lysie, notre hôtesse, nous a permis de voyager aux confins de l’Océan indien, sur une petite île volcanique appelée La réunion. Au menu : en entrée, achards de légumes puis le traditionnel rougail-saucisse de son île et pour finir sur une note sucrée, le gâteau à la patate douce de Lysie.

Cette escale culinaire à La Réunion nous a permis de passer un agréable moment et de déguster ces merveilleux mets concoctés par les étudiants. Et à cette fameuse question Qui a la toque?”. Eh bien, ce sont nos chers étudiants du Printemps 2017 ! Bravo et merci à nos chers cuisiniers en herbe !

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